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samedi 24 avril 2010

Je ne dis pas




Je ne dis pas "le BUZZ" je dis "le bouche à oreille"
Je ne dis pas "ça tourne" je dis que ce n'est que du "téléphone arabe".
Je ne dis pas "au niveau de ton vécu" mais "compte-tenu de ton expérience"
Je ne dis pas « ASSUMER » je dis plutôt « faire face à une couille », "faire front, dignement", face à une situation difficile.
Je dis bastonner, je dis pas fighter, je dis pas collapsé, je dis effondré,
Je dis pas folklo, je dis plouc, et tu ne me trouveras jamais, Dieu m’en préserve, jamais, « interpellé quelque part ».

Je peux dire, rarement, Kiffer, mais par accident ou paresse, je préfère « apprécier », et je ne dis plus « le pied » depuis Frankie goes to Hollywood.

Je ne dis pas « wow wow », plutôt« putaing con » ...

Je dis pas babtou, je dis blanc bec.

Je te dis pas « J'te dis pas », je dis « tu n’imagines même pas ».

Je dis pas "Comment trouves-tu mon baggy ? Beuflant !"
Je dis il est « drôlement chouette, ton pantashop», attentif à la survivance de ce…reliquat...

Je ne dis pas Zahia Dehar, je dis Claudia Cardinale, je ne dis pas Lady Gaga, je dis Jeanne Moreau.

Je dis pas Blackie, avec une nuance d'affection complice, je dis NOIR ou RENOI, dans les bons jours. Je dis pas rebeu je dis arabe.
Je dis pas break je dis pose, je dis pas mec je dis rose, je dis pas Cibler mais je prends pour cible.

Cela n’a sans doute pas plus de sens que ce que tu voudras bien y mettre…

Mais pour autant…je me rends bien compte que je fais partie d’une génération qui ne croyait pas tout révolutionner, tout ringardiser, tout défourailler, non. Une génération ou l’on pouvait encore prendre le temps de se rencontrer sans se conquérir…Il me semble bien, oui, que c’était le cas.L’époque techno-populiste qui est la nôtre, flattant les bassesses et les lâchetés de l’homme moyen, et surtout celle de son avant-garde technico-commerciale, de ces ptits truands portuaires initiés à l’économétrie, de tous ces prototypes peu ragoûtants dont raffolent les instituts de sondage, de ces mangeurs d’homme en 4X4 dont le sens critique n’excède que de peu celui du ver solitaire, et gambergent à longueur de journée leur « faut pas rêver » et leur « ma différence à moi ».

Et donc, ou veut-ce donc en venir ?

Je ne dis pas que l’hiver est fini, ça y est, non, je dis que le printemps est inexorable.
Je ne dis pas que je ne retournerai plus en América latina, je dis tout au contraire qu'un jour, je m'en viendrai vous rendre visite et...y rester pour de bon. Pourquoi pas?

Ni tout à fait d'ici, ni vraiment d'ailleurs, voila ou on en est. Ni d'ici ni d'ailleurs, version light et tout à fait vivable (par rapport aux arabes de cités, par exemple, eux qui ont l'inconfort certain de devoir se taper toute une existence comme ça, leur cul entre deux chaises pourries...). NDINDA, telle est la dynamique irrémédiable dans laquelle nous nous sommes embraqués il y a fort, fort longtemps, avec joie et gourmandise. En fait, c'est délicieux de jouer à chat avec son mode de vie. Non?

Bref, je ne dis pas que c'est fini, ce blog pâlot, je dis au contraire que ça repart.

vendredi 16 avril 2010

Sex Bracelet, nou nou!

J'étais ou?

En transit...

Je reviens avec un petit bout de fesse acidulée, parce que tu l'as bien mérité...

Ces bracelets colorés qui évoquent des pratiques sexuelles, ne te disent rien?
C'est le retour des "jeux interdits", avec la mode des "sex bracelets" qui fait un tabac au Brésil auprès des jeunes.
Mais à cause de certaines dérives de certains jeunes mâles peu prompts à l'autocontrôle (c'est le moins qu'on puisse dire, petits salopards de lâches violeurs de mes deux), ils sont désormais interdits à l’école.

Porter des ‘sex bracelets’ dont la couleur indique une préférence sexuelle pour attirer les garçons est devenue la nouvelle technique "fashao" au Braziouuuuuuuu. Violet c’est un baiser sur la bouche, rose pour montrer une partie intime, exemple, au hasard, sa "poitrine" et noir pour un rapport sexuel.

Ces bijoux de pacotille font en tout cas fureur parmi les jeunes Brésiliens. Le but? Arracher le bracelet à sa propriétaire pour obtenir un zyeutage immédiat, un baiser langue OU une faveur sexuelle.

Le fait divers:une jeune fille de 13 ans s’est faite violer à Londrina, dans le sud du Brésil par quatre garçons qui lui avaient arraché ses bracelets. La conslusion de ce fait divers: les autorités s’alarment sur ce phénomène dangereux et viennent d’interdire le port des bracelets sexuels dans toutes les écoles de la ville de Rio de Janeiro.
La morale de l'histoire: la kill the messenger attitude a encore de beaux jours à prospérer...

Les professeurs et parents sont également vivement invités à prévenir les jeunes ados des risques liés à ces bracelets en toc. On n'est jamais trop prudents...

C'est vrai qu'ils ont l'air bein dangereux, ces jeux d'ados...

PS: Voila voila...J'essaie tant bien que ma de m'intéresser aux préoccupations de nos contemporains internautes...Je fais l'effort incomensurable de causer de trivialités fluos, tu le noteras. Et ma foi, ça donne surtout envie de retourner dans d'autres jungles, dans d'autres plaines de jeux, plus vives, plus fortes, plus folles, plus vraies. Ya estoy aqui pa' mas, en attendant!


mercredi 30 décembre 2009

Beach raquette



Round 09 over...
Dur de la battre, évidemment...

Feliz round 010!

jeudi 30 avril 2009

Nadie como tu





Aujourd'hui, 29 avril de l'An de Grâce 2009, c'est le 400 ème shot de tequila frappé que je te sers.

Depuis septembre de l'An 2006en effet, un chapelet ardent, hardi, de 400 messages de valeur inégale,
mais à la saveur aigre-douce, et que je sache,
pour autant,
à ce jour, inégalée.
Tu penses bien...

Et bien vois-tu, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.

Allez, un petit cliché pour la route quand même, sur la route, même.
Histoire de célébrer le prétexte.

Porque lo vales, parce que tu le vaux bien, porque, porque, porque...
No hay nadie como tu, lector, mi amor (anonimo)!

dimanche 8 mars 2009

Visite de Nicolas Sarkozy au Mexique

Bien que son programme officiel ne démarrera que ce dimanche soir, le Président de la République Française (voire même des Etats-Unis d'Europa, à ses heures), est arrivé au Mexique jeudi dernier, en compagnie de son agoraphobe de chanteuse mièvre de merde.

Il semblerait bien que le couple présidentiel se soit octroyé quelques jours de farniente près de Cancun, région Caraïbes du pays. Repos amplement mérité pour notre Moralisateur en Chef du Capitalisme Global Débridé (MCCGD- TR).
On ne peut qu'être ébahi par la maitrise, une fois de plus réaffirmée sous nos yeux transis, de cette symbolique politique Sarkozienne si particulière et délicate, en ces temps de râleries ineptes et fofolles de ce Bon peuple françois, qui s'oppose décidemment à toutes ces réformes-qui-rendent-heureux, le salopard.

