mercredi 25 février 2009

Puisqu'ils sont jeunes et cons









Un gros fuck à Pablo le Gaucho, estafador de primera, qui a amplement pillé son compatriote H.Casciari sur ces trouvailles et "inspiration", le cabron!
Vafanculo, culon!


Les étrangers sont nuls, particulièrement les latinos.
Et jeunes par dessus le marché. Si jeunes.

J’ai lu, une fois, que l’Argentine, c’était « pas mieux, pas pire que l’Espagne ».
pas mieux, pas pire. Juste, plus jeune.

Le « Système Chien » est à ce propos tout à fait adapté pour calculer l’âge et par la même avoir une idée du "caractère" des pays. Depuis que nous sommes gamins en effet, on nous explique que pour savoir si un chien est jeune ou vieux, il fallait multiplier son âge biologique par 7.

Ainsi, pour les pays, il suffit de diviser leur âge par 14 pour avoir une idée de leur correspondance humaine. T’es pas convaincu, guey ? Quelques exemples révélateurs qui te permettront de saisir un peu les irrédentes identités de ces nulos d’étrangers.

Argentina est née en 1816. Elle a donc 193 années.
Divisé par 14, Argentina a donc 13 ans et demi. L’âge d’or de la teen-pintade, quoi. Volontiers grognasse, rebelle, elle s’accouple et s’encanaille à tout va ; grande gueule, Argentina n’a pas de mémoire, répond sans réfléchir, conduit sans permis…Elle est aussi pleine d’acné. C’est sans doute pour ça qu’on l’appelle la cave à grains (ou grenier) du monde. Telle est l’Argentine.

Presque tous les pays d’Amérique latine ont le même âge qu’elle, et, comme c’est souvent le cas dans ces contextes pré-pubères, il y a des petits gangs.

Argentina fait partie du gang(ounet) du Mercosur.
Pour résumer, ce sont ces 4 ados qui ont ce groupe de rock, là, au coin de la rue du bas. Ils répètent dans un garage : ils font beaucoup de bruit, braillent plutôt fort, se la ramènent dès qu’ils en ont l’occasion (de concerts G20 en G77), et n’ont pourtant jamais sorti un puto disque. Entre eux, comme dans tout groupe de rock (rappelles-toi les Guns N’ Roses), il y a de sérieuses asymétries et bisbilles: entre les gros, Axel-gentina Rose et Slash Brazi’ou, notamment, mais aussi avec les petits, Parabellum-gay et Uru-supergay.
Mais peu ou prou, ils grandissent et apprennent à jouer, ensemble, malgré leurs différences de culture musicale.

Uru-supergay est un ado argentin en modèle plus réduit, et un poil (mais un poil - de rital d’ailleurs- un poil seulement) moins arrogant que sa voisine Argentine (alias la pintade, tu suis ?). Il vit surtout en ville, mange de la bidoche bien saignante au goûter et a su être généreux et peu regardant envers les créances pourris de nos successifs Maires de Nice.

Paraguay, comme chacun sait, doute de son identité. Avec un nom pareil, on ne le serait pas moins. Il se gave de soja transgénique, tous les matins, là, qui flotte dans son bol de Benco ; il sait pas nager, vu qu’il a jamais eu ni vu la mer ; et semble tout à la fois piteux et ravi d’être chaque année le vainqueur de concours du pays le plus corrompu de la région. Il joue au football étonnamment bien au regard du peu de moyens mis à sa disposition par ses parents alcoolos. Il est désormais sous curatelle, ré-éduqué par un curé rouge, ce qui est cocasse et semble l’amuser assez.

Brésil prend confiance. De plus en plus content de lui, sûr de sa réputation de chaleureux hôte de maison, c’est bien lui qui organise les plus belles fêtes, lui qui est toujours et éternellement ce petit ado beau gosse, optimiste et aventureux, joyeux et prometteur, métisse et sexy, malgré toutes les merdes et autres violences qu’il se met dans le nez et dans l’estomac, et malgré cet accent inimitable qui le rend si différenTCHI de ces autres petits copains.

