Selon les toutes dernières informations, et selon toute vraisemblance, le Venezuela nage et se débat dans la plus complète confusion idéologique...
La preuve par l'image.
Nietzsche disait que les vraies révolutions avancent sur les pas des colombes.
On ne les entend pas.
Hugo Chavez vocifère, ses gesticulations cachent mal le gâchis.
La Révolution n'a pas eu lieu, n'a pas lieu, et je ne peux me contenir de rire à chaque fois que je croise un de ces sympathiques mais dépités touristes partis, le temps d'un été, combiner playa et visite des avancées du "proceso" bolivarien...La piqure de réel qu'ils se sont tapés, sous le ciel abandonné...
Partout nous assistons à la saturation des valeurs qui ont fondé le XVIIIe et le XIXe siècle : le travail, le progrès et la raison.
Quelle est cette nouvelle société ?
Un monde moins économique, plus médiatique, plus hédoniste et "émotionnel".
Un monde à casquettes.
Le Venezuela a, pour une fois, beaucoup "d'avance" en ce sens...
Un peu de Che pour la forme, un zeste de télénovela anesthésiante et transformatrice de moeurs, un soupçon de Jésus Christ sacrificiel, de Yankee-isme aigu pour le show time...
Et pour aouter à ce bordel ambiant, des Robert Mérou...
lundi 17 août 2009
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3 commentaires:
Période de transition, sans doute. Avant une redéfinition, dans l'urgence, d'une nouvelle hiérarchie des valeurs. Par les rares survivants de la catastrophe enclenchée.
Qu'entendait Nietzsche par "vraie révolution"?
Il me semblent que les révolutions standard ont plutôt tendance à marcher SUR les colombes.
SUR les Colombes, ah ah...chien de réformiste vas! Ah ah...Je ne saurais me faire l'exégète de Fridrich, ja.
Francis, quel apocalyptique indécrottable que tyes. Ou serait-ce autre chose...
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