dimanche 12 août 2007

Enfances










Au ptit bonheur

On ne renie pas son enfance.
On l'enfouit, là, quelque part,
au fond de son coeur.
Et l'ombre portée, l'ombre magique est là,
qui nous invite parfois à la sortir de sa cachette.

Kassdédi aux grands enfants de la cour de récré qui sont, heureusement, restés les mêmes, rieurs et cabotins.

Car comme le disait joliment Mister D., les enfants commencent tous par la métaphysique, les adolescents continuent dans la morale, et nous les adultes, nous finissons dans la logique et la comptabilité.



L'Amérique latine grouille de gamins.
Ca vous met une patate...
Même si le combat pour la survie de nombre d'entre eux est toujours un crève coeur.



L’homme n’est jamais plus près de se connaître qu’au moment de se reconnaître dans un enfant ; lorsqu’il plonge le regard dans cette eau limpide. Elle lui renvoie une image de lui qui ne le frappe nulle part ailleurs avec une telle intensité. Devant l’enfant, l’homme cesse un instant d’être le matamore avantageux qui édicte sa loi à l’univers, pour revenir à une humilité qui le rend à sa propre évidence. Devant l’enfant, l’homme a l’occasion de reconnaître qu’il n’est jamais lui-même qu'un enfant.
Christian CHABANIS

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour ces regards qui vont droit au coeur d'un papa.

Anonyme a dit…

:)