Venezuela, qui commence à avoir ses petits nichons qui pointent, est sur le point de rejoindre le groupe pour faire les chœurs. Elle pète déjà bien plus haut que son cul. En fait elle veut se baiser Brésil, qui a déjà 15 ans et un dard impressionnant. Seulement, mal éduquée par des années d’argent de poche donnée abondamment et sans contrepartie, par une de ces « maman-copine » irresponsable (rentre pétrolière oblige), gâtée pourrie par des années de « facilisme », aigu, de vice, tenace, de corruption, délétère, d’égoïsme consumériste forcené et de frivolité légendaire, elle est méprisée par ses voisins qui n’en ont qu’après son bassin (de l’Orénoque) et son arrière train.

Enfin, ce sont des enfants ; un jour, ils grandiront.

Le Mexique aussi est un adolescent, mais avec une forte ascendance indienne. D’ou son air parfois profond, complexé, moins enclin au rire sonore; il ne fume pas, même pas un innocent pétard comme le reste de ses petits amis qui ne savent pas, par ailleurs, s’il est au final inscrit au teen club d’Amérique du Nord, Centrale ou des Caraïbes. Ou s’il fait du fayotage dans les trois mondes, anglo-saxon, espagnol, indien.
Il préfère en tout cas fumer du peyotl et traine avec USA, qui est un attardé mental de 17 ans dont le principal hobby consiste à attaquer violemment des gamins de 6 ans, morts de faim, sur d’autres continents.

Un autre gang est constitué des pays d’Amérique centrale, dont tout le monde se fout pas mal, ce qui les rend d’autant plus hargneux et imprévisible.
Honduras, Nicaragua, El Salvador, Belize, Guatemala, n’arrêtent pas de coucher entre eux, de se battre, de s’échanger, de se disputer, de se remettre ensemble, plus par habitude et proximité que par goût particulier. Une véritable telenovela, en somme. Ils sont enclins à l’homicide joyeux et aux complexes envers Mexique, USA (bizarrement), mais aussi envers Costa Rica, qui est cette belle jeune fille de 17 ans, plantureuse, proprette, qui fait habilement la cour à tout ce qui est blanc et fait bling bling depuis son plus jeune âge. Sans armement, elle est la seule de la région à se soucier de son environnement. Cette particularité fait se pâmer ses cousins occidentaux et se marrer les voisins.

Le Panama est atteint de mongolisme au plus haut degré et s’entend donc très bien avec l’attardé mental sus-cité. Dans sa chambre, il entrepose de la Hi FI détaxée, de la came colombienne et des dollars de divers trafics internationaux. Il a renié ses origines colombiennes pour mieux les maltraiter. Depuis qu’il n’est plus sous curatelle yankee, on s’inquiète pour son avenir. Ses voisins ont pitié de lui.

Un autre gang est constitué des pays andins, on l’appelle la CAN Gang (communauté andine des nations). Colombia est l’ado neurasthénique (à tendance squizo) de la bande ; difficile à contrôler, capable de fins, délicats, merveilleux élans de solidarité, de talent, de créativité dans tous les domaines, des beaux arts à la production agraire ou il excelle, capable de générosité aimable, comme de sortir son canif et dépecer toutes ses peluches, pirater les ordis de l’école, vider les comptes de ses parents et voisins, massacrer toute forme de vie dans le quartier, écouler ses stocks de chamallows en poudre, quand le besoin se fait sentir. Bref. Il a, plus que tout, besoin de la présence affective et conciliatrice, douce et rassurante, de ses petits amis s’il veut se dépêtrer de ses problèmes chroniques et se retrouver enfin en paix avec lui même. Parce que sa thérapie « participative » avec USA, bah elle a pas fonctionné du tout : depuis 2000, elle a coûté 6.000 millions de US $ en assistance économique et milit…euh, psychosociale j’veux dire. Pour des résultats pas terribles.

