vendredi 20 novembre 2009

De la graisse humaine dans ta crème de jour L'OREAL



Depuis que j'ai ouvert cette petite bodega, toi et les 2-3 autres fidèles lecteurs auront peut-être noté que de ci de la je te glisse, a intervalles réguliers, quelques petits indices sur mes activités passées de… trafiquant d'organes. Tu ne me pris pas au sérieux, et c’est a la fois tant mieux et fort dommage….
Car le réel se venge toujours, saches le, mon ptit bout, lui qui rattrape toujours la vaine prosopopée exaltée de la fiction.

Tu as vu Fight club, tu as revu Soleil vert...mais as-tu bien vu ce qu'il y a dans ton anti-rides?

Au Pérou, figures-toi que les membres d’un gang joliment appelé Los Pishtacos ont été détenus en possession de 12 litres de…graisse humaine.

Ils sont accusés de menus fretins, finalement fort communs dans certains recoins de certaines contrées : d'assassinat, de complot, de possession illégales d'armes à feu et de trafic de drogue. Jusque la, rien que du classique, bof bof, de bailler de bailler, le quidam de l’autre coté de l’écran s’ennuie.

Mais leur principale source de revenus semblerait, au conditionnel, provenir de la graisse humaine revendue à des intermédiaires qui payaient très chers, plusieurs milliers de $ le litre, pour des laboratoires européens de cosmétologie. Etonnant non ?

Les personnes étaient enlevées, emmenées dans un labo rudimentaire dans la jungle et assassinées. Les corps étaient ---cuida'o-warning pour les ames sensibles---pendus à des crochets métalliques et la graisse fondue à la bougie, selon le responsable de l'enquête, Felix Murga, comme dans "Le Parfum" de Patrick Suskind.

Une soixantaine de disparitions dans la région pourraient être liées aux activités de ce gang. Evidemment, la presse péruvienne préfère ces jours ci parler du vilain Chili, de top model suicidée et autre méchant-tricheur-pendez-le-a-un-croc Thierry Henry. Des fois que cet épisode fort malheureux ne déteignisse sur la bonne marche Nationale (+ 0,04% de PIB, que viva !) et la belle image du pays des pittoresques Incas.

Le réalisme magique, c’est la « poésie » de la barbarie hardcore portée à son extrême, aussi, oui, on peut le dire…

Demain, je vous parle de beach volley, de glace Miko et de Copacabana, promis, et mérité.

Aucun commentaire: