samedi 26 septembre 2009

Spaghettis Margarita



Bud Spencer et Terrence Hill se sont retrouvés après quelques mois de séparation, sur l'île de Margarita, Venezuela, dans le cadre du Sommet Afrique-Amérique du Sud portant sur les...sur la...Portant.

Ils ont bien causé, bien ri, bien glausé sur les avantages comparatifs de leurs escortes féminines et néanmoins armées, tout comme sur les pourtant pénibles longueurs de leurs discours respectifs à la tribune de l'AG des Nations Unies cette semaine.


Le prochain western spaghetti des (diri-)gens Biens (voire Biens Biens Biens) des puissances énergétiques du Sud va faire des étincelles!

Avec la venue de Mugabe, qui apprécie beaucoup Khadafi par ailleurs, un autre show pourra commencer au Venezuela de Chavez: le Itchy et Scratchy des parias...

Le Président Bolivarien les adore.

PS: Et quand au négationnisme de Mahmoud portant sur l'Holocauste, son autre grand copaing Mahmoud le chiite, comme il l'a limpidement dit à un vieillissant Larry King cette semaine sur CNN, "c'est juste une opinion respectable, comme une autre, qui mérite le respect, même si je ne la partage pas, mais lde toute façon es européens ont fait pire avec les indiens, ya qu'à comparer les chiffres, bien pire ce qu'il nous est arrivé". Voila, du grand Chavez: comment contaminer tout sujet de fonds en 2-3 coups de cuillers à pot...

Ingénues flexions



Juanes, tu connais; au moins "La camisa negra"; Miguel Bosé, tu connais...pas trop en fait, tu t'en remettras; sans oublier Olga "CANYON", ont donné un concert géant "pour la paix" et les colombes et les bonnes âmes, tout de blancs vêtus, à La Havane.

La belle affaire.
Les rares survivants gusanos de Miami (anti castristes radicaux historiques)ont loué sur le champ un spectaculaire compresseur caterpillar jaune, histoire de détruire immédiatement les CD de ces "sales collabos" avec la vermine communiste.

Le malentendu plus cocasse se passe en coulisse.Juste avant le concert, ils craquent, se rendant compte qu'ils sont, tenez vous bien, SUI-VIS.

Une vidéo montre leur étonnante crédulité, déconnexion, angélisme niais, qui m'a rappelé combien il est difficile de mobiliser, trimballer, tchatcher véritablement et tout simplement trouver des artistes un tant soit peu lucides et pourvu de connaissances de la chose politique...et plus prosaiquement pas trop fâchés avec le principe de réalité. la politique et la chanson, tout le monde n'est pas doué pour ça. J'aime la camisa negra, Mr Juanes, fan affirmé de Mr Uribe par ailleurs. J'aime moins tes préchis préchas sur la paix dès que le ton monte entre les deux Démago Maximo de la Gran Colombia.

Ecoutez les donc geindro-gémir sur cette vidéo qui circule un peu partout en ce moment.

"Magnanagnagnangna, ya des méchants [NB: du G2] à stachemou qui font rien qu'à nous suivre, ro lala c'est emb^étant zut à la fin, bouyou, pleurs, mais pourtant on fait rien de mal, on comprend pas en plus ce qu'ils nous reprochent; de toute façon notre concert va changer la Vie du Cubain-pékin moyen, IL FAUT y aller"...

Râââââââlovely, les mystique investis d'une mission sacrée que nous voila ty pas...

Ah ah, le show bizz et les espions. On dirait du San Antonio à La Habana...

Je laisse immédiatement le dance floor à La Tortue, de fragment d'île, qui m'a admirablement coupé le jus, asséché la chique, sur ce sujet. Qu'est ce qu'elle est douée, la pitxoune...Quand je la lis, je me dis qu'il sera bientôt temps d'arrêter de bloguer, un de ces quatre matins...

jeudi 24 septembre 2009

Du lithium sous les plaines


Patrick Bèle, envoyé spécial à Uyuni



La Bolivie, futur Moyen-Orient du lithium?
in LE FIG'

Le pays possède plus du tiers des réserves mondiales de ce métal très convoité, utilisé pour la fabrication de batteries électriques.