L’Equateur est un petit être chétif qui veut exister, mais il a bien du mal à percer. Il est sympathique, mignon tout plein, mais chante faux, car il a changé chaque année de tuteurs légaux, rendez-vous compte…ce qui l’a passablement traumatisé. Il est côtier, de la vallée, montagnard, ce qui est beaucoup pour le petit être en devenir qu’il est.
Le Pérou est bien plus vieux que ce qu’il prétend, et à observer de plus près son regard, on commence quasiment à croire en la réincarnation. C’est le plus fin des gourmets, qui hésite encore entre tradition et modernité. Mal fagoté, démodé, selon ses copains, il aspire cependant à un peu plus de considération eu égard aux incroyables efforts qu’il fournit à l’école comme à la maison. A ses yeux, l’avis des autres prime plus que tout, parfois au détriment de sa propre auto-estime. Il picole grave et bouffe de la chair de lama dès que son papa espagnol, plutôt bourru, a le dos tourné.
La Bolivie picole tout autant, notamment de la chicha, qu’elle cache un peu partout, sous ses jupons colorés notamment, tout comme ses boules de feuilles de coca qu’elle mâchonne sans cesse. Elle aussi indienne, elle est du style taiseux et renferme des secrets complexes et parfois assez sombres. Enfant battue, exploitée, pillée, elle en a tiré beaucoup de dignité, beaucoup de rage accumulée, aussi, qu’elle expulse en dansant, fêtant tous les dieux et villages et fêtes patronales possibles. Elle parle plusieurs langues et pisse debout.

Le Chili est étriqué et moderne, vivant et glauquissime. Il joue tout seul dans son coin, à l’heure de la récré. Il se sent supérieur, le fait savoir, ce qui a le don d’agacer ces camarades de cour. Pour reprendre Desproges, selon une récente statistique de la SOFRES, sur cent personnes qui se masturbent devant une carte du Chili, une seule parvient à l'orgasme. Mamie vit souvent chez lui, ce qui n’est pas propice à son émancipation sexuelle. Quant on lui parle de son passé compliqué, Chili préfère botter en touche et demander comment tu trouves les déserts et la pampa doudou dis-donc. Mapuche, quels mapuches ?



A l’autre extrême, on a la Chine millénaire: si on divise ses 1.200 ans par 14, ça nous donne une dame de 85 ans, conservatrice, qui sent le pipi de chat, qui mange du riz toute la tournée parce qu’elle n’a pas assez pour se payer des fausses dents. Elle a un petit-fils de 8 ans, Taiwan, qui lui rend la vie impossible. Elle est divorcée depuis pas mal de temps avec Japon, qui est un vieux dégueulasse. Japon s’est mis en ménage avec Philippines, qui est toute jeune, toute conne et toujours disposée à tout type d’aberration en échange d’argent.

Ensuite il y a les pays qui viennent d’avoir leur majorité et sont de sortie avec la BMW de papa. Par exemple l’Australie et le Canada. Ces deux pays sont typiques de deux qui ont été élevés sous la bienveillance de papa Angleterre (et maman France pour le deuxième), avec une éducation stricte et policée, et qui font les foufous, aujourd’hui. Australia est une merdeuse-pendeja de 18 ans et deux mois qui fait du topless et baise avec l’Afrique du Sud. Canada est un beau garçon, gay émancipé qui est à tout moment sur le point d’adopter le Bébé Groenland et former une de ces familles alternatives qui sont à la mode.