Puisse notre grand Tlatoani (sorte de totem-dirigeant-grand timonier aztèque) se ressourcer dans les eaux limpides des lindos lagons et autres piscinas bonitas de la région, et convaincre ses hôtes du bien fondé de son étonnante philosophie politique:

TRA



VA


ILLER




PLUS




POUR


GA




GNER




PLUS


DE

POSSIBILITES



de GAGNER



PLUS


POUR

peut-être



GAGNER



PLUS

de possibilités



POUR....



samedi 7 février 2009

La bourde de Tom Cruise au Brésil

En déplacement à Rio de Janeiro avec sa famille pour la promo de son film nazillard « Valkyrie », Tom Cruise a tenu à saluer les journalistes présents en leur disant « Holà » et en concluant la séance de questions/réponses par un tonitruant « Gracias ». Le hic, c’est que c’est bien évidemment de l’espagnol et jusqu’à présent, c’est le portugais que parlent les Brésiliens… Sur de lui, l’acteur a continué en évoquant sa passion pour le pays qui lui serait venue en regardant des films sur la samba… et le tango ! Qui veut se dévouer pour dire à Tom Cruise que le tango vient de l’Argentine ?

Merci à Francis Elle pour l'info...

vendredi 30 janvier 2009

lamerike latine c est koi comme origine




"dans quel pays d'amerique latine parle t-on espagnol?"

"lamerike latine c est koi comme origine"

"sabatini jambes de salope"

"nichon meuf latina"

"c est ou l'amerique du sud?"

Voilà. Telles sont les "Top entrées" du Patxi's blog.
Ce sont ces quelques mots clés, tapotés laborieusement, ce mois-ci, sur un de ces millions de claviers anonymes, qui t'ont peut être amené jusqu'ici.

100% authentique/pour de vrai. Ademas...

Assez rarement, trop rarement en l'occurrence, je m'en vais inspecter le mouchard installé dans les contreforts de cette taverne, histoire d'avoir une idée de qui y vient, d'où, et surtout comment.
Des grosso merdo 90 visiteurs, chaque jour, une bonne cinquantaine passe le seuil directement, vient prendre un coup de Chicha avec moi, à peu près en conscience de ce que cela implique; ou sait à peu près ce qu'il cherche sur "l'Amérique latine".
Le reste, ça peut prendre des chemins pour le moins...biscornus.

Une fois ne sera pas coutume, je censurerai les entrées à caractère sexuel, de plus en plus loufoques, notamment venant d'une certaine partie du monde qui vit vraisemblablement une époque de restriction sexuelle patente et désolante, il faut bien le dire.

Oh et pis non tiens! En voilà au moins une: "échangisme Cuba bondage combien"

Sinon, à part ça, une question me taraude, chers ami-es et camarades de manifestations massives et déterminées:
"nikola sarkozy cé koi com origine?"

vendredi 17 octobre 2008

Go Voyages, sans moi





People of the sun, RATM


J'ai reçu un petit message qui, de prime abord, ne payait pas de mine et me sembla même des plus charmants.

Une gentille proposition pour diffuser un gentil article de votre gentil serviteur (on ne ricane pas, dans les rangs, petits saligauds! Je suis TOU-JOURS GEN-TIL!) sur un site "participatif", de "voyage et de découverte", qui a gentiment été apprécié par une JF bien sous tout rapport, qui fait honnêtement son travail, Claire C.

Elle ne se présente point, ni ne précise "d'où" elle s'exprime, de quelle position, pour qui; c'est à dire qu'elle avance à visage couvert, mais sans forcément en être consciente, ce qui lui est forcément, très vite, pardonné.

Bonjour,

commence-t-elle, ce qui est déjà gentiment apprécié de ce côté-ci de l'écran, en indécrottable représentant de la génération à la trentaine ringarde, au français courtois et formaliste, secte en déclin dont je suis partie prenante et un modeste activiste (à mon corps défendant parfois, je l'admets volontiers).

Bonjour, Claire, donc.

En découvrant votre Blog Amérique Latine, j'ai apprécié la qualité et l'originalité de vos articles ainsi que vos photos.

Alors là, une petite sucrerie d'entrée de jeu, je dis jamais non.
Flagornerie élégante n'est déjà plus flagornerie. Et puis, l'ego enflant à la vitesse du son chez le Patxi, de la part d'une forcément mignonnette anonyme, a fortiori, bah, on se méfie pas.

Elle a peut-être vraiment apprécié, me dis-je, en rosissant...


Je me permets donc de vous contacter car je souhaiterais vous associer à cette nouvelle aventure qu'est le lancement de notre site participatif dédié aux voyages.


M'associer?
Mais j'ai beaucoup de respect pour les initiatives associatives sérieuses, légitimes, dynamiques Moiselle...Que bueno!
Une nouvelle aventure? Mais j'adore ça les aventures, Claire, 'uando quiewes, 'onde quiewes mamita!
Un site participatif, tu veux dire un espace de mutualisation des savoirs, d'échanges horizontaux dont l'unique intérêt et but véritable est l'intérêt général, la construction émancipatrice et collective d'un Bien commun qui se situe hors de la sphère marchande, sur le Web? Un projet conséquent, transparent, alternatif mais anti-hippie car rigoureux, qui validerait mon intègre prurit idéologique constitué d'écologie politique mâtinée de saine Réaction (au sens de réac) de gauche?
Mais je signe tout de suite Claire, oukeskon s'ébroue tous les deux? Tous les trois, avec la stagiaire????Mmmh? Je signe ou donc?

Le site n'est pas encore ouvert au public, mais nous vous y donnons accès dès à présent afin de vous présenter le projet et de recueillir vos impressions. Il est uniquement accessible par mot de passe (login: xxx ; mot de passe: xxx) à l'adresse suivante: http://beta.tourvox.com

Afin de réaliser des essais avant lancement, nous nous sommes permis de reprendre votre article sur le Carnava Oruro. Celui-ci est bien évidemment associé à votre fiche auteur (que nous vous avons d'ores et déjà créé) que vous pouvez dès à présent personnaliser. Pour accéder à votre fiche auteur, je vous transmets votre login et mot de passe personnels à renseigner au niveau de l'espace Rédacteur : patxi / gogo XXX
J'aime ce ton d'initié que tu uses à mon endroit Claire...
Un code rien qu'à moi.
Mais c'est que vous avez tous prévu pour le confort de l'usager rédacteur participatif, ma parole. Vous avez déjà mis les photos, le message.
Reste plus qu'à cliquer en somme.
Et puis cet article sur le carnaval d'Oruro, ya pas à dire, mais c'est un bon choix. Je l'avais oublié cui-ci. Y'a pas à chier, comme disait mémé, mais j'écrivais drôlement mieux au début de cette aventure blogueuse...
'Agades un peu la chicha que je servais à l'époque:
Le plus beau Carnaval du Monde, c'est le Carnaval d'Oruro.
Voilà.Péremptoire. Limpide. C'est un truc flamboyant, fort, Oruro.
Ca souffre, ça prie, ça s'exalte, ça sue, ça picole, ça suinte, ça pisse, ça vomit, ça s'enroule, ça se bastonne puis ça s'embrasse, ça danse, putain qu'est ce que ça danse. Brut, des kilomètres et des kilomètres de pélerinage synchrétique et sautillant, jusqu'à s'incliner aux pieds de la Vierge du Socavon, la Vierge des mineurs qui grattent le filon à l'ongle et à la foi, comme à la fin du 19ème siècle.
Ils arrivent, s'inclinent. Transis.


Reprenons donc le message de Claire.

Qu'en pensez-vous ?

