lundi 31 août 2009

Sur la route



Prendre la route...

Je veux dire LA prendre, littéralement.

Quoi de plus glougloutant, mes frères, je vous le demande,
oui je vous le demande, mes biens chers frères,
que de prendre à nouveau la routeet les chemins de traverse...

samedi 29 août 2009

Les cités d'or

3 photos, 3 capitales latinas.

Sauras-tu les reconnaitre?







Nan!!! Yé déconne, j'en ai rien à carrer de tes réponses.
On n'est pas chez Tata ici: pas de jeux, pas de fil rouge, pas de cadeaux bonus dans ce boliche. Juste des shots de chicha bien frappée. 'Tendiste mano?







2 capitales

mardi 25 août 2009

Plouf 2



Pérou. Don d'ordinateurs. Du gouvernement.
A des enfants. Indigenas.
Tout écrit et programmé en anglais.
Y a pas d'électricité.
Dans ces communautés.

Plouf.

Compris?

Allez vas, on va jouer a plouf cette semaine.

Et autant le signaler d'emblée: les ploufs sont pas l'apanage des gouvernements locaux ou nationaux, loin de la...Les pires viennent bien souvent des "bonnes et genereuses intentions" de certains acteurs égarés de la solidarité internationale.

Jouons donc a plouf...T'en as bien vu et connu des ploufs toi, non, dis?

Perú regala laptops a niños indígenas en zonas donde no hay electricidad

Las autoridades peruanas repartieron 2.656 ordenadores portátiles a niños de 73 comunidades indígenas asháninkas de la región de Junín, sin tener en cuenta que 50 de estos lugares no cuentan con energía eléctrica, publicaron hoy medios locales.

“Es verdad que la mayoría de esos pueblos no cuenta con luz”, admitió el presidente regional de Junín, Vladimiro Huaroc, cuyo Gobierno distribuyó los aparatos junto con el Ministerio de Educación de Perú, según el portal de internet del diario El Comercio.

Al advertir la situación, Huaroc prometió que a mediados de octubre invertirá 200.000 dólares para comprar 100 paneles solares, dos para cada una de las comunidades asháninkas que aún no tienen energía eléctrica.

El presidente regional de Junín indicó que su Gobierno está “gestionando más laptops (computadores portátiles) para todos los escolares de primaria de las zonas más pobres de las provincias andinas y de la selva central”.

El Comercio apuntó que muchos de esos pueblos carecen de energía eléctrica y recordó otro caso en el que el presidente peruano, Alan García, entregó 68 computadores portátiles a escolares de una región sureña de Huancavelica, pero éstos tenían las baterías estropeadas y estaban configuradas en inglés (...)

dimanche 23 août 2009

Plouf!






C'est l'histoire d'un petit pont de bois.
Une passerelle, à vrai dire.

Depuis des années, les villageois, pour traverser le fleuve, doivent marcher, marcher, marcher encore, louvoyer, contourner, se débrouiller pour passer de l'autre côté...

Trop c'est trop. Depuis des années, les communautés riveraines plaident, en vain, pour la construction de cette modeste et importante infrastructure qui, évidemment, changerait d'un coup d'un seul la vie du quidam...

Un maire, élu sur un ticket d'opposition au régime en place (par ailleurs de plus en plus autiste et autoritaire), récemment élu, décide de s'atteler à ce vieux chantier, cette vieille et énorme dette envers le bon sens, béante, évidente.

Mais au pays de Candy, ou tout le monde est gentil, les autorités officialistes, au pouvoir dans cette région et dans l'ensemble du territoire national, ne l'entendent pas de cette oreille. Il est hors de kwe'tion que le maire prenne cette initiative, puisse marquer des points de sympathie et capitalise dessus.
Il n'est pas permis, dans ce pays, que l'opposition puisse construire des pistes d'alternatives, aussi embryonnaire soient-elles.

Il faut tuer dans l'oeuf toute velléité de ce type.

Aussi, le Gouverneur régional annule fissa les crédits déconcentrés en question, et clame haut et fort: NOUS, les gentils, assumerons la construction de ce pont, car ce n'est plus la compétence du maire de toute façon, nous ferons mieux et plus vite, et puis verrez bien comment qu'on va faire un truc bonito de chez bonita y familia.

