lundi 28 janvier 2008

Pour comprendre le conflit armé interne qui pourrit la Colombie



Mur de Bogota

Eric Lair est un chercheur en sciences sociales.
Ce sont des choses qui arrivent; bien que de moins en moins, il est vrai.
C'est qu'elles sont pas bien "rentables", ces filières, mon bon con.

A un moment donné, je ne vois pas bien qui, à part ces historiens, ces sociologues, ces anthropologues là, peut bien nous éclairer sur des phénomènes et enjeux aussi complexes que la géopolitique énergétique du Cône sud, qui te passione, les disputes de territoires maritimes Pérou VS Chili, qui t'excitent (non ne nies pas, enano), ou les dépenses annuelles d'estéthique et de maquillage, astronomiques, engagées par chaque foyer venezuelien, qui te donnent un vertige certain. Nan, je vois pas.

On ne compte plus sur la presse française pour nous parler de tout cela ni du reste.

On ne compte plus depuis longtemps sur la presse française pour nous parler correctement du conflit colombien.

Heureusement, Tio Patxi est là pour toi.
C'est 25 pages, c'est de la calidad-calidad mano, même si ça date de 2000: vas donc lire cet essai.

Le résumé:
Voilà plus de vingt ans que la Colombie connaît des phénomènes de violence collective singulièrement aigus et complexes. Depuis le début de la décennie 80, l’intensification de la confrontation entre forces armées, guérillas et paramilitaires a été telle que cette dernière domine désormais le panorama général de la violence. L’intensification du conflit, surtout à l’encontre des populations civiles, a suscité un nombre croissant d’analyses, de commentaires et de réactions diverses. La plupart de ces interprétations privilégient une approche en termes d’irrationalité et de violences éruptives privées de sens. Le propos de cet article est précisément de discuter et confronter cette vision avec une lecture plus rationnelle des faits afin de voir dans quelle mesure la confrontation armée parvient à se structurer dans une trame explicative beaucoup plus intelligible.

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