jeudi 9 novembre 2006

"Una sociedad que niega la muerte, niega la vida" - Octavio Paz



"Una sociedad que niega la muerte, niega la vida "
Une société qui nie la mort , nie la vie
Octavio Paz
Suivant les conseils toujours avisés de mon amie Arabel, là-bas, depuis son territoire ensablé, j'ai bien fini par le faire, ce petit Altar mexicain, en hommage aux morts de cette année.
La dernière en date, ma collègue Manelly, décédée brutalement. 25 ans. Un fleuve trop puissant.
La mort, au Mexique, quel panache...
La fête des morts, les 1er et 2 novembre, c'est quelque chose de proprement merveilleux. On est loin de Jankélévitch, pour qui la mort même était un parfait scandale.
Kassdédi au Mexique pour aider Patxi le petit gringo, malgré les années qui passent, à vivre la mort, debout (même si ca se voit pas, rapport à sa taille).
QUESTION: Les latino-américains trouvent nos enterrements tout à faits sinistres, pervers et traumatisants. Peut-on vraiment les contredire?



Cadeau bonus top moumoute: la chanson - LA LLORONA
Salías del templo un día, llorona
Tu sortais du temple un jour, ô Pleureuse
cuando al pasar yo te vi.
Quand, passant par là, je te vis
Hermoso huipil llevabas, llorona
Tu portais un si beau huipil, ô Llorona
que la virgen te creí. Que je te pris pour la Vierge
Ay de mi llorona, llorona, Pauvre de moi, Llorona,
Lloronallorona de un campo lirio
Llorona d'un champ d'iris
El que no sabe de amores, llorona
Celui qui ne sait rien des amours, ô Llorona
no sabe lo que es martirio. Ne sais ce que c'est d'être martyr
No sé lo que tienen las flores, llorona, Je ne sais pas ce qu'on les fleurs, ô Llorona,
l as flores de un campo santo. Les fleurs d'un champ saint
Que cuando las mueve el viento,Quand le vent les fait bouger,llorona
parece que están llorando. Llorona, on dirait qu'elle sont en train de pleurer

Ay de mi llorona, llorona Pauvre de moi Llorona, Llorona,llorona llévame al río Llorona, emmène moi jusqu'à la rivière
Tápame con tu rebozo, lloronaCouvre moi de ton manteau, Llorona,
porque me muero de frío.Car je meurs de froid
Dos besos llevo en el alma, llorona J'ai dans mon âme deux baisers, Llorona,
que no se apartan de mí,Qui ne me quittent pas,
el último de mi madre, llorona le dernier que m'ait donné ma mère
y el primero que te di.Et le premier que je te fis.

Todos me dicen el negro, Tous m'appellent "le noir",llorona
negro pero cariñoso. Llorona, noir mais tendre
Yo soy como el chile verde,Je suis comme le piment vert,llorona
picante pero sabroso.Llorona, piquant mais délicieux
Ay de mí, llorona, llorona, Pauvre de moi, Llorona, Llorona,
llorona de azul celeste Llorona de bleu céleste,
y aunque la vida me cueste, Et dussé-je y laisser ma vie,llorona
no dejaré de quererte.Llorona, je ne cesserais de t'aimer

Dicen que no tengo duelo,Ils disent que je ne connais pas la douleur,llorona
porque no me ven llorarLlorona, car ils ne me voient pas pleurer
Hay muertos que no hacen ruido,Ils est des morts qui ne font pas de bruits,llorona
y es más grande su penar. Llorona, et la punition n'en est que plus grande.
Ay de mi, llorona, lloronaPauvre de moi, Llorona, Llorona,llorona de ayer y hoy Llorona d'hier et d'aujourd'hui
ayer era maravilla, llorona Hier j'étais une merveille, Llorona,
y ahora ni sombra soy. Et aujourd'hui je ne suis même plus une ombre.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

La version de la llorona en lien, elle déchire.
Que viva mexico patxi!

Anonyme a dit…

la tercera cancion es la vencida: El Jinete. de Enrique Bunbury
Decidi copiarte. Yo tambien me volvi cyber-exhibicionista.Te lo demuestro:
no-hacemosnadamalo.blogspot.com

Anonyme a dit…

lindo.
bello.
ya fui.
un abrazo pa ti.

Anonyme a dit…

recibido. muy a tiempo. necesario.