jeudi 6 septembre 2007

Patxi qui?


Premiers émois, Mexique




Deuxieme concession, après les premières confidences ici même: Patxi en ego-trip.



Patxi, tu l’auras peut-être croisé par là, toutes ces années.
Et il en aurait sans doute fait son miel.

Patxi, tel le personnage de Romain Duris dans son Auberge Espagnole, c’est lui, elle, toi, puis toi aussi. Chaque personnage, arraché aux oubliettes de la memoire et mis en pature ici meme, depuis un an, a forcément beaucoup compté, dans ce voyage dans le voyage.

Toi-même tu en as l’intuition. Patxi est un animal schizoïde qui a besoin de renifler, de faire les cent papattes, des allers-retours permanents, en haut, la ou les choses se décident pour de vrai, dans les cénacles, loin du cirque médiatique, comme en bas, un peu ou beaucoup plus bas.

Pour te résumer le truc, compañero, dans le cadre de ma vie professionnelle il peut m'arriver, une même journée, de passer d’un cabinet ministériel, tout en feutre, aux cabinets improvisés d’une cabane inflammable, tout en cartons.
Mais ca c'est parce que j'ai pas de Pager...

Patxi au boulot, ce sera tout. Je te signale d'ailleurs prestement que ce message est dans la rubrique « On s’en fout ».

Sur la route, tout cela est éblouissant : les visages, les figures, les espaces du Salar d’Uyuni bolivien, du Torres del Paine chilien, du Calafate Argentin, du Xochicalco mexicain, des plages de Morrocoy et des Roques venezueliennes, du « village de Zorro » Colombien, du Tikal guatémaltèque, des montagnes du Chihuahua mexicain.

Mais en chemin, surtout, ce qui compte, ce sont toutes ces histoires, les petites comme la Grande Histoire, celle des peuples qui luttent et s'emancipent, comme celle de la Señora Juana ou celle de Don Hilarion...

Il se trouve que l’animal Patxi a faim, encore faim, toujours faim. Et soif.
Il continue ces aller-retours (dans tous les sens, du terme, Europe-Amerique), tellement, tellement bandants.
Et il se trouve qu'il a juste envie de partager, encore un peu, quelques uns de ces fragments, épars, avec toi.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un sacré voyage que vous avez fait !
Je rêve d'aller en amérique latine, mais je ne l'ai pas encore fait (je suis quand même allé aux USA).
Je m'étais renseigné pour aller travaillé au Mexique, via une copine Mexicaine, de Chihuahua, qui m'avait expliqué qu'on m'accepterait pour travailler au noir dans ma branche informatique, mais qu'il était hors de question que je trouve un autre type de travail en tant que Français. Ca m'a un peu découragé...

Anonyme a dit…

partage, partage encore, on adore ça

Anonyme a dit…

Tes allers retours on dirait plutot des allers sans retours. T'es encore ici. J´ai jamais su comment laisser derriere moi ce continent. Je pense en chilango á tout moment, quand j´etais á Toulouse, puis dans le nord profond.
J´aime bien ton blog. Défois trop pésimiste, mais toujours génereux en photos et en style bien digéré.
Pocamadre, un abrazo.
Alonso

Patxi a dit…

Alonso cabron,
que onda? la neta tenerte por aqui mano!
Estoy en el DF en diciembre por una semana. te aviso, nos vemos si o si.
Dale compay.
J'aurais beaucoup aimé voir ton blog de Chilango expatrié à Toulouse, et dans le Nord lillois. Tu aurais été un merveilleux conteur cabron comme tu es un bonisimo huesped.
Stephane, si tu prepares un tant soit peu ton projet, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas accomplir ton rêve d'informatique..et pas que dans des maquiladoras...
monie, dale.