lundi 16 juin 2008

Colegio Francia





Colegio Francia, Chuquisaca, Bolivia. Pour de vrai.


Les professeurs des lycées français d'outre-mer, de l'Oural jusqu'à Tizi Ouzou, de Bogotá comme de Mexico, du Corrèze comme du Zambèze (et nous reviendrons sur ces personnages haut en (uni-)couleur...rôôh, à base de vert de gris, la plupart du temps), n'ont pas souvent pris la peine-eu la curiosité-pris le temps- de mettre les pieds-jeter un oeil-passer un pied, une heure, entre deux tranches de deux semaines de congés au soleil, dans un salon de classe "autochtone", dans une école publique de base, qui se situe pourtant, bien souvent, à quelques encablures des beaux quartiers ou se situent immanquablement ces haut-lieux de la reproduction besogneuse de la presqu-élite francophone.

Non. Ils ont ce talent pour rester hermétiques à à peu près tout ce qui les entoure et qui ne ressemble de près ou de loin à ce que l'on pourrait qualifier de "plaisir immédiat chez les bananas/bamboulas".

Et bien je le dis tout net: ils ont bien raison!

Il n'y a rien à en apprendre. Non mais regardez-moi la touche du prof là, avec son maillot de corps-de foot jaune tout pourritos là. Et pis la tronche du CPE là, sur la gauche, avec son bonnet tout fluo. N'importe quoi, leurs équipements tout cracra. 'a même pas de tableau, 'a même pas de porte, mâme Chabot. Et puis avec leurs méthodes pédagos complètement dépassées là, que même l'IUFM en voudrait pas...non vraiment...Nul, le Zambèze, nul nul.

Faut dire depuis que l'œuvre positive de colonisation est repartie en métropole, à Cadix ou à Bordeaux...épu été jamais pareil, mâme Chabot.

Ya même pas de cerveaux à piller, d'immigrés à choisir dans ce genre de classe. Immigration résiduelle, pour reprendre une terminologie très en vogue en Consulat.

Cette horde de clandestins en devenir est là, tapie, complotant, aux aguets, aux portes même de l'Europe.

Non décidément, au vu de leurs petits crocs effrayants et de leur mine inquiétante, je le re-dis tout net: les professeurs des lycées français ont bien raison de préférer, toujours, l'option de la plage...

Rien à apprendre. Rien à voir. Rien à foutre.

5 commentaires:

Admin a dit…

Dur pour eux (les profs expat), mais bien vu et bien visé!

Anonyme a dit…

une autre ecole qui m'a bien marquée : http://www.flickr.com/photos/dulconte/2460179285/in/set-72157604365130589/

Parinari, un tout petit village dans la jungle pas très loin de Yurimaguas (Pérou).

Patxi a dit…

Dur, mais belle photo.
Belles photos, méo Dul.

Anonyme a dit…

Monsieur SOULIE est mort le mois dernier!!

Il etait l'instituteur qui, en CM2, m'avait emmene, avec toute la tripotee de branleurs de mon age, en classe de neige.
Il etait aussi l'entraineur de l'equipe de rugby du patelin!!

Je suis triste!!

Anonyme a dit…

Monsieur Soulie..En voila un nom bien IIIeme Republique, la Rep des Instituteurs..enfin meme si t'es pas si vieux.Mr Soulie.
Je suis desole pour mr le professeur.ayu revoir mr le professeur, nous ne vous oublierons jamais.
ne soyons pas ingrat envers les formidables profs de la republique.soyons juste activement meprisants envers les branleurs mercenaires qui peuvent surgir, de ci de la..