Mais du bien, Claire, que du bien...
Bien que le mot de passe proposé par vos soins, gogo, me laisse tout à coup songeur...Et commence même, pour tout vous dire, Claire, à m'inspirer une certaine méfiance, de dimension magique-superstitieuse, dont nous autres, les peuples primitifs de Gascogne, sommes encore largement tributaires...

Avant l'ouverture officielle, je souhaiterais savoir si je peux utiliser cet article ainsi que d'autres de votre blog afin d'enrichir notre site. Bien entendu, vous serez prévenu(e) à chaque fois que nous reprendrons un de vos papiers et / ou photo.

Alors là, le (e) entre parenthèses me fait carrément douter de l'avenir de notre relation charnelle, qui augurait pourtant de mémorables pages de ludisme enjoué et consentant.

Tu n'es peut-être qu'un fichu robot, Claire!
On m'aurait menti...
(...)
SOUPIRS
(...)


Enfin soit, s'il y a moyen, même robote, si tu passes par là...Bon bah je suis toujours ouvert. Même toute robote ou logiciel intelligent que t'y es.

Enfin tout de même, là, je sens le copy paste à plein nez. La méfiance croît-croît, quoi. mais bon, j'espère qu'il n'ya a AUCUNE entourloupe.

Cependant, j'ai besoin de votre autorisation pour cela, car je ne peux pas envisager de publier un quelconque article sans l'accord de son auteur. Un simple mail de confirmation suffira.

Ah oui, c'est tout simple finalement la protection des droits d'auteur et la propriété intellectuelle dans le fonds. Un simple mail suffit...Confort, commodité...
C'est l'époque...


Parallèlement au lancement du site, un jeu concours sur le nom du site a été lancé à l'adresse http://www.trouvezmoiunnom.com. Je vous invite à y participer, un week-end à Prague pour 2 est à gagner !


Putain Claire tu m'as pris pour un Gogo là ou quoi?
On n'est pas en marécages putassier ici, mince à la fin, il n'y en a suffisamment sur la blogotruc, de tapineuses prêts à tout pour un petit peu de gloriole et de tickets réduction, bons d'achat et autres carottes confites à l'eau de marché délavé?

Pour plus d'information, vous pouvez me joindre 01 53 32 46 03.

Bon, je note toujours ton téléphone, par éthique de la rencontre, on sait jamais.
Et puis cette histoire d'orifice robotique me tracasse depuis le fantastique Nanard de Spielberg, AI (artificial intelligence).
Une chatte robotique, c'est intriguant.

Suis au bord de céder là...

A bientôt.

Râââ...

Claire

re-râââ^...

QUE FAIRE, comme disait Vladimir Oulianov?

Après avoir formulé un refus poli auprès de RTL qui voulait faire son heure de show sur les expériences de Patxi, "vie d'ailleurs" et tout le toutim, je suis toujours aussi scrupuleux dans mes choix.
D'aucuns ancêtres, peut-être Tonton Patrick encore, diront que je peux parfois devenir hargneux voire sectaire.
Je ne pense vraiment pas, ni Patxi, ni la narrateur derrière.
Nous sommes même de bonnes pâtes, lui et moi, dans nos vies respectives.

Mais nous avons aussi la prétention de ne pas jouer selon toutes les règles qui nous sont imposées ces 15 dernières années de marchandisation et privatisation de tout l'espace public et de tous les champs des savoirs et de la culture; tout un tas de pratiques et de valeurs, au quotidien, que nous essayons de faire vivre, pas comme une contrition, mais comme un autre façon de vivre et d'être, osons lâcher le mot, heureux; valeurs qui ne sont pas toujours compatibles avec celles portées, au quotidien et de façon globale, stratégique, et donc puissante, par de grandes compagnies transnationales du voyage, de "l'entertainment" et du loisir de masse.

Car derrière Claire, travailleuse efficace qui a tout mon respect (et à la chatte robotique bien intriguante...j'espère qu'elle ne me lit pas la pauvre...), derrière ce site "qui n'a pas de nom mais un peu quand même", je me suis renseigné, il s'agit évidemment de GO Voyages qui s'est associé avec une grosse boîte du Web spécialisée dans l'intelligence économique sur le web, au service de Go Voyages.

Go Voyages, c'est mignon, la grenouille verte machin.
Mais c'est pas assez vert pour moi, vois-tu.
• Juin 2004 : Accor porte sa participation à 100% au capital de GO voyages.
• Juillet 2006 : Après Galileo, Sabre et Worldspan, intégration du GDS Amadeus au moteur de réservation de GO Voyages.
• Février 2007 : Base de données dépassant les 50 000 hôtels et proposant une offre très complète avec Accor, Best Western, GTA, Fast Booking et Hilton.
• Mars 2007 : Financière Agache - Private Equity, holding d’investissement du groupe Arnault, et CNP (Compagnie Nationale de participation Albert Frère) acquièrent GO Voyages auprès d’Accor aux côtés des fondateurs et dirigeants de GO Voyages, Carlos da Silva, Nicolas Brumelot et l’équipe du management.
• Janvier 2008 : Ouverture de la stratégie internationale de GO Voyages avec le lancement du site www.govolo.es, destiné au marché espagnol. Ce site affiche les rubriques «vol», «hôtel», «vol + hôtel» et «séjour», «location de voiture», «croisières» et «activités». GO Voyages compte lancer une dizaine de sites à l’étranger d’ici 2010.

Donc désolé, ce sera non.

Qu'on ne se méprenne pas. marre des amalgames ici.
Je suis prêt à participer gratos à plein d'initiatives originales, même à but lucratif, pour des PME ou boites de débutants, mais A VISAGE DECOUVERT.
Patxi is not a fucking gogo.
Je n'ai rien contre les entreprises en soi, comme je n'ai rien contre la loi de la gravité ni contre la kermesse du dimanche, par exemple.
Je constate même que nombre de chefs d'entreprise expatriées font plus pour faire vivre concrètement et dignement des milliers de famille de pays du Sud, comme employées-salariées, avec des protections sociales bien supérieures à leurs homologues locales bien souvent, par exemple, que, mettons, beaucoup de branleurs gauchistes "germano-pantins" qui ne sont que positions théoriques sur la Solidarité internationale, débat de bile stérile et sans couilles sur le Tiers Monde, les sans- papiers culs et une Free Palestine, à peu de frais, sans jamais rien FAIRE de concret pour leurs, nos frères sus cités, sans jamais se mobiliser réellement, ni jamais militer, ni FAIRE quelque chose de tangible dans la vraie vie pour ces éternelles "victimes" là.

Le problème n'est pas là.
Le problème, c'est le modèle de voyage et de civilisation induit par ce type de big business, de majors type ACCOR. D'un point de vue économique, écologique, social et culturel, leur impact est difficile à concevoir, il est pourtant énorme.
On en recausera ultérieurement car cela mérite davantage de soin.

Et puis depuis que Bernard Arnaud m'a piqué Salma Hayek, il est hors de question de collaborer avec ces gens-là.

Désolé, Mlle Claire, tu trouveras largement de quoi alimenter ton projet.
Ton site est déja fourni, gavé jusqu'à rabord de gens collaboratifs.
Y compris d'autres alléchés par le potentiel fréquentation d'un tel site, en millions de visite.
Je revendique le droit à dire mon petit non, à ma façon, en espérant que vous prendrez ce refus avec l'humour de circonstance...
Je reste avec mes quelques modestes visiteurs, qui savent ou ils mettent les pieds, supportant mes potions d'amour et de crasse.

Cordialement, et sans rancune,

Patxi

dimanche 31 août 2008

British nighclubs, British tourists, c'est pas terrible


Swedish VS British nighclubs, une vidéo qui en dit trop...