Perdu au sud de la Bolivie, près de la frontière avec l'Argentine, accessible après plusieurs heures de piste dans un désert des sables dont la seule végétation consiste en de rares et chétives touffes d'herbes, le Salar d'Uyuni est unique au monde : il s'agit d'une plaque de sel de 12 000 kilomètres carrés (la surface de l'Ile-de-France !), d'une épaisseur de plus de 10 mètres. Il en rayonne une lumière aveuglante au milieu d'un silence total, toute présence végétale ou animale étant, bien sûr, impossible. Parsemé de petites îles rocheuses, le Salar est perché à 3 653 mètres d'altitude, au sud de l'Altiplano andin. Des vents violents et très froids y font descendre les températures jusqu'à - 30, - 40 °C. C'est l'harto frio (le «froid extrême») tant redouté des Boliviens. L'homme peine à trouver sa place ici et les activités sont rares aux alentours.

Il faut aller dans le petit village de Colchani pour trouver des récoltants de sel. Des centaines de petites pyramides blanches attendent sur le Salar la venue de camions hors d'âge. Le sel est ensuite séché dans des fours rudimentaires, chauffés en brûlant les rares broussailles que l'on peut ramasser alentour. Un peu plus loin, à Rio Grande, une vieille usine coopérative traite le borax destiné à la fabrication de l'acide borique, un antiseptique.

Mais les temps sont en train de changer et la région devrait bientôt se réveiller de sa torpeur salée. Une bataille de portée internationale va commencer ici autour d'une nouvelle ressource : le lithium dont le Salar d'Uyuni contiendrait près de 40 % des réserves mondiales. Ce qui fait de la Bolivie le «nouveau Moyen-Orient du lithium». Déjà utilisé dans les piles des petits appareils électroniques, il devrait être l'élément essentiel pour le développement de la voiture électrique. Le lithium est le plus léger des métaux et se recueille sous forme de carbonate de lithium, qui a l'aspect d'un sel très blanc. Pour l'instant, les principaux producteurs sont le Chili, avec le Salar d'Atacama (39,3 % de la production mondiale), la Chine (13,3 %) et l'Argentine (9,8 %), selon les statistiques du Meridian International Research.


La méfiance de la population locale



«Au début des années 1990, une entreprise américaine, Litco (Lithium Corporation), a voulu s'installer ici pour exploiter le lithium, rappelle Francisco Quisbert Salinas, secrétaire général de la Fructas, fédération des travailleurs paysans du sud de l'Altiplano. La population s'est mobilisée et a réussi à faire annuler le projet. Ils se seraient une fois de plus enrichis en ne nous laissant que des miettes. Si on exploite le lithium, ce sera pour nous faire sortir de la pauvreté.»

La méfiance de la population locale s'explique facilement. Chat échaudé craint l'eau froide. Nous sommes à quelques dizaines de kilomètres de Potosi, d'où les Espagnols ont extrait des milliers de tonnes d'argent qui ont servi à financer la Renaissance espagnole, sans aucune retombée locale, si ce n'est le «droit», pour les Indiens, de mourir dans les mines. La «tradition» s'est poursuivie, puisqu'il y a encore quelques années, avant que le président d'origine aymara, Evo Morales, change les règles du jeu, les compagnies pétrolières exploitaient le gaz bolivien en ne reversant que moins de 10 % de royalties.

Le nouveau trésor de la Bolivie suscite de nombreuses convoitises. Et le président Evo Morales ne manque jamais une occasion de faire monter les enchères. Lors de son voyage à Moscou, en février dernier, il avait invité les entreprises russes à lui faire des propositions. Quelques jours plus tard, il avait été reçu chez Bolloré et avait essayé la voiture électrique du constructeur français, la Blue Car.

La semaine dernière, lors de la visite de Lula en Bolivie, le lithium s'est invité dans la conversation entre les deux chefs d'État. Le Brésil pourrait avoir un intérêt particulier à s'engager dans cette exploitation, car, en extrayant le lithium de la saumure, on recueille aussi du potassium, un excellent fertilisant dont l'agriculture brésilienne a grand besoin.

Mais le président Morales pose ses conditions : pas question de se contenter d'extraire le lithium. «Cette activité doit servir l'industrialisation du pays, expliquait-il lors d'une conférence de presse à Paris, en février dernier. Il faut que se développe autour de l'extraction du lithium une vraie filière industrielle de construction de batteries et de voitures électriques.»


La Paz a déjà investi des millions de dollars



Le ministère des mines bolivien est en train de bâtir une usine pilote à Rio Grande, un village situé à une dizaine de kilomètres du Salar. «La construction doit s'achever en décembre et nous entamerons la production en janvier pour, à terme, extraire 40 tonnes par mois», explique Marcelo Castro, le patron de l'usine. Les 120 ouvriers qui travaillent sur le site sont tous emmitouflés dans des passe-montagnes sombres pour ne pas être brûlés par le froid, le sel, le vent et le soleil. Autour des piscines de décantation creusées dans la plaque de sel, ils prélèvent régulièrement des échantillons qui sont ensuite envoyés à La Paz pour être étudiés. La Bolivie a investi 6 millions de dollars dans ce projet. Il en faudrait 300 millions pour l'usine définitive. «Nous n'accepterons qu'une usine qui appartienne à 100 % à l'État bolivien, prévient Francisco Quiesbert. Pas question que des compagnies étrangères viennent s'enrichir avec nos matières premières. Par contre, s'ils veulent implanter des usines de batteries et de voitures, ils sont les bienvenus.»

Pour l'instant, les offres les plus sérieuses faites au gouvernement bolivien viennent du japonais Mitsubishi, du sud-coréen LG et du français Bolloré associé à Eramet. «Notre projet propose une assistance technique pour l'extraction du lithium, une association pour la construction d'une usine de carbonate de lithium, la construction d'une usine de batteries et une autre de voitures, explique Thierry Marraud, directeur financier du groupe Bolloré. C'est un projet d'envergure qui prendra du temps. Et il est fort probable que rien ne se décide avant l'élection présidentielle du 6 décembre prochain.»

La nouvelle Constitution bolivienne nationalisant les ressources naturelles, les compagnies étrangères ne peuvent les exploiter qu'en association avec l'État. Bolloré-Eramet, Mitsubishi et LG s'efforcent donc de proposer des contrats de partenariat conformes aux nouvelles règles du jeu. Pour l'instant, chacun s'observe et étudie les aspects techniques du projet. «Le processus de production de lithium est un cycle long. Dans le Salar d'Atacama, la saumure est laissée en bassin d'évaporation une année pour passer de 1 gramme de lithium par litre à 80 grammes, explique Philippe Bordarier, directeur du développement du groupe Eramet. Nous prévoyons plusieurs phases préliminaires qui prendront cinq à six ans. Nos compétences en matière d'électrométallurgie seront très utiles, même si pour l'instant nous ne sommes pas producteurs de lithium.»

De son côté, Mitsubishi se montre très discret. Le groupe japonais est déjà présent dans la région avec une usine d'extraction d'antimoine, de zinc et de plomb, à quelques kilomètres du site pilote du gouvernement. Evo Morales aurait beaucoup apprécié le volet industriel du projet Bolloré-Eramet.

La Bolivie est l'un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud alors qu'elle possède de nombreuses richesses. Exportateur de gaz, elle recèle encore de ressources minières non négligeables. Le lithium représente un réel espoir pour le pays. Le directeur de l'usine pilote, Marcelo Castro, travaille depuis trois ans sur ce projet dans des conditions très difficiles et sans beaucoup de moyens. Mais il y croit et se fait prophétique : «Nos salaires sont faibles, nos conditions de travail difficiles, mais nous sommes fiers de participer à un projet qui permettra au pays de sortir de la pauvreté et à la planète d'être plus propre !»

