samedi 1 août 2009

Je suis partie parce qu'on ne vit qu'une fois

Je suis partie parce qu'on ne vit qu'une fois, nous dit Fanny, par ici.

Il est très touchant, ton billet. Il sonne très juste.
Il va vite devenir une référence, pillé jusqu'à la moelle, Fanny du 32.
Car tu touches au cœur, à l'aorte, tu vises le petit nerf, le noeud gordien (encore d'autres métaphores organiques à deux pesos, ou t'as ton compte là?)

Une référence, car tu as trouvé les mots bleus, les mots qui manquent, comme ça.
La musette, l'inspiration, quelque chose s'est passé.
C'est si joli, ce petit damier cousu main que tu nous as fait là...

Il est tellement bien qu'on passe outre le fait que tu siestes avec le frèrot, même, c'est dire...

Tu vas voir. Tous les exilés volontaires y retrouveront leurs petits, et s'empresseront de le partager, ce texte.
Certes, ils le feront très indirectement et mine de rien, avec leurs proches restés au pais. Mais ils le feront.

Je le sens, je le sais.

Je ne te cache pas que de mon côté aussi, toutes ces "expatriations", pour reprendre la terminologie MAE-MFE-MMA, finissent par altérer mes "fondements identitaires" pour de bon (comme tendrait à la prouver cette photo de ma personne il y a quelques années)...



NB:"Se sentir chez soi, partout???", ah ah, mais pauvre con que t'y' es, Patxi, yana même pas de la garburrrrrrrrrrrre pardi là ou tu vas!!!T'y as pensé à comment que tu vas faire, cong, pour tenir le coup sans ton pâté et ta garbure? Et même pas de gésiers confits? non plus? Et pas de rrrru'by nan plus?????Wankilééé putaing...Chapeau, moi j'peux pas, chai pas comment tu fais..."

3 commentaires:

Patxi a dit…

A lire ce commentaire anonyme:
""On a l'impression d'avoir découpé son cœur en morceaux que l'on a enfermé dans plusieurs coffre-forts. On se surprend à être une personne différente en fonction de l'endroit ou l'on se trouve. En fait, on se découvre aussi un peu à travers le regard des autres. Je pense que c'est aussi enrichissant que amer et dérangeant à vivre parfois; mais ce ne serait plus une aventure si c'était si facile...:)""

Fanny Dumond a dit…

waow, merci ! je ne lis cet article que maintenant !

ma mama du Gers (qui est aussi du 64 en vrai) m'a prévenue ! tu vois Patxi, on te lit du 32 aussi et on fait ta pub jusqu'à Buenos Aires...

muchas gracias guey

Anne-Marie a dit…

C'est bien ce qu'il me semblait! Patxi est béarnais...pas basque!comme on aurait pu le croire.. Entendre parler de garbure au bout du monde, c'est un signe...bonjour à toi, le Béarnais. Je me régale de te lire.
Anne-Marie, la mama de Fanny, née à Madagascar de parents béarnais nés à Arthez de Béarn et Boumourt
Adichatz