Ils aiment se battre.
Même, détendus, en voyage, en Amérique latine, ils aiment se battre.
Les Britanniques.
Surtout s'il y a des Fuckin Frenchies dans le coin.
Alors qu'on ne se moquait finalement que très peu, et plutôt gentiment, de leur goût pour le karaoké criard, genre les Beatles en hurlant "Long live UK! We're the best!", dans ce bar de cette petite ville touristique d'Amazonie.
Du coup, vu que c'était avec quelques amis autochtones (de fort petite taille), et 2 français plutôt "peace and love", vu que je ne suis pas vraiment "conçu", si tu veux, pour des sessions de castagne "cheap", comme ça, pour rien, avec des pros du genre, on n'a pas non plus insisté. Enfin, on a tout de même hurlé à la cantonade à quel point leurs filles étaient finalement bien laides, avant de déguerpir courageusement.

Un article sur le sujet ci-après.

Les British ne sont pas à une pinte près, ce n’est un scoop pour personne. Mais le rapport du Foreign Office publié ce mois-ci est accablant : arrestations, hospitalisations,viols et décès… À l’étranger, les sujets de Sa Majesté sontincontrôlables. Les Français aussi sont loin d’être des vacanciers modèles. Selon un sondage de l’agence de voyages Expedia, ce sont les pires touristes en Europe ! L’Espagne, première victime |
Les statistiques publiées par le gouvernement britannique révèlent que près de 5 000 de ses citoyens ont été arrêtés hors du Royaume-Uni l’an dernier, principalement à cause de l’abus d’alcool. Des groupes de jeunes, qui voyagent sans leurs parents pourla première fois ou enterrent leur vie de célibataire, sont responsables des délits commis. Le rapport du Foreign Office recense au total plus de2 500 arrestations en 2006-2007 dans les quinze pays pris en compte,plus de 3 000 décès et 100 viols. Le pays le plus touché par ces dérapages est incontestablement l’Espagne, avec ses 17 millions de touristes britanniques par an. L’an dernier, plus de 2 000 Brits y ont été arrêtés (une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente), et le pays enregistrait le plus haut taux d’hospitalisations (695),devant la Grèce (602) et la Thaïlande (324). De surcroît, 1 591touristes du Royaume-Uni sont morts en Espagne en 2006-2007 (+20 % surun an), et le pays compte un nombre record de viols signalés (29),devant la Grèce (28) et la Turquie (21). La liste noire du tabloïd allemand
La Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, Meg Munn, a beau mener des campagnes de prévention dans les pays concernés, notamment en Grèce,certains pays ont d’ores et déjà pris leurs précautions. Ainsi, leq uotidien allemand le plus lu, Bild, conseille ses lecteurs d’éviter les destinations les plus populaires des agences de voyages britanniques. Le tabloïd recense six « points noirs » : la baie de Palmaà Majorque ; San Antonio, à Ibiza ; Playa de las Americas, à Ténérife ;Ayia Napa, à Chypre ; Faliraki, sur l’île grecque de Rhodes ; etMalia, en Crète. Bild n’hésite pas à égratigner les touristes britanniques au passage : du binge drinking à la cuisine anglaise, en passant par leur mauvais goût vestimentaire et leur forme physique médiocre, tout y passe. Heureusement, le sondage d’Expedia livre une image plus flatteuse des vacanciers, en plaçant les Anglais en 2èmeposition mondiale des « touristes les mieux habillés » ! En revanche,l’enquête d’opinion n’épargne pas les Gaulois… Why is it that on ne m’aime pas ?« Comme en 2007, les français terminent bons derniers du classement européen », et « n°3 des pires touristes » au niveau mondial, constate le sondage d’Expedia, en se basant sur des critères tels que la politesse, la propension à la dépense et la tendance à se plaindre. Ledéfaut majeur des Français en vacances ? Ils restent persuadés que lalangue de Molière est universelle, et ne pratiquent pas la langue dupays visité ! Les Français décrochent la deuxième place à l’épreuve «manque de politesse », derrière les Américains. Enfin, ils raflent la médaille de bronze dans trois autres disciplines : « touristes qui se tiennent le plus mal à l’étranger », « touristes les moins populaires dans leur pays d’origine », et « touristes jamais contents » ! Pour sauver l’honneur de l’Hexagone, notons tout de même que les Français sont aussi « n°3 des voyageurs les plus ouverts aux spécialités culinaires locales » (pour la nourriture, ils répondent toujours présent!), et « n°4 des touristes les plus discrets ». Bref, les Français ont encore des progrès à faire et pourraient s’inspirer de certains de leurs voisins européens : l’élégance vestimentaire des touristes italiens est plébiscitée par 26 % des hôteliers sondés, loin devant les Français (13 %) ; et les Allemands sont partout reconnus pour leur propreté et leur maîtrise de la langue de Shakespeare. N’oublions pas le point commun partagé par les Français, les Allemands et les Britanniques : c’est dans cet ordre qu’ils sont réputés pour être les touristes les plus radins… Vivement la rentrée ! Sources : British behaviour abroad annual report 2008, Foreign &Commonwealth Office ; Etude internationale Expedia 2008 réalisée par TNSInfratest. 4,000 hôteliers interrogés dans le monde.

dimanche 24 août 2008

Le sport pour tous: tous les matches de football en direct!



Ami(e) expatrié(e), ami(e) insomniaque, fada de football, de basket et autres réjouissances transpiratoires, j'ai l'honneur de te présenter, en cette fin de Jeux Olympiques, ce site extraordinaire, d'origine espagnole et alimenté vaillamment par les immigrés latino-américains d'Espagne: Roja Directa.

TOUS les matches de TOUS les championnats de football importants y sont, mais aussi pas mal d'autres sports collectifs.
En direct, mais aussi immédiatement après, le résumé de tous les matches.
Il va de soi que tout y est parfaitement gratuit.
A nous les 6 à 4 UNAM-Chivas du championnat mexicain, à nous les 4-4 d'un Fla-Flu Brésilien, à nous les alley hoop de Lebron James sur la face de Delfino l'argentin!

Ça va très très loin cette histoire, puisqu'il y a même des vidéos de tous "petits" championnats nationaux disponibles...pas l'Albanie ni Aruba si tu veux, mais il y a même la D2 Brésilienne si on cherche bien. En ce moment, aux cotés des grosses affiches du jour, il y a la Gambrinus Liga en direct(CZE-République Tchèque): FK Viktoria Zizkov - FC Banik Ostrava, pour te donner une idée de la diversité de cette vaste foire du sport global!

Pour l'expatrié qui se rate souvent les grandes compétitions ou les matches d'équipe de France de rugby, de foot, de basket, ça peut vite tourner au culte du veau d'or.

Comme tout site sacré, je te demanderai de te laver les pieds et de procéder à quelques ablutions avant de t'y rendre.

Quant à ceux qui méprisent le sport, ses fans et ses amateurs, qui l'assimilent à la guerre, le réduisent au big business et ne comprennent pas ses racines et sa fonction populaire, et il y en a parmi les modestes lecteurs de ce modeste blog (y compris certains que j'aime beaucoup par ailleurs...y compris des dispensés ou des complexés du sport...), je vous dis la chose suivante: les larmes ne viennent pas du mouchoir. Assimiler le sport, le plaisir de le pratiquer ou de l'admirer, l'émulation-stimulation du sport à la compétition à mort, à la guerre, au fanatisme violent, est une impasse particulièrement débile.
Nous, les possédés par le démon de la petite balle orange ou noire et blanche, nous n'avons pas mousse dans la bouche et cet air dément.
Enfin, si, mais bon, elle n'est pas la même que la mousse blanche qui inonde la bouche des quelques brutes de stade.
La violence qui s'abat sur le football ne vient pas du football, de la même manière que les larmes de viennent pas du mouchoir.