Partir un jour

Partir un jour sans retour
Effacer notre amour
Sans se retourner
Ne pas regretter
Garder les instants qu'on a volés

Partir un jour sans bagages
Oublier ton image
Sans se retourner
Ne pas regretter
Penser à demain recommencer


Pour l'envie que l'on a
De guider ses pas
Pour garder ses émois
Ecouter son coeur qui bat
Pour savoir regarder un ciel étoilé
Tendre les mains à son destin
vouloir plus fort encore demain

Refrain:

Pour l'amour que l'on donne
Et qui s'abondonne
Un mot que l'on pardonne pour un rêve qui nous étonne
Pour le gout retrouvé de la libereté
Ouvrir les yeux se dire adieu
Ne penser a rien rêver un peu

Refrain:

doup doup doup doup ha ha...(partir un jour)
doup doup doup doup ha ha...(partir un jour)
doup doup doup doup ha ha...(partir un jour)
doup doup doup doup ha ha...(partir un jour)

Refrain:
...











En hommage à Filip, qui, la dernière fois que je l'ai croisé, m'a promis que son prochain opus R n'B allait cartonner...

mercredi 2 septembre 2009

Mourir pour Zelaya, d'accord, mais...




Le Président déchu Manuel Zelaya, en orbite depuis plus d'un mois (au frais de la princesse vénézuelienne au passage...), a oublié son Padre Nuestro-Notre Père apparemment.

Regardes-le bien...


Encore une fois.

Tu comprends maintenant, pourquoi il ne reviendra plus jamais?

Qui veut mourir et se battre et se foutre sur des barricades ad vitam eternam pour un type comme ça?

Les putshistes ont de quoi voir venir...

mardi 1 septembre 2009

La violence généralisée en Colombie



L'administration de Barack OBAMA n'a pas varié d'un iota sur la question colombienne.
Ouverture et extension de nouvelles bases militaires au programme.
Prolongement et amplification du Plan Colombie, lancé par Clinton en 1992.
La Colombie est le 3ème récepteur d'aide militaire au monde, de la part des USA, après Israël et l'Egypte.

La Colombie a déja 350 000 soldats de l'armée régulière, 15000 FARC, 8000 paramilitaires, 5000 ELN, des milliers de tueurs à gage, de narcotraficants et leurs hommes de main.

A la violence, Uribe et l'administration US continuent de répondre par la violence.
L'engrenage fatal du cycle de la violence n'a pas fini de tourmenter cette Nation damnée.

Chavez, avec beaucoup d'autres au sein de l'UNASUR, a raison: ce n'est qu'en débouchant sur des discussions de caractère essentiellement politique que l'on résoudra cet abominable conflit qui s'éternise depuis 1948.

La Paix au Pérou, au Guatémala, Honduras, Salvador, ont bien été des processus politiques tangibles, durables.

Un jour viendra.

Et beaucoup de ces lâches fils de chiens armés jusqu'aux dents, y compris des haut-gradés aujourd'hui encensés par les médias officiels (qui appartiennent tous sans exception aux familles proches d'Uribe), se retrouveront à La Haye.

Je serai ridé, père, à moitié usé, et je n'oublierai pas.
Et je pleurerai, en pensant à tous ces gens qui eux non plus, n'oublient pas.
Tous ceux qui savent ou sont enterrés les 40 000 disparus mais qui ne peuvent pas parler. Tous ceux qui ont résisté, à leur manière.
Nous penserons à eux.

Un jour, à La Haye...

un jour, la justice internationale.
Tu souris, narquois, incrédule...Et pourtant...RDC, Libéria, Sierra Leone,Rwanda, Cambodge, Ex-Yougoslavie...Regardes de plus près les noticias de violencia, sans oublier d'anticiper et d'attendre, patiemment, les noticias de justicia...

Paz en Colombia...