samedi 14 février 2009

Hugo Boss Chavez











MUSICA OBLIGATORIA sous peine de transfert forcé en Goulag tropical!



Il y en a encore, parmi les "forces" politiques d'opposition hostiles du Venezuela, pour taxer Chavez de "menace communiste", au nom de la Liberté et de la Démocratie...Drôle.

Il y en a encore, parmi les touristes politiques fans d'Hugo Boss issus de nos conurbations pavillonnaires de France et de Belgique, ici ou , pour avaler fissa et valider fissa fissa tous les excès de leur Idole, au nom même de la Gauche et du Socialisme du 24ième siècle...Re-Drôle.

Encore plus drôle: de décembre 1999 jusqu’à novembre 2008, soit juste avant la campagne actuelle pour la possibilité de sa réélection en...2012, Chavez a été diffusé en Cadena, c’est à dire de façon impromptue, obligatoire et simultanée (en général vers 20 heures) sur TOUTES les chaînes de télévision et de radio, en 1751 occasions, pour un total de 1.091 horas 16 min. 37 seg.
Cela équivaut à 45 jours et nuits ininterrompus.

Cela tient du prodige.

Si le quidam LCR ou NPAien de l'espèce supra-citée peut sombrer aisément dans la fascination béate et somme toute assez bonhomme du phénomène, au bout de quelques mois (quelques heures pour les plus lucides) de cette diarrhée verbale sans armature, sans cohérence et en oscillation idéologique permanente, force est de constater que ça finit par ne plus être drôle. du tout.

Enfin, il y aura toujours des abrutis pour appeler cela de la PEDAGOGIE populaire (l’éduc pop véritable, ce sont les CEMEA en France par exemple, et ça n’a pas grand-chose à voir avec cette lamentable propagande populiste de circonstance).
Pour ne rien arranger, le pays depuis 10 ans et l'arrivée d'Hugo au pouvoir est en campagne en quasi permanence.

Dans le même temps, prenons en 2002, et à titre de comparaison, le piteux Jacques Chirac ne cumulait que 75 petits passages télés. Soit multiplié par 9 ans, 675 fois.
Petite bite vas.
Mais surtout, en durée, Chavez reste en moyenne 2 heures par intervention ! Un Chirac, 15 minutes.
Petit joueur, vraiment.

non, pour trouver aussi inquiétant, il faut en venir à notre complexé national qui nous tient de Président.

Bilan 2007 pour Sarko: 224 apparitions. Un record absolu de nos 5 phases républicaines.

Au final, je ne sais plus qui est le plus roublard, le plus astucieux, le plus peroreux de ces bêtes médiatiques.
Difficile à départager.
Ce qui fait la différence, c'est l'absence totale de contre pouvoirs institutionnels au Venezuela, aucune séparation entre les 3 pouvoirs, mais pour autant des médias privés et des opposants à vomir qui rendent et provoquent coup pour coup...quand ils ne sont pas occupés à fomenter des déstabilisations et autres coups d'Etat...
Et aussi, au pays, de Candy, les millions de fonctionnaires OBLIGES, sommés, mobilisés de force, d'aller manifester, beugler pour aller voter SI ou NO ou lo que diga el Presidente Comandante...Imaginez d'aller manifester, forcés et sourires janues de rigueur, avec les jeunes UMPistes pour un réferendum sur Sarko, sous peine de perdre votre job illico presto...putain, imaginez le délice...

Enfin, s'il fallait choisir entre ces maux, sans doute faudrait-il se résigner à l’évidence à la bonne volonté sociale de Chavez, son arrosage pétrolier qui finit bien par arriver de ci de là, et ses névroses, que celle du Nain de Neuilly, autrement plus funestes.

Enfin, les comparaisons entre ces pays sont bien hasardeuses de toute façon.
Et puis le peuple vetelgésien est désormais souverain et c'est tant mieux.

Autres chiffres, juste pour le plaisir. Tonton Hugo a acheté un satellite aux chinois, 406 millions de US$ avec des fonds de PDVSA, la compagnie nationale de pétrole. La maintenance de ce satellite Simon Bolivar pour les 15 prochaines années : 150 millions de dollars. Créer une coopérative socialiste spatiale, comme cela est prévu (on ne rit pas dans les rangs…): 200 Millons de US$.

En voila un leader qui fait honneur aux idées, valeurs et programmes progressistes, en voila « un dirigeant-qu’il-est-vi-visionnaire».

