dimanche 14 janvier 2007

Santa Maradona: Diego, le vrai, le nôtre

Etape 1: mets le son.



Etape 2: regardes avec attention les personnages déguisés.


Déja, des effluves d'Amérique. On est devant l'immeuble Pablo Neruda. De droite à gauche: on a un cow boy (ou un avenant sherif d'un bled du Nord mexicain, au choix), un indien (certainement un amazonien acculturé), un judoka (ou est-ce un amateur de capoeira?), un blessé (bon, rien à voir...), un guerrillero (vu les lunettes, je dirais un ersatz de Régis Debray dans le maquis bolivien), un gros singe (Amazonie encore).

Et puis, Diego, le vrai, le nôtre.


A gauche, c'est Patxi, déguisé en Philippe de Dieuleveult (l'animateur de la Chasse au trésor,la vraie, qui donna à tellement de gamins l'envie d'explorer, de se bouffer le monde). Avec cette idée d'accoutrement parfaitement débile, je me suis d'ailleurs fait sèchement aligner par la mère du gorille, qui me fit comprendre que je m'étais "pas foulé, côté déguisement" (étais-je responsable de ses heures passées à coudre et confectionner pour le fiston capricieux, poil après poil, ce déguisement spécial pour l'occasion?).



Etape 4: Comprenez-bien.
Ce Diego là était un caïd. Qui a goûté à Clairefontaine et humilié bien plus souvent qu'à sont tour certains des branleurs actuels de la Ligue 1 française.
Bim bam, il vous enrhumait son monde en un déhanché velouté, clc-clac, un passement de jambes redoutable, des roulettes à vous pendre, badaboum, des passes décisives et incisives.

Il faisait ses 3000 jongles sans problèmes. Narquois. Arrogant. la classe la plus totale. Les épaules, le dos, les genoux, les talons. Sans que la sphère ne touche stabilisé.
C'était le Diego du FCP.
Kassdédi.

Etape 4: Life is life.
Dansez donc avec l'autre Diego,
le cousin lointain du Flamboyant Diego à la coupe au bol et la crinière de oro.



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