Bons matches, carrajo!

samedi 9 août 2008

On s'en fout



On s'en fout.
Le sol martien est semblable à celui d'un désert chilien.

La sonde Phoenix a découvert que le sol de Mars près de
son pôle nord est semblable à celui du désert Atacama au Chili où seuls
des microbes parviennent à vivre dans des conditions extrêmes, ont
annoncé les scientifiques de la NASA.
Lundi, ces scientifiques avaient annoncé que la sonde Phoenix avait
découvert une substance chimique -le perchlorate- dans le sol martien
qui pourrait nuire à une possibilité de vie sur la planète rouge.
Or, soulignent ces scientifiques, le perchlorate est une substance
oxydante que l'on trouve à l'état naturel dans le désert d'Atacama. Sa
présence sur Mars n'est ni mauvaise ni bonne pour une vie potentielle,
ajoutent les experts de la NASA.

"Nous savons que les microbes peuvent parfaitement vivre dans des
contions d'oxydation, à Atacama", a dit Richard Quinn l'un des
scientifiques en charge de la mission Phoenix. "Il se pourrait que ce soit la même chose sur Mars. Nous ne le savons pas encore".

Par contre, ce qui est certain, et pour le coup on s'en fout PAS, c'est l'attaque de sales petits microbes motorisés qui vont nous pourrir le majestueux désert chilien d'Atacama avec leurs putains de 4X4 et autres cylindrées l'an prochain...

Putain le DAKAR 2009 arrive au Chili (et en Argentine)! Et, dans son sillage, de vilains nuages de gazole et de poussière sponsorisés, constituant une menace évidente aux fragiles écosystèmes locaux et à la dignité des villages traversés...

"Ah mais non, il y aura des distributions de cadeaux! Les gens sont contents qu'on les visite! En plus y a des projets humanitaires qui accompagneront le Dakar cette année, pour les villages traversés...", dira le benêt de service, idiot utile de cette foire au pognon qui me rend fort grognon...Le premier qui me vient avec ce type d'arguments, je lui claque son clapet à merde fissa, compris?

lundi 9 juin 2008

vendredi 23 mai 2008

Arrière Cuisine







Tu pourras le constater au fil de ces 257 messages, depuis que ce blogue existe, depuis le 1er septembre 2006: ce titre, «Amérique latine je me souviens», est un mensonge.

Propice au malentendu, ce "Je me souviens", qui sonne "vieux-voyageur-blasé-qu'a-d' la-bouteille-et-kva-se-sentir-obligé-dt'casser-les-couilles-avec-ses
-ptites-anecdotass-et-souvenirs-de-pétass-de-derrière-les-fagotass",
cette promesse mise en en-tête décevra le lecteur-voyeur, le chaland en quête de détails cristouillants, émoustatoires ou graveleulourds sur la vie de Patxi.

Car au final, dans cette modeste bodega, le patron peut aussi bien te servir des petits shots de chicha au goût sucré et nostalgique;
le patron peut te désaltérer à coups de logorrhées acides et superfétatoires, cheap mais honnêtes, sur le monde, la politique, les cultures, sociétés, personnages qui donnent vie (et quelle vie mes aïeux!), à ce très cher continent;
le patron peut même te forcer à prendre d'étranges potions indigestes;
mais finalement, dans cet antro, dans cette taverne ou t'attendent encore un stock de près de 13 000 photos pas encore publiées, et encore plus de petites chansons de merde récupérées sur radioblogclub.com, finalement, donc, très peu de service de cahouètes et d’assiettes à tapas sur mon monde à moi.

Peu d’épanchement de l’ego ici, peu de commentaires sur ma vie privée, sur ma vie professionnelle ou bohémienne, sur ma raison d’être, raison sociale, raison d’agir, rien sur les amis, les amours, les emmerdes.

Patxi, cet alter ego, cet autre moi, n’est point un ego tripper. Peut être est-il le fils caché, le fruit scandaleux d'une partouze triolique audacieuse entre Pierre Bourdieu, Gabriela Sabatini, et la fille de Jurgen Habermas (une très jolie étudiante berlinoise du nom de EVA...); ou Patxi serait peut-être tout autant une pure fiction, tout droit jaillie de l'imagination d'un petit handicapé Ariégeois qui n'a pu, jamais, entreprendre son grand viyage vers l'amérique; ou Patxi a-t-il été mis au monde après une session d'accouplement fulgurant d'Eric Cantona et d'une afroprostituta de Copacabana, à l'arrière d'un taxi, comme ça, à l'arrache, sans plus se soucier de Lénine ni de Maiakovsky. Tout cela à la fois.

Non point que je fasse ma chochotte, version faux cul de la vierge effarouchée, qui en fait des manières...mais c’est juste que je n’ai que de bonnes raisons pour garder mon anonymat et une certaine forme de...pudeur exhibitionniste.

Alors je me plie aujourd’hui volontiers a l’exercice qui plait tant au blogueur, le matage de nombril en partage, le narcissisme forcené, en mode narratif (qui sied si bien à notre époque de désenchantements collectifs et de repli frileux sur son petit périmètre bien balisé).

Après Patxi qui qui donc l'an dernier, aujourd'hui, faisons donc une visite dans l’arrière cuisine de ce blog.
Comment Patxi, qui peu a peu devient ton cousin d’Amérique en quelque sorte, prépare t-il ses petits cocktails et autres tord-boyaux?

Primo, chapitre techno : saches que j’avais jusqu'il y a peu, pour seuls attributs électroniques en ma possession, un vieux Compaq 2001 plein de virus, et un walkman cassettes Panasonic bleu criard. Autrement dit, un grand expert du millénaire (déjà crépusculaire) côté technologie et Web 2.0. Jusqu'à ce que mon fleurissant business de trafiquant d’armes me permette de vivre plus commodément et m’achète un joujou de meilleur acabit. Au même moment, je me suis mis à chercher une plateforme FACILE pour un naze de ma trempe. Et j’ai trouvé BLOGGER, de Monsieur Google. Et comme le disent les Madrilènes de leur bonniche équatorienne surexploitée, « j’en suis fort content ».

Deuxio, chapitre melo : un beau jour, un ami journaliste (bien connu désormais des cénacles parisiens), lors d’une de ses regrettées visites de courtoisie à ce que l’on est en droit d’appeler mon domicile conjugal (par ailleurs "de putamadre", j'en suis fort content également), me montra amicalement la voie : il me fit découvrir l’univers du « blogue ».
C’était en septembre 2006, il était déjà bien tard, dans tous les sens du terme; pensez-donc, je ne connaissais pas SKYBLOG ni même n'avais bien saisi le concept de blogue.
Les premiers émois, ce furent Tonton Patrick à Buenos Aires, la Tortue à Cuba, Radical chic, Big Bang Blog. Quel bonheur de découverte...Inoubliable. J'attendais ça depuis un bon moment, sans le savoir. Des gens malins, qui écrivent bien, sans se prendre trop au sérieux, avec un angle une personnalité, et qui écrivent de façon totalement désintéressée, pour le plaisir.

Car comme vous le savez, après 20 ans de concentration économique des arcannes et des alcôves de l’information, sous le joug de 5-6 grands conglomérats globalisés, il existe une demande stupéfiante d’information alternative de qualité. Que viennent en partie combler certains rares blogues d’excellente facture, comme ceux qui se trouvent recommandés, listés ici même.