Ainsi, le chantier s'engage, en un temps record (selon les normes locales...soit moins de 6 mois...), il est bouclé, prêt à l'inauguration, afin de bien démontrer que le Grand Manitou Rouge et ses partisans aux commandes dans les régions lave plus blanc, plus mieux, plus fort, "plus buenissimo".

Certains riverains ont pourtant noté quelques failles, et alerté les autorités "compétentes", ce qui est rare en ces terres anesthésiées...
Mais trop tard: la sono est louée, les bus sont réquisitionnés, le Gouverneur aux aguets, les fanions installés, les 2000 posters affichés...

On y va!

Le jour de l'inauguration, moultes familles, amas de casa et leurs joyeuses ribambelles, tous plus ou moins récipiendaires irréguliers mais conquis des sacs (littéralement) d'aide "gouvernementale", sont convoqués, par cars entiers. Reggaeton, discours lénifiants sur les avancées du Proceso-Processus de changement en cours dans le pays, métaphore facile sur la rivière, le pont, la pêche etc, critiques acerbes et fort menaçantes au Maire, et un petit direct live glorieux sur toutes les radios et télés locales.

Et céti pas que la passerelle, en plein milieu du discours de Mr le Gouverneur...Bon, tu as vu les photos, pas la peine de te faire un croquis en 3 D.

Et de s'effondrer lamentablement, le ptit pont de bois, et Yves Duteil avec, lui aussi maire UMP d'une jolie bourgade officialiste mais tout cela nous éloigne du quai.

10 blessés légers.

Comment vous dire...C'est par trop symptomatique, représentatif d'un certain bordel ambiant qui, avec le temps, peut devenir tout à fait plaisant...

Les Aztèques avaient déjà ébloui les conquistadores par leurs ponts levis, suspendus, mécanisés, sophistiqués.
Au pays de Candy, le visiteur est lui aussi a son tour conquis, ébloui par le brio de ce gâchis permanent...Tout comme, sans doute, est-il grave impressionné par la quantité de boue merdeuse et gluante qui peut sortir a diario, a hue et a dia et meme pres de chez toi, depuis les tuyaux des gouvernants endogènes deguises en socialistes rouges a casquette...Gesticulatis + velleitum= enculatum...

samedi 22 août 2009

Là-bas





Equateur





Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas

Là-bas
Faut du coeur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L'or est à portée de tes doigts
C'est pour ça que j'irais là-bas

N'y va pas
Y'a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi

On a tant d'amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir

Ici, tout est joué d'avance
Et l'on n'y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né

Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J'oublierai ta voix, ton visage
J'ai beau te serrer dans mes bras
Tu m'échappes déjà

Là-bas
J'aurai ma chance, j'aurai mes droits
N'y va pas
Et la fierté qu'ici je n'ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N'y va pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas

Je te perdrai peut-être là-bas
N'y va pas
Je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m'as pas laissé le choix
N'y va pas
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N'y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n'imagine pas
N'y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C'est pour ça que j'irais là-bas
N'y va pas
On ne pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N'y va pas
C'est pour ça que j'irais là-bas

N'y va pas...

lundi 17 août 2009

Confusion

Selon les toutes dernières informations, et selon toute vraisemblance, le Venezuela nage et se débat dans la plus complète confusion idéologique...

La preuve par l'image.









Nietzsche disait que les vraies révolutions avancent sur les pas des colombes.
On ne les entend pas.

Hugo Chavez vocifère, ses gesticulations cachent mal le gâchis.
La Révolution n'a pas eu lieu, n'a pas lieu, et je ne peux me contenir de rire à chaque fois que je croise un de ces sympathiques mais dépités touristes partis, le temps d'un été, combiner playa et visite des avancées du "proceso" bolivarien...La piqure de réel qu'ils se sont tapés, sous le ciel abandonné...

Partout nous assistons à la saturation des valeurs qui ont fondé le XVIIIe et le XIXe siècle : le travail, le progrès et la raison.

Quelle est cette nouvelle société ?
Un monde moins économique, plus médiatique, plus hédoniste et "émotionnel".
Un monde à casquettes.
Le Venezuela a, pour une fois, beaucoup "d'avance" en ce sens...

Un peu de Che pour la forme, un zeste de télénovela anesthésiante et transformatrice de moeurs, un soupçon de Jésus Christ sacrificiel, de Yankee-isme aigu pour le show time...

Et pour aouter à ce bordel ambiant, des Robert Mérou...

vendredi 7 août 2009

C'est l'espoir





« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir ».
André Malraux


C’est l’espoir, c’est l’espoir,
c'est lui, au final, qui nous tient.