France est une divorcée de 36 ans, plus pute encore que les dindes, mais très respectée sur le plan strictement Professionnel. Elle est l’amante sporadique d’Allemagne, un camionneur plutôt riche qui est marié avec l’Autriche. Autriche sait qu’elle est cocul, mais elle s’en fiche. France a un fils qui s’appelle Monaco, qui a 6 ans et est bien parti pour être pédé ou danseur, ou les deux à la fois.
L’Italie est veuve depuis bien longtemps. Elle vit en prenant soin de Saint Marin et Vatican, deux fils catholiques identiques aux jumeaux Flanders. Italia a été mariée en secondes noces avec Allemagne (la relation n’as pas duré; ils ont eu la Suisse, tel un souvenir honteux) mais désormais elle ne veut plus rien savoir des hommes. L’Italie aimerait être une femme comme la Belgique, avocate, indépendante, qui met des pantalons et parle politique avec les hommes droit dans les yeux (tout comme la Belgique fantasme parfois à savoir comment préparer les spaghettis).
L’Espagne est la plus Belle femme d’Europe (possiblement la France lui fait de l’ombre, mais elle perd en spontanéité à utiliser tant de parfum; et son hygiène est parfois négligée). L’Espagne se ballade souvent à poil et quasiment tout le temps bourrée. En général elle se laisse baiser par l’Angleterre, pour ensuite porter plainte.
L’Espagne a des enfants un peu partout (quasi tous de 13-14 ans) qui vivent très loin.
Elle les aime beaucoup, mais ça la dérange que ces enfants, quand ils ont faim, passent un moment, une saison à la maison et ouvrent le frigo.
Une autre qui a des enfants à la dérive est Angleterre. Great Britain sort en bateau, se culbute des pétasses et au bout de neuf mois apparait une nouvelle île quelque part dans le monde. Mais ils ne sont pas en franc désaccord: en général les îles vivent avec la mère, mais Angleterre leur donne à manger.
Ecosse et Irlande, les frères d’Angleterre qui vivent l’étage au dessus, passent leur vie bourrés, et ne savent même pas jouer au football. Ils sont la honte de la famille.
La Suède et la Norvège sont deux lesbiennes de 39, quasi 40 ans, qui ont de beaux corps en dépit de l’âge et ne prêtent attention à rien ni personne. Elles baisent et elles travaillent : elles sont diplômées du supérieur en « quelque chose ». Parfois elles font un trio avec la Hollande (quand elles ont besoin d’un pétard, surtout), et parfois elles rendent fou Finlandus, qui est un type de 30 balais, totalement androgyne, qui vit seul avec maman, dans un très vieil appartement, non meublé, et qui passe sont temps au téléphone sans fil avec Corée.
Corée (du Sud) vit de mieux en mieux, même si elle est constamment préoccupée par le sort de sa sœur schizoïde. Elles sont jumelles, mais celle du nord a pris du liquide ammoniaque quand elle est sortie de l’utérus maternel, et elle en est restée complètement stupide. Elle a passé son enfance à tripoter des flingues, et à présent qu’elle vit toute seule, elle est capable de tout.
USA, l’attardé de 17 ans, la surveille beaucoup, pas tant par crainte véritable que par souci de récupérer ses joujous, notamment ses pistolets.

Israël est un intellectuel décadent de soixante deux ans qui a eu une vie de merde. Il ya quelques années, le camionneur Allemagne n’a pas vu qu’Israël traversait la rue, et il se l’est rentrée dedans, la trainant sur plusieurs millions de mètres. Depuis ce jour, Israël est devenu tout fou. Désormais, au lieu de lire des livres, elle passe sont temps à tirer des trucs, balncer tout ce qui lui passe par la main à Palestine, une fille qui lave le linge dans la maison d’à coté.

Iran et Irak, c’étaient deux cousins de 16 ans qui volaient des motos et revendaient les pièces détachées, sans plus ; jusqu’au jour où ils ont volé une pièce à une moto de USA, et leurs affaires se sont arrêtés tout net. Aujourd’hui ils mangent leurs crottes de nez.

