MACHINE GUN!
L’Argentine a déjà demandé son rattachement à l’Union Africaine, qui se fera d’abord avec du scotch (les Malouines devraient rentrer facile dans le Swaziland, qu’il n’est plus rentable de réparer).
Dans la vie, plus tard, quand je serai grand, j'veux faire "Brave Patriote".
Juste pour ce panache là et pour tout le reste.
En cette période de récession annoncée, rien ne fait plus plaisir que de voir affichée à la Une des journaux une success-story économique. C’est ce que viennent de nous offrir les organisateurs du Paris-Dakar, en annonçant que le plus grand rallye africain aurait lieu l’an prochain en Argentine. L’attribution d’un indice P-D de 1 à la longue république sud-américaine récompense trente années de réformes audacieuses, qui ont hissée celle-ci au niveau de l’état africain lambda.
Peu d’événements sont aussi révélateurs du niveau de vie d’un pays que l’organisation d’un rallye motorisé. A la notable exception du Monte-Carlo, largement surfait, ils prennent en effet tous place dans de magnifiques terres sauvages, où la loi de la jungle le dispute aux œuvres sociales de la police locale pour faire de chaque faux-pas une chausse-trape potentiellement létale.
Si la course commençait à s’essoufler après 29 éditions - contrairement à Thierry Sabine qui lui semble n’avoir pas pris une ride - le changement de terrain relance son intérêt sportif : pour couvrir 6000 km de pampa en ligne droite sans rentrer dans un pudu, il faut des nerfs d’acier. La proximité de l’Argentine avec les principaux pays producteurs de cocaïne devrait toutefois être d’un grand secours aux concurrents.
Les retombées économiques du rallye 2009 sont en revanche moins faciles à estimer : la faible densité de la population patagone rend peu probable la présence d’un public prêt à pousser ses petits sur la piste pour mieux apercevoir les pilotes. Adios los pesos.
Les espoirs du PIB argentin reposent donc sur l’ingéniosité légendaire du général Aussaresses, qui a soumis à l’armée un projet de spectacle célébrant son glorieux passé : s’il n’y a malheureusement pas de Lac Rose à Buenos Aires, il devrait toutefois être possible de teinter à nouveau les eaux du Rio de la Plata avec le sang des dissidents hélidroppés.
Et comme au bon vieux temps, ça devrait plaire aux investisseurs.
1 commentaire:
ils veulent la preuve de leur dévelopement économique...
et bien il nous prouvent qu'ils ne veulent juste pas tirer la leçon des précédente (c'est vrai, pourquoi?)
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