C’est l’espoir.

L’espoir qui la tient,
cette puta de Tepito,
baffouée pour 30 peso mexicano,
cette cholita d’El Alto,
expoitée pour 30 boliviano,

L’espoir qui la tient,
cette sifrina d’Altamira,
refaite pour 30 placo venezolano,
cette indigena de Valle del Cauca,
séquestrée pour 0 peso colombiano.

L’espoir, de s’affranchir, de sa cellule,
Réelle, mentale,
Totale, partielle,

L’espoir, de s’en,
Sortir,
D’en, sortir.

Emancipée, libre, enfin libre.

C’est l’heure du grand départ, qui approche,
et c’est à eux, que je pense,
leurs visages, leurs voix, leurs belles histoires, comme les moches,
eux qui palpitent, souffrent et dansent,

en faisant la malette,
facile, quand on a un billet retour,
facile, d'être un nomade-tapette,
facile, de prêcher le beau le bien l'égalité l'amour,

j'y pense,

toutes celles et ceux qui abritent, en eux, arrosent,
chaque matin, au petit jour,
bien avant nous-autres,
ce petit plant d’espoir qui est là, en germe,
et qui les tient.

L’espoir qui le tient,

Cet ouvrier patagon,
Qui rebouche la route, avec ce qu’il peut,
Qui replante la haie, avec ces outils de feu,
Qui chaque jour à la tâche, à la tonce, s’attelle,
les troupeaux, les marmots, les rosiers, impeccables, de Mr Benetton,
pour quelques pièces, de laiton,
c’est bien peu, mais c’est mieux,
que rien,
vaurien !

L’espoir qui le tenait,
Ce gamin, des rues,
Qui se roule, dans le verre pilé,
Que l’on pend, pour un regard biaisé,
Par les couilles,
Lui qui rêvait, d’un établis, d’une formation,
D’un toit, de débrouille,

Crèves,
Vermine !

L’espoir qui le, qui la tient,
Ce militant, tuméfié, isolé, croupissant dans son cachot de Puno,
Cet ingénieur, humilié, chômeur, futur sans papier, au départ de Quito,
Cette épouse de, femme du Senor-Doctor, enfermée, dans son studio d’enregistrement, coincé entre la bibliothèque de livres jamais lus et le billard trop peu usé, son dernier caprice, une chanson, avant la rechute, la déprime, derrière les murs, les gardes, les fils barbelés électrisés, de son pavillon privé, dans sa rue privé, dans sa vie privée, de tous, de tout sauf de bibelots.

Cette infirmière, dévouée, de Tacuba,
cette anthropologue, enragée, de la Sierra Maestra,

L’espoir, de l’abuelo qui se souvient de ses espoirs,
de l’enfant seul qui ne verra pas son père,
parti presser du pamplemousse,
tous ces allers sans retours si ce n’est via Western Union,
tous ces allers sans retours si ce n’est dans une boite en carton.

On ne renonce pas à l’espoir comme on renoncerait à ses rêves d’impossible, car il nous, il les tient tous ces hommes qui luttent et qui souffrent et que j’ai croisé sur la route.

C’est l’espoir
et la faim,
d’égalité,
et la soif,
de dignité,
qui poussa des esclaves pardos, morenos, mulatos, negros, à rejoindre les armées libératrices de Bolivar, de Sucre, d’Hidalgo, de Morelos.

C’est l’espoir
et la faim,
d’égalité,
et la soif,
de dignité,
qui continue d’attirer des gens du monde entier, pour une deuxième chance, des déclassés, méprisés, qui retrouvent une fierté, un projet, un avenir, loin, loin.

La volonté n’existe pas, chimère des chimères, sans l'espoir.
La force sans espoir est friable, monnayable, méprisable.
L'amour sans espoir fait pitié à voir.
L’amour sans espoir se change en chose morte, périssable.


Ça ne meurt pas, et à la fois c’est dangereux.
Car à force d’espoir, ça peut te rendre fou, tout ça.

Mais sans espoir, t’es tout seul, fissa,
jamais te sens-tu,
aussi seul.

L’espoir, la esperanza, qu’on tient et qui nous tient, même en pleine détresse, car l’on sait depuis fort longtemps, depuis les penseurs grecs, juifs, maures, que la moelle la plus exquise est dans l'os le plus dur.