Le monde de la rue allait à peu près bien comme ça.
Jusqu’au jour ou la Russie s’accoupla, sans se marier, avec Peretroiska, et ils ont deux douzaines d’enfants. Tous chelous, certains mongoliques, d’autres paranos. Tous chelous.

Bref, tu l’auras compris, les pays latinos sont jeunes encore. Les autres, défraichis.
Les étrangers sont nuls, décidemment.

PS : Camarade lecteur, je suis ouvert à toute proposition pour le chapitre France, qui commencerait par : « la France est une femme d’un certain âge qui… »

dimanche 22 février 2009

Carnaval, bacchanales!


Musica!!!!!!!!!!!!!!!!!!!













Une redite de la catégorie Carnaval, ci-contre.

Le Carnaval.
Ca vient de Gênes et des Saturnales romaines, à l'origine.
Mais ça vit, ça s'épanouit mieux, désormais, en terre américaine.
C'est comme ça.
C'est comme pour certains vins Merlot, de souche et cépage français, originellement, mais qui donnent du bien meilleur vin sur certaines pentes du Chili que dans leurs terroirs d'origine. Faut dire, abreuvées qu'elles sont de cette très légère bruine d'altitude, remontant du Pacifique pour venir s'épancher sur les flancs du piémont andin du pays de Mamita, la abuela...Personne n'avait prévu ça.
C'est comme ça.

Le Carnaval.
Dans la belle et âgée Europe, cette merveilleuse catin aristocratique, aux yeux toujours vifs mais au dos fatigué, la fin du carnaval marque le début du carême. Malgré l'abondance.
Dans la belle et jeune Amérique, cette merveilleuse catin incontrôlable, la fin de la bacchannale marque le début de la fête. Qui continue. Malgré (ou peut-être, justement, à cause) de la pénurie.

« Carne vale », ragazzi: carne («viande») et « levare » («enlever»).
Enlever la viande. Ou les derniers gnacs voraces dans la vie pleine, avant le jeûne. Ils le font "mieux" désormais, les américains (j'inclurais, humanitaire, les néo-orléanais).
Peut-être parce qu'ils en remettent, de la "viande", parce qu'ils en bouffent à pleine dent, malgré tout, de la vie, après. Quand les lumières s'éteignent, quand les maquillages se dissipent et les masques tombent. Ils continuent le non-jeûne.

Costume, couleurs, sensualité, défouloir, catharsis collective, eros roi...Je n'ai rien contre les carnavals de Nice ou de Dunkerque, de Venise ou de Dusseldorf, que je ne connais pas. Mais faut pas déconner non plus, le carnaval pour ton cousin préféré, pour ton Patxi d'amour, c'est l'Amérique latine. Periodo.

Parmi les plus belles fêtes du monde, à n'en pas douter. Avec leur charge d'ontologique, de nichon, de cosmos et de paillette.

Les carnaval du Mexique (j'ai entraperçu quelques magnifiques fêtes religieuses, nettement synchrétiques, plaintives et à l'odeur d'encens), du Pérou (?), d'Haïti (?) sont fameux.

Mais les Carnaval qui m'ont le plus ébouriffé la tronche sont:
-Le N°1, pour moi, et de loin, c'est Oruro, en Bolivie. Toujours méconnu, et pourtant phénoménal.
-Le N°2, c'est Trinidad et Tobago, carnaval désormais à peu près identifiable depuis la pub de la World cup 2006 (personne ne voulait croire les seuls Ato Boldon et Dwighhty Yorke, par le passé...).
-Le Carnaval n°3 pour moi, c'est Salvador de Bahia, Brazil. La Bola Preita de Rio de Janeiro (sambodrome, trop flashy à mon goût, inabordable), aussi.

En voilà quelques effluves, visuelles et sonores...Ca sent bon la vie (putain on dirait du slogan marketing de margarine).