Chapitre mélo-bis: C’est sous le coup de l’émotion due au départ d’un autre frère, avec qui nous avions fait les 400 coups au Mexique, que je me suis lancé à l'eau, avec ce message inaugural. Bien décidé à verser avec complaisance, moi aussi, dans le récit nostalgique. Bien décidé, enfin, à ne pas me contenter d'un projet velléitaire de plus, voué à se diluer dans les affres du quotidien et d'un rythme urbain connement frénétique.

Mélo, oui: par le passé je me trop souvent déçu, trahi moi même, en rompant brutalement mes petits auto-pactes solennels en étant, systématiquement, incapable de tenir plus de quelques semaines ces petits carnets de note, carnets de bord, lors de ces années d'existence en Amérique du Sud et au Mexique. Ces carnets qui n'avaient d'autre but que de fixer quelques bribes de mémoire, pour moi même, pour le vieil homme au seuil du départ, pou le futur, une trace, pour après la vie, avant de tout mettre au feu.

Tant de choses, tant de moments fondateurs, tant d'évènements essentiels tombent dans les oubliettes, dans les cachots à recoin de nos pensées, de nos vies. Ce qui fait partir du processus de mémoire, qui fait partie du cheminement, aussi, l'oubli nécessaire du grand, du petit, et vogue la galère.

Mais cette fois, je voulais partager quelques uns de ces fragments, et m'y tenir.
M'y tenir, me tenir à la régularité avec ce blog, avec discipline et plaisir. En bandant, en chantant, mais avec soin et besogne, à vrai dire.

Et accessoirement éviter ces longs silences, l'épreuve indicible de ces pénibles blancs auxquels tout expatrié de retour est soumis, quand les amis et familles te donnent une minute pour répondre à la tant redoutée et compréhensive interpellation: "Alors, c'était comment?" et le terrible: "Alors y sont sympas les bananias?"

Cahpitre cuarto, le rationale, l'angle choisi de ce blogue:
RATIONALE
1- PATXI, cet alter-ego en transhumance latinoaméricaine, pose de temps en temps son balluchon. Le rituel est alors immuable: il s'assoit, prend un verre de Chicha, du pâté. Et des rides. 2- Un jour, dans un de ces moments extatiques, il découvre son stock de photos oubliées. Et l'existence même du support appelé "blog". Il décide alors de verser avec complaisance, lui aussi, dans le récit nostalgique. C'est qu'il a compris qu'une bonne partie du voyage initiatique se joue au moment du "retour"... 3- Ni journal de bord ni étalage "égotico-anecdotique": surtout, des fragments, épars, des petites saillies, rétrospectives. 1 photo, 1 commentaire, tel une petite rasade de Chicha. Des souvenirs, mi-bandants, mi-chiants, aussi, sur ce que l’Amérique latine a à nous dire, d'elle-même comme de nous-mêmes. 4- Les photos et vidéos de ce blogue, sauf mention contraire, sont personnelles, donc protégées par les Inviolables et Redoutables Lois du Copyright de Patxi.

Quinto : el tono : J’abhorre tout particulièrement ce ton si conciliant et démagogue envers son lectorat, pleutre, faussement consensuel, façon "bon sens près de chez vous", propre a la majorité des blogues. Syndrome de facilititis aiguë, dont nous crèverons tous. Je préfère ce qui est lourd, exigeant, pas fun, pas cool, je préfère les tacherons, les laborieux, les écrits qui palpitent, qui croient encore à l’émancipation personnelle et collective. Aussi parfois suis-je lourd à lire, et je l’assume parfaitement.

Je n’ai jamais cherché le chiffre, sinon j'aurais parlé de Claudia Cardinale qui fiste Paris Hilton. Mais j’ai à la fois l’envie de plus en plus nette et résolue de faire connaître cette méconnue région du monde.

On m’a dit de me mettre sur Tecnorati, sur Wikio. On vient de passer 50 000 visites comptabilisées, un wikio machin, categorie DIVERS qui pointe en position 480 et pico.

Quel sens donner a ces dérisoires paramètres, mais qui m'intéressent tout de même ?
Combien de personnes viennent lire ce blog en souhaitant se frotter au continent?
Si j’enlève les amis, les sisters, si j’enlève les rencontres accidentelles…
Que je vois sur mon petit joujou en bas à droite : mots clés : évidemment, nichon, grosse bite, Patxi (le chanteur pour minettes sans tempérament)...fesses latina...coke + colombienne + mexicaine +défonce, ou "comment parler espagnol", comment + trouver + bonheur"... de quoi y perdre ses petits. Bien difficile de trouver la bonne interprétation.

En gros, Tonton Patrick fait en 2 semaines le nombre de lecteurs que j'ai eu en deux ans.

Reste-t-il vraiment des gens qui trainent? J'veux dire, des vrais gens?
Combien de régiments?

Je mets moi-même très peu de commentaires ou je passe, mais suis content d'échanger quand le temps le permet.

Sachant que seuls 4% des 2 millions 3 de français expatriés sont en amérique latine, ça fait pas beaucoup directement intéressés par le soja du Paraguay u le conflit colombien. En fait, j'ai vraiment l'impression qu'en Belgique, Suisse, France, grosso modo, on nana dans le fond rien à branler de ce qui se passe en amérique du sud, en amérique centrale, dans les caraïbes...Et ça me chafouine au plus haut point.

sexto ou par là, le tempo: Quant au temps passé, en gros c'est deux fois par semaine, la nuit, à la chandelle. Parfois au grand dam de bobonne...C'est du "un jet-une fulgurance", selon l'humeur du jour. Sauf pour parler du Mexique ou de sujets qui me tiennent particulièrement à coeur, qui ne sont pas forcément possibles à verbaliser tout cour, encore moins à la va vite.

Je poursuivrai ce billet, je dois filer pour l'autopsie du criminel contre l'humanité, contre nous tous, Marulanda.

Pour finir: Patxi, cet alter ego, né au Mexique comme en terre gasconne, se joint à moi pour vous dire que nous sommes bien content que tu passes, de temps à autre (surtout toi là, au troisième rang, avec les couettes)le seuil de notre modeste bodega.

Une tournée de chicha pour toi, amie, ami, famille, camarade!

lundi 5 mai 2008

Didier Barbelivien, la voix des sans-voix

Didier le Tibétain.

On a enfin trouver L'Artiste national qui saura trouver les mots, le ton, la mélodie juste, ce talent brut de coffre qui saura redonner voix aux sans-voix et autres damnés de la terre.

Cette chanson, c'est du Franz Fanon Popcore, We are the world version 2008.

Il me tarde à présent d'écouter le prochain opus "engagé" du Poète Sarkophile en hommage à toutes les victimes de la révolution conservatrice néolibérale de ces 25 dernières années: les Haïtiens, qui n'ont en ce moment pour toute alternative à la faim et à la hausse des prix qu'émeutes désespérées ou fuite en embarcations surchargées, au péril de leur vie, pour rejoindre les Etats-Unis; une autre chanson sur les Boliviens des entreprises de textile d'El Alto qui bossent 12 heures par jour pour 2 dollars 50, boliviens dont l'espérance de vie est toujours de 56 ans, pour info; un tube en hommage aux paysans massacrés, déplacés par les paramilitaires colombiens du département d'Antoquia, avec la passivité complice du Président Uribe, histoire de planter des milliers d'hectares d'huile de palme; un hit sur les migrants illégaux d'Amérique centrale et du Mexique qui meurent en traversant le désert pour arriver en New Mexico ou dans l'Arizona, l'Eldorado post-moderne.