La souffrance use l'espoir et la foi, nous dit Albert Camus et son Homme révolté.

Mais c’est bien ce sublime courage des perdants, des vaincus, des ravagés de l’ajustement structurel, des broyés du populisme néolibéral, des trompés, des coculs des fausses promesses d’un illusoire homme nouveau chavisto-bolivarien, castro-communiste, kennedo-capitaliste,
ALBA et ALLIANCE du progrès,
ce courage, cet espoir,
C’est bien cela, qui est proprement admirable.

L’espoir est cet instinct, ce très bel instinct, qui nous tient, qui nous tient.

mardi 4 août 2009

La loi des "délits médiatiques" en discussion au pays de Chavez



Je ne comprends pas bien tout ce raffut autour du projet de pénalisation des "délits médiatiques" au Venezuela...Voir ci-après ledit projet de loi, histoire que tu te fasses une idée. Tu verras, c'est assez primaire et compréhensible.

En bon juriste je vous le dis: ces articles 3 et 4 ont la précision, la sophistication requises pour rentrer dans l'histoire des conquêtes progressistes universelles.

Tout à fait exemplaire même.

"que atenten contra la paz social, la seguridad e independencia de la nación, el orden público, estabilidad de las instituciones del Estado, la salud mental o moral pública, que generen sensación de impunidad o de inseguridad y que sean cometidas a través de un medio de comunicación social".

C'est d'une redoutable précision et ça ne laisse pas DU TOUT craindre aucun espace d'interprétation arbitraire, abusive, politisée au pays de Chavez, ou tout le monde est gentil...

La Justice Vénézuelienne ces 10, ces 40 dernières années même, a toujours su faire preuve de diligence, impartialité, indépendance. J'ai décidé de lui octroyer toute ma confiance. Je vous suggère d'en faire autant...

Et puis ces 34 radios, prochainement 150 de plus, qui ont été retirées des ondes, cela augure un mieux-disant culturel, en substitution (type TVES, la chaine publique qui a remplacé RCTV, que même les chiens errants à moitié borgnes des places Bolivar du pays se refusent à mater...) de très haute tenue. Si, si, on va en bouffer au Venez du reportage sur le boucher du coin qui nous tanne sur l'invasion Yankee imminente...Vive la TV CO-MMU-NAU-TAIRE alignee sur le PSUV-le parti Chaviste.

RRRraaaaaaaaah lovely, les JT de TVES, Canal 8, Vive, Avila, Catia TV, de bonnes grosses odes à la gloire du Grand Manitou, yabon, j'en veux encore, au nom du Peuple et du Poder Popular, miam, voila qui construit les bases d'une Vraie alternative.
Alternative media à ces certes Chiens de capitaines d'industrie véreux reconvertis opportunément en producteurs de télé et radios qui, effectivement, sont illégitimes. On s'est tellement habitués à les laisser squatter le spectre radio électrique que cette mesure en est d'autant plus intriguante...

Décidément, cette loi est bienvenue. On s'enfonce encore un peu plus.

Je l'approuve donc, et mon avis compte evidemment beaucoup dans ce debat venezolano-venez. Il n'y avait, face à ces vrais enjeux de fonds, sans doute qu'un lâcher de Diosdado à pelage rugueux, et cette adroite couverture tout en doigté, pour mener à bien ces sans doute nécessaires réformes...

Je sens que, de part et d'autre, on va bien se marrer dans les mois à venir avec cette nouvelle législation là.

Et sinon, en France, on va encore mieux: on ne parle pas DU TOUT des incitations à la haine, de la peur comme machine industrielle à décerveler, à soumettre, à anesthésier ou des problèmes de santé mentale induits par l'exposition régulière au Figaro, à TF1 ou RTL...Car ce sont des phenomene sde masse qui n'existent tout simplement pas.

Au moins, Chavez met une fois de plus ses grosses bottes de llanero mal embouti là ou ça fait mal...

Pour le reste...Lis juste cette loi. Tu sens pas un truc un peu...non? Là, quand même?
Non, même pas? Ah. Bon. Tant pis...Ca va se voir quand meme...


ARTÍCULO 1.
Objeto de la Ley: Esta Ley tiene por objetivo prevenir y sancionar las acciones u omisiones desplegadas a través de los medios de comunicación que puedan ser constitutivas de delitos; ello con el propósito de lograr el equilibrio y la armonía entre los derechos a la libertad de expresión y la información oportuna, veraz e imparcial, y el derecho a la seguridad interna de los ciudadanos, de conformidad con las disposiciones contenidas en la Constitución de la República.