L'année prochaine, pars donc en février au Brazil ou à Port of Spain. Ca te fera vibrer la "viande", ca te "levare"-ra les bouts de tissus flasques qui te, qui nous taraudent, à défaut de te, de nous les quitter. Ce sera pas mal, pas mal du tout.

samedi 14 février 2009

Hugo Boss Chavez











MUSICA OBLIGATORIA sous peine de transfert forcé en Goulag tropical!



Il y en a encore, parmi les "forces" politiques d'opposition hostiles du Venezuela, pour taxer Chavez de "menace communiste", au nom de la Liberté et de la Démocratie...Drôle.

Il y en a encore, parmi les touristes politiques fans d'Hugo Boss issus de nos conurbations pavillonnaires de France et de Belgique, ici ou , pour avaler fissa et valider fissa fissa tous les excès de leur Idole, au nom même de la Gauche et du Socialisme du 24ième siècle...Re-Drôle.

Encore plus drôle: de décembre 1999 jusqu’à novembre 2008, soit juste avant la campagne actuelle pour la possibilité de sa réélection en...2012, Chavez a été diffusé en Cadena, c’est à dire de façon impromptue, obligatoire et simultanée (en général vers 20 heures) sur TOUTES les chaînes de télévision et de radio, en 1751 occasions, pour un total de 1.091 horas 16 min. 37 seg.
Cela équivaut à 45 jours et nuits ininterrompus.

Cela tient du prodige.

Si le quidam LCR ou NPAien de l'espèce supra-citée peut sombrer aisément dans la fascination béate et somme toute assez bonhomme du phénomène, au bout de quelques mois (quelques heures pour les plus lucides) de cette diarrhée verbale sans armature, sans cohérence et en oscillation idéologique permanente, force est de constater que ça finit par ne plus être drôle. du tout.

Enfin, il y aura toujours des abrutis pour appeler cela de la PEDAGOGIE populaire (l’éduc pop véritable, ce sont les CEMEA en France par exemple, et ça n’a pas grand-chose à voir avec cette lamentable propagande populiste de circonstance).
Pour ne rien arranger, le pays depuis 10 ans et l'arrivée d'Hugo au pouvoir est en campagne en quasi permanence.

Dans le même temps, prenons en 2002, et à titre de comparaison, le piteux Jacques Chirac ne cumulait que 75 petits passages télés. Soit multiplié par 9 ans, 675 fois.
Petite bite vas.
Mais surtout, en durée, Chavez reste en moyenne 2 heures par intervention ! Un Chirac, 15 minutes.
Petit joueur, vraiment.

non, pour trouver aussi inquiétant, il faut en venir à notre complexé national qui nous tient de Président.

Bilan 2007 pour Sarko: 224 apparitions. Un record absolu de nos 5 phases républicaines.

Au final, je ne sais plus qui est le plus roublard, le plus astucieux, le plus peroreux de ces bêtes médiatiques.
Difficile à départager.
Ce qui fait la différence, c'est l'absence totale de contre pouvoirs institutionnels au Venezuela, aucune séparation entre les 3 pouvoirs, mais pour autant des médias privés et des opposants à vomir qui rendent et provoquent coup pour coup...quand ils ne sont pas occupés à fomenter des déstabilisations et autres coups d'Etat...
Et aussi, au pays, de Candy, les millions de fonctionnaires OBLIGES, sommés, mobilisés de force, d'aller manifester, beugler pour aller voter SI ou NO ou lo que diga el Presidente Comandante...Imaginez d'aller manifester, forcés et sourires janues de rigueur, avec les jeunes UMPistes pour un réferendum sur Sarko, sous peine de perdre votre job illico presto...putain, imaginez le délice...

Enfin, s'il fallait choisir entre ces maux, sans doute faudrait-il se résigner à l’évidence à la bonne volonté sociale de Chavez, son arrosage pétrolier qui finit bien par arriver de ci de là, et ses névroses, que celle du Nain de Neuilly, autrement plus funestes.

