samedi 20 septembre 2008

Frigo ejecutivo


Rakati, Rakata








Au pays de Candy, ou tout le monde est gentil, il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre. On ne s'y sent jamais, jamais, jamais, "l'idiot du voyage".

La preuve par l'image.
Ce petit village touristique de la Costa oriental (East Coast pour les québécois), propose tout ce qu'il faut pour l'extase des sens, du civisme et du bon goût.

La rue principale, par exemple, tenez.
Sur 50 mètres, ces 3 instantanés.

Le formidable hôtel-prestige San Juan. Qui propose, alléchante proposition, des frigos (neveras) de toute première qualité et à des prix ma foi forts abordables, tout à fait comparables à un 3 étoile de Palavas. Et il est bien précisé, "le frigo ejecutivo, idéal pour le cadre dynamique", dans TOUTES les chambres.

Un module de restauration gastro(-entérite). Une gastronomie à base de hot dogs primeurs, sauce piquante-mayo-katchoup mise sous verre à la grande époque du groupe sarro-bavarois The Scorpions, avec des bouts de pétro-sandales Pequiven dedans et autres résidus bio-spongieux-organiques sur leur coulis de béchamel huileuse.

Et enfin, un service public toujours aussi compétent et intègre. Une préfecture toujours alerte et bien doté, avec un personnel tout à fait phabète issu de l'excellente mission Robinson, notamment là pour alerter sur les petits tracas de sécurité de la région.

La violence armée généralisée, dans toutes les régions du pays de Candy, est une fiction colportée par les milliers de suppôts de la CIA qui écrivent et s'expriment sur le pays. Dehors! Human rights watch et autres laquais de l'Empire, tous dehors!

En attendant, quel régal de suivre comment El Margariteno, le faux blogueur qui a mis en pastiche l'original (ce que par chez moi on appelle, dans le jargon, un gros conneau d'opportuniste); ce formidable polémiste anonyme que j'imagine, ersatz composite de punk attitude, faux vieux de la vieille, franchouillard libertarien et faussement assagi. C'est quand même du très bon. Vas donc voir les belles plages vénézueliennes tiens...
Il ne le lâche pas d'une semelle. Il ne lui fait aucune concession, ne lui laisse aucun répit. Le gentil blaireau à entourloupe immobilière lâche un texte, une photo, change de format, lui met 38 photos dans la tête, que le pasticheur dingo lui emboite le pas, et réplique aussitôt de son encre vitriolesque.

Il y a du talent hardcore chez ce bonhomme.

Et, oui, avec lui, crions, à mort, à mort, à mort, supplicions, écartelons les bruyants amateurs de reggaeton!

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