dimanche 8 février 2009

Alpinisme



Ces années passées en Amérique latine, comme ces nombreuses sessions de lectures compulsives de bouquins d'"Histoire pour les Nulos" consacrés au continent, m'ont appris deux trois choses.

Et notamment.

Qu'il ne peut y avoir de coup d’État à Washington.
Jamais.
Impossible.
Inconcevable.
Voué à l'échec.
Il ne peut y avoir de coup d’État à Washington.
Parce que c’est la seule capitale du continent américain où il n’y a pas...d’Ambassade des États-Unis.

Et puis, une fois n'est pas coutume, emporté dans les méandres de l'actualité (naissance du NPA ce week-end), un souvenir m'est revenu, en écoutant la vieille garde de la LCR française. Mexico, dans les années 90. La visite de la maison de Léon, à Coyoacan (non loin de la maison de Frida Kahlo, d’ailleurs).

Et oui, le petit Léon (qui nous vient de Russie, kiti kiti kiti, qu'il est mignon).

Cette journée d'été, sèche, douce et polluée comme peuvent l'être certains dimanche dans la plus grande mégalopole du monde, je l'avais consacré à terminer la lecture d'une biographie barrata de l'Ancien Général en chef de l'Armée rouge (tout de même), et de l'achever par une visite dans la maison ou il se réfugia, ou il vécut. Un temps. Jusqu'à son assassinat par des agents staliniens.

Cette journée étrange de balancement entre années 30 et années 90, m'apprit deux-trois trucs. Et notamment:
qu'un trotskiste, un parti; deux trotskistes, une tendance; trois trotskistes, une scission.

Proverbe trotskiste: "il ne faut pas voir la paille dans l'œil du voisin, quand on ne voit pas le pic à glace qui est dans le sien".
Et vive la révolution piolétarienne!
Allez, on les aime bien quand même, les trotskos.

2 commentaires:

Thou a dit…

ça, c'est du bon Patxi...

Anonyme a dit…

Allez, pour le bon mot:

« L’alpiniste est un homme qui conduit son corps là où, un jour, ses yeux ont regardé. » Gaston Rebuffat

A plus tard Patxi