Il me tarde vraiment...IL fait partie du combo, du package "droits de l'homme" promis pendant la campagne de 2007, ce troubadour de merde aux sentiments et aux élans fumeux, sirupeux, dégueux?


mardi 1 avril 2008

samedi 16 février 2008

Le Dakar en Argentine, selon Brave Patrie


MACHINE GUN!



L’Argentine a déjà demandé son rattachement à l’Union Africaine, qui se fera d’abord avec du scotch (les Malouines devraient rentrer facile dans le Swaziland, qu’il n’est plus rentable de réparer).


Dans la vie, plus tard, quand je serai grand, j'veux faire "Brave Patriote".

Juste pour ce panache là et pour tout le reste.

En cette période de récession annoncée, rien ne fait plus plaisir que de voir affichée à la Une des journaux une success-story économique. C’est ce que viennent de nous offrir les organisateurs du Paris-Dakar, en annonçant que le plus grand rallye africain aurait lieu l’an prochain en Argentine. L’attribution d’un indice P-D de 1 à la longue république sud-américaine récompense trente années de réformes audacieuses, qui ont hissée celle-ci au niveau de l’état africain lambda.


Peu d’événements sont aussi révélateurs du niveau de vie d’un pays que l’organisation d’un rallye motorisé. A la notable exception du Monte-Carlo, largement surfait, ils prennent en effet tous place dans de magnifiques terres sauvages, où la loi de la jungle le dispute aux œuvres sociales de la police locale pour faire de chaque faux-pas une chausse-trape potentiellement létale.


Si la course commençait à s’essoufler après 29 éditions - contrairement à Thierry Sabine qui lui semble n’avoir pas pris une ride - le changement de terrain relance son intérêt sportif : pour couvrir 6000 km de pampa en ligne droite sans rentrer dans un pudu, il faut des nerfs d’acier. La proximité de l’Argentine avec les principaux pays producteurs de cocaïne devrait toutefois être d’un grand secours aux concurrents.
Les retombées économiques du rallye 2009 sont en revanche moins faciles à estimer : la faible densité de la population patagone rend peu probable la présence d’un public prêt à pousser ses petits sur la piste pour mieux apercevoir les pilotes. Adios los pesos.
Les espoirs du PIB argentin reposent donc sur l’ingéniosité légendaire du général Aussaresses, qui a soumis à l’armée un projet de spectacle célébrant son glorieux passé : s’il n’y a malheureusement pas de Lac Rose à Buenos Aires, il devrait toutefois être possible de teinter à nouveau les eaux du Rio de la Plata avec le sang des dissidents hélidroppés.
Et comme au bon vieux temps, ça devrait plaire aux investisseurs.

vendredi 4 janvier 2008

Les échanges Sud-Sud, c'est 'achement mieux


Viande Bio du Sud d'exportation (frontière Colombie-Venezuela)




L'Amérique latine est en passe de devenir le fournisseur mondial en viande dite "hallal".

Tu l'auras prestement saisi.
C'est la Rubrique "on s’en fout".


Et voila comment que j'te lance 2008 moi.
Et si tu suis pas ce rythme coupé-décalé à la Congolaise, vete de aqui, ya.
Bon, pour ceux qui restent, alors, on fait le point.


Le Brésil et l'Argentine, qui ne peuvent exporter ni aux USA ni au Canada (normes plutôt strictes), se sont tournés vers ce marché pour le moins lucratif: le monde arabe. L'Algérie, par exemple, a importé massivement cette année pour faire face à la forte demande liée au mois du ramadan. L'Egypte n'est pas en reste, ni les pays du Proche et du Moyen-Orient. Si ces nouveaux marchés attisent l'intérêt des pays d'Amérique latine, la question du caractère hallal se pose toujours autant.

Ces pays se sont plaints par le passé, souvent à juste raison, des petites entourloupes dans les échanges commerciaux avec les fournisseurs européens. Les échanges Sud-Sud avec les "frères" latinos-américains allaient forcément être plus transparents, radieux, justes, respectueux de la tradition religieuse et du contenu des contrats. On en est même à 3 Sommets AMLAT-Afrique du Nord. Le monde multipolaire peu à peu en marche.

En lisant mon quotidien algérien favori (...genre...), j'apprend que l'Association brésilienne des industries exportateurs de viandes (ABIEC) semble très, trop bien informée sur les principaux fournisseurs de l'Algérie. On peut se demander où elle a obtenu les chiffres qui démontrent tout son intérêt pour le marché algérien. Sauf qu'en ce qui concerne l'abattage hallal non conforme découvert ces derniers mois, elle préfère ne pas engager sa responsabilité.

A défaut d'un constat sur le terrain, le journal a sollicité les abattoirs brésiliens Sadia, Minerva, Marfrig, Independencia. A l'heure actuelle aucune information précise vérifiée physiquement ne permet de confirmer ou d'infirmer l'existence de faux hallal en provenance de ces pays, mais il semblerait tout de même que ce soit bien le cas.

Doutes et interrogations amplement justifiés quand on sait, par exemple, qu'un bureau de contrôle installé au Brésil (Islamic Dissemination Centre for Latin America) délivre des certificats hallal pour des viandes importées d'Argentine, d'Uruguay, de Brésil, comme ça, avec un tampon, comme à l'école, au pied levé, sans disposer de véritables acrificateurs musulmans, de "contrôleurs hallal" certifiés dans ces pays.
Si ça se trouve même que c'est un petit cochon qui fait lui même le tamponnage du coquillard/certificat. T'imagines comment c'est pas cool du tout...

Alors je m'adresse aux importateurs Hallal du Maghreb, notamment, dont le courrier des lecteurs inonde ma boite mails: bienvenus les gars. L’amérique latine, la terre de la falsification de putamadre, des DVD et GUCCI pirates, des télénovelas copiant Hollywood copiant Bollywood copiant Marcel Carné, des tubes de Cumbia reprenant et adaptant Francis Cabrel (la quiero a morir...), et désormais la terre des certificats HALLAL signés à blanc et envoyés par fax à des abattoirs musulmans, situés à des centaines de kilomètres, sans présence effective et permanente de sacrificateurs musulmans, mes amis, l’amérique latine vient de vous planter son premier coup de dard.

Ah la la, quels canaillous ces dépuceleurs en série de latinos...

C'est dire si le Sud est dans le Nord (7 millons en France même), le Nord dans le Sud (oligarcas on les appelle par là bas), et vice et versa.
Je le jure oualalaradim.

mercredi 7 novembre 2007

Correa n'aime pas les smashing pumpkins


Citrouilles éclatantes dans ta face


USA in Ecuador

ON S'EN FOUT: Les fonctionnaires équatoriens privés de Halloween.
Merci Reuters pour l'info.


Le président équatorien Rafael Correa, qui est par ailleurs un Président de gauche remarquable, a interdit aux fonctionnaires de célébrer Halloween mercredi, exhortant son peuple à observer les fêtes nationales plutôt que d'adopter des traditions étrangères.

«Les institutions publiques n'ont pas le droit de célébrer Halloween», a-t-il expliqué à la radio. Avant d'ajouter: «Nous avons nos propres festivités, qui sont magnifiques.»

Dans la perspective de ma visite officielle à Quito, la semaine prochaine (que ce merveilleux peuple andin attend avec cette ferveur dévorante et cette passion toute dévote qui le caractérise), et afin de ne point créer d'incident diplomatique avec mes hôtes, même si je les sais conciliants à mon égard, j'ai malgré tout immédiatement demandé à ma femme (une personne par ailleurs nettement émancipée), de me découdre les citrouilles de tissu qui flanquent mon attaché case et autres souvenirs adhésifs proto-gaëliques qui pourraient bien être sur-interprétés et assimilés à du fun mercantiliste made in USA (bien que ce ne soient que de vieux autocollants d'Irlande). Je tâcherai également de me limer davantage, on n'est jamais trop prudent, mes dents miterrandiennes (époque de la Francisque), d'aplatir ma coiffe Draculienne et de m'entourer de collaboratrices à la peau bien mate, non vampiriennes. Quant aux bonbons pour les gamins, qu'ils aillent se faire foutre. Point d'équivoque avec les corréistes...
Je débarque en bonnet, poncho et kena.