Enfin, les comparaisons entre ces pays sont bien hasardeuses de toute façon.
Et puis le peuple vetelgésien est désormais souverain et c'est tant mieux.

Autres chiffres, juste pour le plaisir. Tonton Hugo a acheté un satellite aux chinois, 406 millions de US$ avec des fonds de PDVSA, la compagnie nationale de pétrole. La maintenance de ce satellite Simon Bolivar pour les 15 prochaines années : 150 millions de dollars. Créer une coopérative socialiste spatiale, comme cela est prévu (on ne rit pas dans les rangs…): 200 Millons de US$.

En voila un leader qui fait honneur aux idées, valeurs et programmes progressistes, en voila « un dirigeant-qu’il-est-vi-visionnaire».

Allez vas, dans le fonds, des fois, j’espère bien qu’il restera jusqu’en 2021. Au moins on va s'amuser par là bas... Si c’est pour que les autres cadavres de la Cuarta Republica reviennent…

Allez donc lire sur place Gaël qui parles des 10 ans de révolution et Jean Luc Tabernacle qui fournit le travail, comme on dit, plutôt que mes élucubrations, tiens.

Chavez va gagner dimanche, de toute évidence.
Ce sera une victoire électorale de plus au pays de Candy, ou on ne gouverne que très peu et ou l’on campagne beaucoup, beaucoup, beaucoup…

dimanche 8 février 2009

Alpinisme



Ces années passées en Amérique latine, comme ces nombreuses sessions de lectures compulsives de bouquins d'"Histoire pour les Nulos" consacrés au continent, m'ont appris deux trois choses.

Et notamment.

Qu'il ne peut y avoir de coup d’État à Washington.
Jamais.
Impossible.
Inconcevable.
Voué à l'échec.
Il ne peut y avoir de coup d’État à Washington.
Parce que c’est la seule capitale du continent américain où il n’y a pas...d’Ambassade des États-Unis.

Et puis, une fois n'est pas coutume, emporté dans les méandres de l'actualité (naissance du NPA ce week-end), un souvenir m'est revenu, en écoutant la vieille garde de la LCR française. Mexico, dans les années 90. La visite de la maison de Léon, à Coyoacan (non loin de la maison de Frida Kahlo, d’ailleurs).

Et oui, le petit Léon (qui nous vient de Russie, kiti kiti kiti, qu'il est mignon).

Cette journée d'été, sèche, douce et polluée comme peuvent l'être certains dimanche dans la plus grande mégalopole du monde, je l'avais consacré à terminer la lecture d'une biographie barrata de l'Ancien Général en chef de l'Armée rouge (tout de même), et de l'achever par une visite dans la maison ou il se réfugia, ou il vécut. Un temps. Jusqu'à son assassinat par des agents staliniens.

Cette journée étrange de balancement entre années 30 et années 90, m'apprit deux-trois trucs. Et notamment:
qu'un trotskiste, un parti; deux trotskistes, une tendance; trois trotskistes, une scission.

Proverbe trotskiste: "il ne faut pas voir la paille dans l'œil du voisin, quand on ne voit pas le pic à glace qui est dans le sien".
Et vive la révolution piolétarienne!
Allez, on les aime bien quand même, les trotskos.

samedi 7 février 2009

La bourde de Tom Cruise au Brésil

En déplacement à Rio de Janeiro avec sa famille pour la promo de son film nazillard « Valkyrie », Tom Cruise a tenu à saluer les journalistes présents en leur disant « Holà » et en concluant la séance de questions/réponses par un tonitruant « Gracias ». Le hic, c’est que c’est bien évidemment de l’espagnol et jusqu’à présent, c’est le portugais que parlent les Brésiliens… Sur de lui, l’acteur a continué en évoquant sa passion pour le pays qui lui serait venue en regardant des films sur la samba… et le tango ! Qui veut se dévouer pour dire à Tom Cruise que le tango vient de l’Argentine ?

Merci à Francis Elle pour l'info...