ARTÍCULO 2.
Concepto de medios de comunicación: A los efectos de esta ley se entiende por medios de comunicación social, aquellos aptos para transmitir, divulgar, difundir o propagar, en forma estable y periódica, textos, sonidos o imágenes destinados al público, cualesquiera sea el soporte o instrumento utilizado.


ARTÍCULO 3.
Sujetos activos: Pueden incurrir en la comisión de los delitos previstos en la presente ley, las siguientes personas:

A. Los dueños y cualquier otra persona que ejerza cargos directivos en medios de comunicación impresos, televisivos o radiofónicos, tanto de naturaleza pública como privada.

B. Productores Nacionales Independientes, periodistas, locutores, conferencistas, artistas y cualquier otra persona que se exprese a través de cualquier medio de comunicación, sea éste impreso, televisivo, radiofónico o de cualquier otra naturaleza.


ARTÍCULO 4.
Definición de delitos mediáticos: Constituyen delitos mediáticos, las acciones u omisiones que lesionen el derecho a la información oportuna, veraz e imparcial, que atenten contra la paz social, la seguridad e independencia de la nación, el orden público, estabilidad de las instituciones del Estado, la salud mental o moral pública, que generen sensación de impunidad o de inseguridad y que sean cometidas a través de un medio de comunicación social.


ARTÍCULO 5.
Divulgación de noticias falsas: Toda persona que divulgue a través de un medio de comunicación social, noticias falsas que ocasionen una grave alteración a la tranquilidad pública, pánico en la población, la hubieren mantenido en zozobra, que haya alterado el orden público, que hubieren producido un perjuicio a los intereses del Estado, será castigada con una pena de prisión de dos a cuatro años.

Se aplicará la misma pena a la persona responsable del medio de comunicación social.


ARTÍCULO 6.
Manipulación de noticias: Toda persona que manipule o tergiverse la noticia, generando una falsa percepción de los hechos o creando una matriz de opinión en la sociedad, siempre que con ello se hubiere lesionado la paz social, la seguridad nacional, el orden público o la salud mental o moral pública, será castigada con una pena de prisión de dos a cuatro años.

Se aplicará la misma pena a la persona responsable del medio de comunicación social.


ARTÍCULO 7.
Negativa a revelar información: El director, gerente, editor o responsable del medio de comunicación social que se niegue a revelar la identidad del autor de la emisión o artículo periodístico publicado bajo seudónimo o en forma anónima, cuando ésta le hubiere sido requerida por el Ministerio Público, será castigado con una pena de prisión de seis meses a dos años.


ARTÍCULO 8.
(No aparece en el proyecto original)


ARTÍCULO 9.
Coacción mediática: Los propietarios, directivos o responsables de medios de comunicación social que empleen éste para amenazar, intimar, coaccionar o de cualquier otra manera infundir un temor a otros, serán castigados con pena de prisión de uno a tres años.


ARTÍCULO 10.
Omisión voluntaria de suministrar información: Los propietarios, directivos o responsables de medios de comunicación social que de manera voluntaria e injustificada, se negaran a informar sobre hechos o situaciones cuya falta de divulgación constituya una lesión al derecho a la información consagrado en el artículo 58 de la Constitución de la República Bolivariana de Venezuela, serán sancionados con prisión de dos a cuatro años.


ARTÍCULO 11.
Instigación: El que por cualquier medio de comunicación social, realizare publicaciones o transmisiones destinadas a promover la guerra, la violencia, o el odio u hostilidad entre sus habitantes o colectividades, en razón de su raza, sexo, religión, nacionalidad, ideología, o militancia política, será sancionado con pena de prisión de dos a cuatro años.

Con igual pena serán castigados los responsables o directivos del medio de comunicación social que publiquen o transmitan estos mensajes.


ARTÍCULO 12.
Obstaculización de actividades de medios de comunicación: Toda persona que obstaculice o impida, por coacción, violencia, amenaza, engaño o soborno, el libre funcionamiento de cualquier medio de comunicación social, público o privado, lesionando el derecho a la información veraz, oportuna e imparcial del cual son titulares todos los ciudadanos, será castigada con pena de prisión de uno a tres años.