Correa n'aime pas les Smashing pumpkins.
Faut dire, ils sont un peu envahissants.

dimanche 28 octobre 2007

On s'en fout: les élections en Argentine



Boaf...
On s'en fout car il s'agit d'une simple formalité.
Pas de campagne, pas de programme, pas de souffle, pas de mobilisation, pas de débat.
Une pingouine en remplace un autre...

Pour tous les rêveurs qui veulent à tout prix croire que l'avenir de la gauche européenne et de sa rénovation se jouent à Caracas, à la Paz ou Buenos Aires, allez voir un peu le niveau des débats. Ca donne envie de se taire et de voir de plus près...

Sur Libé, une synthèse bien intéressante.


«Kirchner ne perpétue pas les idées péronistes, mais le clientélisme»

Juan Manuel Palacio, spécialiste de l’Argentine.
JEAN-HÉBERT ARMENGAUD


«Péroniste» : ainsi se présente dimanche à l’élection présidentielle argentine, avec toutes les chances de la remporter, Cristina Fernandez, l’épouse du chef de l’Etat sortant, Néstor Kirchner. Péroniste, une allusion à Juan Domingo Perón, qui a gouverné le pays entre 1945 et 1955 – puis, quelques mois avant sa mort en 1973. Juan Manuel Palacio, directeur du Centre d’études latino-américaines de l’université San Martin de Buenos Aires, explique pourquoi le «péronisme» est toujours politiquement revendiqué.

Que représente Perón pour les Argentins aujourd’hui ?

C’est une sorte de mythe nationaliste, mais, à l’époque, après la crise économique mondiale qui suit le krach de 1929, Perón n’est que l’expression d’un mouvement de fond que l’on retrouve dans d’autres pays, comme le Mexique et le Brésil. Dans ces pays-là aussi, la crise des années 30 provoque alors l’arrivée au pouvoir de «populistes» qui, en résumé, imposent un Etat interventionniste, lequel doit se mettre au service des secteurs les plus défavorisés. Le phénomène est même mondial, il touche aussi les Etats-Unis avec le New Deal de Roosevelt. Après son élection, en 1945, Perón défend un modèle qui incorpore la classe ouvrière au système. Pas seulement symboliquement : il généralise de nouveaux droits, à l’éducation, à la santé, il instaure les congés payés… Avec son épouse, Eva Perón, il donne le droit de vote aux femmes. Il tient un discours anticapitaliste, mais sans attaquer systématiquement les élites économiques dans les faits : Perón dit vouloir dépasser la lutte de classes par une «alliance» de classes. Et l’Etat doit organiser cette alliance, le protectionnisme économique, le développement industriel, les syndicats… Finalement, l’Etat et le «mouvement» péroniste doivent se confondre, ne faire qu’un. Sur le même modèle, le PRI, le Parti révolutionnaire institutionnel a gouverné durant soixante-dix ans au Mexique… Perón, lui, est renversé par un coup d’Etat en 1955, après avoir voulu «péroniser» toute la société, l’Eglise, l’armée etc. Tout le monde n’a pas adhéré à son discours nationaliste et anticapitaliste. Mais ses réformes ont tout de même profondément marqué le pays. Il y a, encore aujourd’hui, une sorte de reconnaissance inconditionnelle sur la «question sociale».


Je vais souvent au cimetière dans les villes que je visite...

Malgré le coup d’Etat qui le renverse et l’oblige à l’exil, il reste présent ?

Il s’exile [en Espagne, ndlr], mais demeure omniprésent sur la scène politique. Après son départ, l’Argentine entre dans un cycle où alternent les gouvernements militaires et d’autres plus «démocratiques». Mais cette démocratie est toujours surveillée par les militaires, qui, de toute façon, interdisent le parti péroniste. Du coup, quand il y a des élections, depuis son exil, Perón appelle à voter blanc et insiste sur le manque de légitimité de cette démocratie. Ainsi, paradoxalement, ce sont les militaires qui auront contribué à renforcer le mythe péroniste… Finalement, il est autorisé à rentrer, remporte les élections de 1973, mais meurt [à 78 ans, six mois plus tard]. Sa femme, Isabel, lui succède et dirige un gouvernement inepte renversé en 1976 par la junte militaire.

Est-ce la fin du péronisme ?

Après le retour de la démocratie, en 1983, c’est le Parti radical qui gouverne, mais, manque de chance, il va payer la crise économique des années 80, le super-endettement, l’hyperinflation, un phénomène qui n’est pas propre à l’Argentine… Du coup, le «péronisme» fait son retour, avec Carlos Menem, dans les années 90 : une sorte de «néopopulisme» qui touche aussi le Pérou avec Alberto Fujimori ou le Brésil de Color de Melo. Un péronisme paradoxal qui doit gérer alors… les privatisations et le désengagement de l’Etat. Aujourd’hui, nous en sommes un peu là, depuis l’arrivée au pouvoir de Néstor Kirchner [en 2003] et la très probable élection de sa femme, Cristina, dimanche. Ces deux-là ne perpétuent plus «l’idéologie» mais seulement les réseaux clientélistes locaux qui permettent encore au «péronisme» de se maintenir au pouvoir.

samedi 22 septembre 2007

Rugby paillard, rugby jacquard


Patxi en Irlande, au bord du précipice

Encore un pari perdu par Shane Murphy et Paul Mac Dermott, feckin brillant Irish lads. Once again, we kicked your ass, ya, wankerrrs!



Paillard's Paquito dans ta gueule

Mais sinon, à part ça, c'est quoi tout d'un coup cet engouement putassier et "consumming oriented" pour le rugby ? Dans les stades comme sur ces putains de stupid blogs? C'est quoi ce public de tricoteuses, de nerds à bibliothèques, de VIP dispensés de sport qui vont désormais au stade comme on va à la tea-party? C'est quoi ce jambon, dis moi, excellent Benjamin, c'est quoi ce Guy Moquet speech?
Ou kessont les bandas? Ou kessont les grognasses qui s'appellent Mirentxu, Pascale ou Valérie, taillées comme des échafaudages en parpaing, putaing, et qui jouent vaillamment au XIII?
Ou kissont les bérrrrets rouges, la pisse, les bérrrrrets verrts? Ou qu'il est Echeverry, putaing? Ils me l'ont mis où le rugby du coin dans ce tournoi, connaud? Oukilé Paquito?

Facil, pero cierto: Rugby paillard, Rugby jacquard, on est sans nul doute à un point de retournement.
On savait déja, avec VSL, que la tauromachie devenait hype, mais tout de même, je pensais pas que le rugby serait atteint à ce point...

C'est sans doute pour celà que l'Ireland's Call continuera de nous éblouir et que Landsdowne road ne mourra jamais. Cet univers là ne se laissera pas vendre pour une tranche de Madrange ou de néo-droite qui sied à son époque rance et paillettes.
Ireland died, long live Ireland.

Match sobre des petits qui ont fait le métier. Soulagement.
Match tout naze du Stade de france. Point d'étonnement.
Pour les prochains, n'importe où au Sud de la Loire, pero por favor, ya...
Bons commentaires sur Sud Radio, une fois de plus, que je conseille aux expatriés du Sud du monde.