Transports amoureux, collection N°3
Types qui se croyaient à la hauteur.
La moto dans le désert, c'est vraiment pour les branques.
Mode de transport désormais totalement prescrit.
Mauricio, Vénézuelien, 17 ans, sur sa lancha. Transport efficace. Moteur Yamaha. Vit avec son père et ses deux frères et soeurs, de la pêche, du transport des comuneros, d'une rive l'autre, et accessoirement du transport de touristes vers l'île aux corocoros (ibis rouges) qui viennent tous les soirs en nombre s'abriter des prédateurs de tout poil (et écailles) et passer la nuit, vers 18h, sur une île au milieu de cette lagune.
Autre machin de transport à roue, marque Shimano, qui signifie peu ou prou "secoue sa mère". Cliché bien pensant tendant à accréditer que les enfants sont décidémment très patients avec le gringo. Personnne ne sera pourtant dupe bien longtemps, car au final, il l'aura pas ce putain de casque. Mucoso!
Transport en auto-stop d'urgence. Pause pit-stop des 2 bus sur une île du désert, avec 65 mineurs, charpentiers et menuisiers de Potosi à bord, en tourisme au Salar le jour de la fête nationale. Sortie payée par le Patron. Jovial, paternaliste, en surface bienveillant, vieille école. Transport de primera calidad. Respect des horaires: inutile.
Sans commentaires. Si ce n'est:
Marque HONDA. Chique de coca,
Tissu aguayo, En guise de sac a dos,
Tatannes en "peneu", Born to be wildeu.
Merci Corvi!
Transport annulé. Beau symbole du gâchis bolivarien: récupéré par l'argent du Pétrole, le petit train pour tous n'a jamais véritablement marché. Bonnes intentions (fin du rapt permanent par l'oligarchie locale sur les ressources pétrolières du pays, enfin un gouvernement qui s'intéresse sincèrement aux majorités appauvries), mais gestion catastrophique (néo-népotisme, improvisation permanente, navigation politique à vue, démagogie...). Le train reste à quai.
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