Je vais vous épargner les clichés benettono-mièvres sur le brassage phénoménal de ce carnaval. Sur les danseurs afro (40 % de la population), indiens (40% de la population de TT; migration plus ou moins forcée, organisée par l'empire colonial britannique depuis le Sud de l'Inde, au 19ème), métis, blancs, aux inspirations britanniques, espagnoles, chinoises, françaises, yoruba, penjabienne, les musiciens, le rhum, le sandwich au requin, les chars et le bon gros son qui casse la baraque...
Pas la peine.
Toute la tendresse que j'ai pour ce Carnaval "kinda magic" est dans cette vidéo.
Kassdédi à Big Ben pour avoir été un excellent passeur.
Comment rester insensible à ces milliers de petites scènes perdues, en queue de carnaval...Ca fait à peu près 7 heures que le Monsieur là, danse, encore et encore, profite de sa prime jeunesse au son de la SOCA, du calypso et des steel bands.
Il est en fermeture de son Band.
La plus belle définition de la félicité, on peut la trouver, là, sur sa tronche définitivement exaltée, sur la main aimable et volontiers encourageante tendue par l'éphèbe proto-gay qui le croise, sur le compagnérisme spontané de ces trois potos d'un moment, en impro, adossés au dernier instrument inventé par l'humanité du 20 ème siècle: le steel pan (élaboré à base de barils de pétrole..bon allez sur Wikipedia en savoir plus).
Là, les lascards, il va falloir avoir l'oeil, et le bon.
Ca se frotte dans tous les coins et recoins. Ils appellent ça le Wining (prononcez le WAHINING, comme WAHABITE presque). Ca wahine de partout. C'est incroyable. Je veux winer. Je wine. J'exulte. Rââââ lovely.
Ils sont 12 000 comme ça.
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1 commentaire:
Quand je viens lire quelques passages ici, je repars toujours avec le sourire... En fait, la vie c'est juste des petits bonheurs tout simples... Merci de nous le rappeler...
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