mardi 30 décembre 2008

Digna Rabia, le festival

Je ne sais pas si les néo-zapatistes font de la bonne politique, ou en ont de la bonne à proposer.
Je ne sais pas si le Sub Marcos a encore quelque chose de transcendant et d'universel à dire, et si les mexicains, les peuples originaires et les mouvements sociaux d'Amérique latine ont encore besoin de sa voix et de sa conscience pour exister et se battre.

Mais en tout cas, comme souvent, leur festival aux Zapatistes, Digna Rabia, il en a, de la bonne musique en stock!
C'est en ce moment au DF, Mexico.
C'est là.

De là à dire qu'à l'instar de la fête de l'huma, ce sont les animateurs de variets et autres chanteurs bigarrés qui mobilisent VRAIMENT la jeunesse 2.0 qui s'y rend, et pas les contenus des AG et ateliers, il n'y a qu'un pas que, depuis ma taverne, je ne saurais me permettre de faire.

Vois-tu, vieux con, je viens d'avoir 40 ans et je crains de ne plus bien saisir les motivations profondes de ces mômes de 20 qui "s'activent" et se trémoussent dans ces festivals alter, aujourd'hui, au son de Tiken Jah, sans trop se soucier des Fakoly et Coulibaly du bas de la rue. Alors, lâche comme je suis, je dis: "je ne sais pas"...

Des fois on est tentés de se dire que la gauche doit retrouver sa combativité et son art du rapport de force; donc, faire moins de "festivals".
En attendant, et en attente de voir les contours de sa reconfiguration historique, contentons-nous donc de ses musiques et de son "folklore"...

Tiens, je dérive et repense à toutes ces pétasses, bien bourgeoises ET bien de droite, bien libérales et bien "bonne conscience" comme tout, qui ADOOOOOOOOOOOOOOOraient Manu Chao et même la Mano Negra dans les 90s.
Je les comprenais. Moi même, j'adore Tino Rossi, Michel Sardouille et je lis même du Léon Daudet ET du Drieu la Rochelle, alors...
Allez, vive la gauche de festival, avec elle on en a encore pour 20 ans d'affairisme libéral vulgaire et triomphant! Jallalla!

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