jeudi 5 octobre 2006


Les Andes, le Train qui déboule, Nescafé, tout ça...
Une image, des images. Des clichés, vagues, des stéréotypes, ancrés. Pourquoi l'Amérique du sud? Je pense qu'il serait tout à fait imprudent de sous-estimer la puissance de feu, visuelle et sonore, des années 1980, pour comprendre l'engouement. Faut pas oublier en quoi cette décennie a forgé des imaginaires, éveillé des curiosités, suscité des envies d'Amérique latine chez de nombreux enfants et ados de cette époque.
Grosso Modo les 25-35 ans d'aujourd'hui qui sont attirés, même en théorie, même ce qui n'y ont jamais mis les pieds, par l'autre occident tropical et retourné, ceux-la même que je rencontre un peu partout, des montagnes du Chihuahua à celles du Torres del Paine, ont été marqués au fer rouge par au moins trois évènements majeurs (classement forcément discutable):
- le 1er épisdode des Cités d'Or, ce dessin animé franco-japonais inégalé-lable, ou le destin d'Esteban prend un tour dramatique dans cet orphelinat décrépi d'Andalousie, avant d'embarquer pour le Nouveau Monde
- l'innénarable épopée de Diego Armando en 1986 au satde Aztèque de Mexico:
Trois minutes après avoir marqué son premier but, comme s’il avait voulu expier sa faute et montrer toute sa ruse, Maradona s’emparait du ballon près de la ligne médiane, pivotait et se ruait à l’assaut d’une défense anglaise bien inquiète. Eliminant six adversaires dans un raid dont il était seul capable, Maradona prenait Shilton à contre-pied et, au tout dernier moment, poussait du bout du pied le ballon au fond du but. Pour cette action dé génie, el pibe de oro restera à jamais immortalisé par une statue trônant à l’extérieur du stade.
- et par..LA PUB NESCAFE. Mais oui, celle-la même, avec la zique tou-tou-tou-touuuu-, avec flutes de paon et petit train des andes.
Un petit train des Andes Igual que Miguel que celui-ci.
Les clichés ont la peau dure et tannée, à l'image de celle d'un cheminot des plateaux de l'Ecuador ou del Valle sagrado peruano.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Me encanta tener que esforzarme leerte en francés y volver a estudiarlo. Nomás dejame que tenga tiempo y comenzaré a escribirte en francés. Ya sé que siempre lo prometo, pero bueno.