mardi 24 avril 2007

Et les gars, pare! Fumese uno!


San Telmo, Buenos Aires

Douze ans de réclusion pour des graffiti anti-Castro
Un dissident cubain qui avait inscrit "A bas Fidel Castro!" et autres slogans de l'opposition sur les murs de bâtiments publics a été condamné à 12 ans de prison

Musique.




Ouh là...Pas classe.

Alors, petite suggestion toute télépathique aux sordides et mesquins petits soldats du harcèlement ad absurdum, chaque jour, aux balances qui quadrillent les rues de Cuba, chaque jour, aux fameux troufions des Comités de Défense de la Révolution cubaine, par ailleurs bientôt à l'oeuvre au Venezuela (à travers les Consejos Comunales et les Frente Francisco de Miranda): les gars, tranquilou là...On se détend, on s'en roule un petit, on se calme.
Un graffiti = 12 ans. En voilà une belle mesure progressiste, bien de gauche.
C'est la politique du "carreau cassé" emprunté à Giulani, version Castrisme.

La notion de dangérosité sociale, j'adore. C'est modulable à l'envie. Allez, au cas par cas, on la ressort des tiroirs. C'est bien commmode.

Voilà de quoi j'cause:

LA HAVANE (Reuters) - Un dissident cubain qui avait inscrit "A bas Fidel Castro!" et autres slogans de l'opposition sur les murs de bâtiments publics a été condamné à 12 ans de prison, déclare une ONG de défense des droits de l'homme.

Rolando Jimenez était détenu sans aucun chef d'inculpation sur l'île des Pins, au large de la côte sud de Cuba, depuis son arrestation en mars 2003, a précisé la Commission cubaine des droits de l'Homme.

Amnesty International l'a inscrit en 2004 sur sa liste des prisonniers de conscience. Agé de 36 ans, cet avocat n'a pas été autorisé à se défendre devant le tribunal et a été condamné lors d'un procès à huis clos.

Elizardo Sanchez, qui dirige cette commission illégale mais tolérée par les autorités, a indiqué que Jimenez était le deuxième dissident à avoir été jugé en secret ce mois-ci par les autorités communistes.

Le journaliste Oscar Sanchez, qui écrivait pour un site internet basé à Miami, CubaNet, a été arrêté à son domicile le 13 avril et condamné à quatre ans de prison pour "dangerosité sociale", a rappelé Elizardo Sanchez.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Au moins c'est clair... Si on en croit ton post précédent, le Venezuela devrait bientôt inaugurer le même genre de justice!

Anonyme a dit…

Le Venezuela en est encore loin...
Mais l'etape de soumission du pouvoir judiciaire au pouvoir politique presidentiel est plus qu'evident depuis 2 ans.
Je vous renvois aux rapports de Provea, ONG credible et serieuse de droits de l'homme, financee par l'Union europeenne.je vous renvois aux declarations tonitruantes de chavez intimidant les juges ces dernieres annees.entre autres.
On est loin de CUba au Venez encore. Mais les intentions de certains secteurs sont tres claires.et les 'services' cubains sont partout...ca, c'est un fait.et ils influencnet beaucoup de choses, y compris 'l'esprit des lois' (ca c'est MC Montesquieu) et de la justice.

Il y a plus d'intriguants que de 'stal' pour le moment dans les arcanes du pouvoir national et local.
mais les cycles de purge vont commencer...Ont commence...des gobernadores, des alcaldes sont sur la selette et ejectables par le Comandante.et les plus durs ont pris place depuis janvier.la linea dura, qui fait hurler 'patria, socialismo o muerte' a otut bout de champs a tout le monde, y compris l'armee!

ce qui relativise le 'catastrophisme' au venezuela, c'est au fond l'idiosynchrasie meme du venezuelien: individualisme forcene, consumerisme glouton et tape a l'oeil, on s'emmerde pas, on picole, peu d'attrait pour la discipline et l'apprentissage, meme revolutionnaire...et ca c'est 40 ans d'endormissment amorphe, anesthesiant d'une societe de rente.toujours encourage par ces fumiers de la IV republica.
Donc Chavez va se heurter a des resistances et des explosions sociales, par inefficacite absolue et contradictions internes...

l'histoire des societes est pleine d'apprentissages mais chavez croit reinventer la roue par son seul Genie...et refait les memes erreurs...

Anonyme a dit…

Bon, et si Fidel finit par casser sa pipe (je sais, il fumait le cigare et il a l'air de reprendre du poil de la bête...). Et si Raul lâche un peu de lest, peut-être que Chávez sera contraint de mettre la pédale douce ?

C'était la minute "On peut toujours rêver, non ?" :)

Anonyme a dit…

melodie chantait 'ya pas que les grands qui revent', y a francisco aussi.
a mon avis, rien ne contraint Chavez.Avec son chequier garni, rien ni personne ne se met sur sa route.
pas meme un raul qui n'est pas du tout sur d'etre plus light que hermanito.
seul le reel, qui se venge toujours, le contraindra un jour, a lacher prise.
les venez, peu a peu, vont en avoir assez de blamer son seul entourage, et le disculper a lui, le despote eclaire, de tous les echecs de ce processus de totale navigation a vue.
ca va craquer, ca va se fissurer.les venez ont vote chavez a 63% en decembre, pas pour partia socialismo o muerte, pas pour l'iran et la bielorussie comme fournisseurs de tracteurs et autres projets pharaoniques completement foireux..
a suivre
patxi, ingeniero de bar es chavismo