Bien que son programme officiel ne démarrera que ce dimanche soir, le Président de la République Française (voire même des Etats-Unis d'Europa, à ses heures), est arrivé au Mexique jeudi dernier, en compagnie de son agoraphobe de chanteuse mièvre de merde.
Il semblerait bien que le couple présidentiel se soit octroyé quelques jours de farniente près de Cancun, région Caraïbes du pays. Repos amplement mérité pour notre Moralisateur en Chef du Capitalisme Global Débridé (MCCGD- TR).
On ne peut qu'être ébahi par la maitrise, une fois de plus réaffirmée sous nos yeux transis, de cette symbolique politique Sarkozienne si particulière et délicate, en ces temps de râleries ineptes et fofolles de ce Bon peuple françois, qui s'oppose décidemment à toutes ces réformes-qui-rendent-heureux, le salopard.
Puisse notre grand Tlatoani (sorte de totem-dirigeant-grand timonier aztèque) se ressourcer dans les eaux limpides des lindos lagons et autres piscinas bonitas de la région, et convaincre ses hôtes du bien fondé de son étonnante philosophie politique:
TRA
VA
ILLER
PLUS
POUR
GA
GNER
PLUS
DE
POSSIBILITES
de GAGNER
PLUS
POUR
peut-être
GAGNER
PLUS
de possibilités
POUR....
dimanche 8 mars 2009
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3 commentaires:
Muy chido tu estilo para escribir...:D
Merci beaucoup pour ton commentaire... Avant de partir en voyage (demain), je voulais te remercier et bon, je vais continuer à écrire mais pas nécessairement d'une manière intime (c'est-à-dire, sur des aspects personnels figurant dans la plupart de mes articles) comme jusqu'à présent...
Promis!!!
Bon Courage Patxi
Rosa Isabel
A lire!
Abrazo Rosa.
Mexique : Sarkozy prendra-t-il aussi la défense des prisonniers d'Atenco ?
Par Jerôme Baschet | chercheur à l'EHESS | 08/03/2009 | 01H42
L’affaire Florence Cassez fait grand bruit. On pourra se demander à quoi tient l’ampleur de la campagne en faveur de sa libération : des dizaines de journalistes voyageant au Mexique pour la rencontrer et, en apothéose, la mobilisation du Zorro de l’Elysée.
Dans le même temps, une autre affaire étouffe d’une injustice criante, dans le plus parfait silence médiatique : celle des prisonniers politiques d’Atenco. A ceux qui sont prêts à s’émouvoir des montages policiers et de la corruption judiciaire qui règne au Mexique, on fera valoir qu’ils n’ont aucune chance d’être conséquents et crédibles s’ils ne prêtent pas attention également aux prisonniers d’Atenco.
Atenco est une commune des environs de Mexico. Ses habitants se sont mobilisés pour défendre leurs terres, situées à proximité d’un lac à l’équilibre écologique fragile, et ont réussi a empêché en 2002 la construction de ce qui devait être le nouvel aéroport de Mexico. Les gouvernements locaux et fédéraux leur en ont gardé une rancune farouche.
En mai 2006, profitant d’un prétexte mineur (un conflit portant sur la vente de fleurs sur le marché), la police de l’Etat de Mexico, appuyée par les autorités fédérales, a lancé une énorme opération répressive, qui s’est soldée par deux morts, des centaines d’arrestations d’une rare brutalité, le viol d’environ trente femmes. Autant d’atteintes graves aux droits humains qui viennent d’être reconnues, le 12 février 2009, par la très officielle Cour Suprême de Justice du Mexique (laquelle s’est toutefois abstenue de fixer des responsabilités politiques).
Parmi les détenus, figuraient les principaux organisateurs des mobilisations contre le projet d’aéroport. Treize d’entre eux ont été condamnés à des peines aberrantes, jusqu’à 112 ans d’emprisonnement dans le cas d’Ignacio del Valle, détenu dans les conditions redoutables d’une prison de haute sécurité (isolement presque total, cellule éclairée jour et nuit, etc.).
Ces peines reposent pour l’essentiel sur des délits fabriqués et arguent également que des fonctionnaires auraient été retenus par la population, puis relâchés, dans le cadre des luttes pour les revendications d’Atenco (une pratique assez courante au Mexique, dont il reste à vérifier qu’elle a bien été utilisée en l’occurrence, et qui, en tout état de cause ne saurait justifier des peines aussi disproportionnées).
Il y a quelques jours, de nombreuses personnalités, essentiellement mexicaines, ont engagé une campagne afin d’obtenir la liberté des treize prisonniers politiques d’Atenco. Parmi ses organisateurs, figurent Manu Chao, les acteurs Diego Luna et Daniel Gimenez Cacho, les écrivains Carlos Montemayor et Paco Ignacio Taibo II, l’historien Adolfo Gilly, des journalistes, ainsi que l’ancien évêque de San Cristobal de Las Casas, Samuel Ruiz.
A l’heure où le Mexique a les honneurs du Salon du Livre de Paris, il serait de notre honneur d’apporter un soutien actif aux prisonniers d’Atenco. Et qu’ainsi le souci que certains ont de défendre une compatriote ne soit pas l’arbre qui cache la forêt d’une inacceptable injustice à l’encontre de mexicains qui n’ont fait que se battre pour leurs droits et leur terre.
http://www.rue89.com/2009/03/08/mexique-sarkozy-prendra-t-il-aussi-la-defense-des-prisonniers-datenco
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