ARTÍCULO 13.
Exenciones de responsabilidad: Los responsables de los medios de comunicación social no incurrirán en los delitos previstos en la presente ley por los comentarios emitidos por aquellas personas que participen accidentalmente en transmisiones en vivo, que incluyan la intervención del público, siempre y cuando se le advierta al emisor del mensaje que pudiera estar incurriendo en violación de las leyes.

También estarán exentos de responsabilidad penal los responsables de los medios de comunicación social, respecto de las opiniones emitidas por los parlamentarios en el ejercicio de sus funciones, de conformidad con lo establecido en la Constitución de la República Bolivariana de Venezuela.


ARTÍCULO 14.
Sanciones accesorias: En caso que el responsable de un medio de comunicación social sea condenado por medio de sentencia definitiva firme por la comisión de un delito mediático, quedará suspendido como responsable del medio de comunicación social en cuestión durante el tiempo que dure el cumplimiento de la pena. Por igual tiempo quedará inhabilitado para desempañar cargos directivos en otros medios de comunicación.

De tratarse de un productor nacional independiente como sanción accesoria a la pena impuesta por la comisión del delito mediático o comunicacional, se le revocará el certificado que lo acredita como tal.


ARTÍCULO 15.
Publicación de la sentencia condenatoria: El juez de la causa, ordenará que la decisión definitivamente firme, recaída en un caso relacionado con la comisión de un delito mediático sea publicada en una sola oportunidad, a costa del condenado y en lugar preferencial en la página editorial del medio impreso o difundida en horario estelar a través del medio de comunicación en que se hubiese cometido el delito, dentro de los siete (7) días siguientes a su remisión. Esta publicación o transmisión debe realizarse sin comentario, apostilla, intercalación o cualquier otra especie de comentario.


ARTÍCULO 16.
Otras responsabilidades: Las sanciones establecidas en la presente Ley, no excluyen el ejercicio de las acciones administrativas que procedan contra el medio de comunicación o sus responsables, de acuerdo con lo dispuesto en la Ley de Responsabilidad Social en Radio y Televisión, Ley de Telecomunicaciones y demás leyes que rijan la materia.


ARTÍCULO 17.
Remisión: En todo lo no previsto en la presente ley se aplicarán las disposiciones contenidas en el Libro Primero del Código Penal, y en cuando al procedimiento se aplicarán las normas del Código Orgánico Procesal Penal por ser éste el cuerpo rector en el procedimiento penal.


DISPOSICIÓN DEROGATORIA
ÚNICA. Se derogan todas las disposiciones contempladas en otras leyes que colidan con la presente ley.

samedi 1 août 2009

Je suis partie parce qu'on ne vit qu'une fois

Je suis partie parce qu'on ne vit qu'une fois, nous dit Fanny, par ici.

Il est très touchant, ton billet. Il sonne très juste.
Il va vite devenir une référence, pillé jusqu'à la moelle, Fanny du 32.
Car tu touches au cœur, à l'aorte, tu vises le petit nerf, le noeud gordien (encore d'autres métaphores organiques à deux pesos, ou t'as ton compte là?)

Une référence, car tu as trouvé les mots bleus, les mots qui manquent, comme ça.
La musette, l'inspiration, quelque chose s'est passé.
C'est si joli, ce petit damier cousu main que tu nous as fait là...

Il est tellement bien qu'on passe outre le fait que tu siestes avec le frèrot, même, c'est dire...

Tu vas voir. Tous les exilés volontaires y retrouveront leurs petits, et s'empresseront de le partager, ce texte.
Certes, ils le feront très indirectement et mine de rien, avec leurs proches restés au pais. Mais ils le feront.

Je le sens, je le sais.

Je ne te cache pas que de mon côté aussi, toutes ces "expatriations", pour reprendre la terminologie MAE-MFE-MMA, finissent par altérer mes "fondements identitaires" pour de bon (comme tendrait à la prouver cette photo de ma personne il y a quelques années)...



NB:"Se sentir chez soi, partout???", ah ah, mais pauvre con que t'y' es, Patxi, yana même pas de la garburrrrrrrrrrrre pardi là ou tu vas!!!T'y as pensé à comment que tu vas faire, cong, pour tenir le coup sans ton pâté et ta garbure? Et même pas de gésiers confits? non plus? Et pas de rrrru'by nan plus?????Wankilééé putaing...Chapeau, moi j'peux pas, chai pas comment tu fais..."