Allez vas, dans le fonds, des fois, j’espère bien qu’il restera jusqu’en 2021. Au moins on va s'amuser par là bas... Si c’est pour que les autres cadavres de la Cuarta Republica reviennent…

Allez donc lire sur place Gaël qui parles des 10 ans de révolution et Jean Luc Tabernacle qui fournit le travail, comme on dit, plutôt que mes élucubrations, tiens.

Chavez va gagner dimanche, de toute évidence.
Ce sera une victoire électorale de plus au pays de Candy, ou on ne gouverne que très peu et ou l’on campagne beaucoup, beaucoup, beaucoup…

4 commentaires:

Alomar a dit…

Si tu pronóstico es acertado, tendremos una desbandada mas de venezolanos a EEUU. Aquí la comunidad venezolana ha crecido al punto que hay barrios enteros de venezolanos.
Es interesante ver cómo la política en América Latina repercute en los ciclos migratorios hacia este país.
Aquí hay presentadores de tele y locutores de radio cuyo único tema es el antichavismo y el anticastrismo. Me pregunto, cuántas horas de transmisión han utilizado aquí en Miami los exiliados cubanos y los venezolanos antichavistas?

Anonyme a dit…

incroyables les chiffres des homicides dans ce pays..

voir l'article du Monde sur le thème.

Caracas Envoyée spéciale

Le motard a reçu 11 balles, l'assassin a pris la fuite. Il était 22 heures, à Pinto Salinas, quartier malfamé de Caracas, raconte le policier Genaro, qui n'a pas tenté de rattraper le coupable. "Les voyous sont mieux armés que la police. Ils ont des AK 47, des FAL, des mitraillettes Uzi. Nous, on n'a que des vieux pistolets", explique-t-il en dégainant sa "Patte-de-chien", surnom local du Magnum 357.

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Edition abonnés Fiche pays : Venezuela

"Tout le monde ici a peur", confie Katy Vacca, couturière à La Vega, un autre quartier fait de masures. Soixante-sept jeunes y ont été tués en dix ans, depuis l'arrivée de Hugo Chavez au pouvoir. "Le président s'en fout, le gouvernement ne fait rien et la police est pourrie", s'indigne Katy. L'opposition a fait de l'insécurité son cheval de bataille, lors de la campagne pour le référendum du dimanche 15 février sur la réélection illimitée du président.

"On comprend que les gens veulent maintenant se faire justice eux-mêmes", continue Katy. Début février, un violeur de 28 ans a été lynché et brûlé sous l'oeil satisfait des habitants de la rue Matanza, dans le sud de Caracas. Quand les caméras sont arrivées, des gens ont remis de l'essence sur le cadavre pour qu'il soit filmé en train de brûler.

Au classement de la violence, Caracas arrive en tête des villes d'Amérique latine, avec un taux annuel de 130 homicides pour 100 000 habitants (23 à Bogota). En 2008, la revue américaine Foreign Policy décernait à la capitale vénézuélienne le titre de ville la plus dangereuse du monde. Dans tout le pays, 14 700 personnes ont été assassinées en 2008, plus de 100 000 depuis que M. Chavez est au pouvoir, alors que les statistiques officielles n'incluent ni les victimes de violence domestique, ni les morts pour "tentative de résistance à l'autorité".

L'insécurité occupe le premier rang des préoccupations des Vénézuéliens, avant le coût de la vie et le chômage, tous les sondages le confirment. Pour Roberto Briceño Leon, de l'Observatoire vénézuélien de la violence, le discours incendiaire de M. Chavez, qui n'a de cesse de "valoriser et justifier la violence au nom de la révolution", a sa part de responsabilité. "Le président incarne la revanche sociale des démunis, estime Oscar Schemel de l'institut de sondages Hinterlaces. Son message a semé la haine dans les secteurs marginaux."

La présence de milliers d'armes illégales, le trafic et la consommation de drogue, l'impunité et la corruption au sein de la police alimentent l'insécurité. Citant un rapport officiel, Soraya El Achkar, du Réseau d'appui pour la justice et la paix, affirme que "dans plus de 20 % des délits et des crimes, un ou plusieurs policiers sont directement impliqués".

Le gouvernement rappelle que ces problèmes n'ont rien de nouveau. "La presse et l'opposition tentent de faire de l'insécurité un thème de campagne avant chaque élection", assure le général Alberto Muller Rojas, vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela, la formation de M. Chavez, qui balaye la question d'un geste.

Les quartiers populaires - base électorale du "chavisme" - sont pourtant les plus touchés par la délinquance. "La majorité des victimes sont des hommes entre 18 et 25 ans, habitants des quartiers déprimés. La majorité des délinquants aussi", souligne Mme El Achkar. "Chavez dit qu'il aime les pauvres, mais il nous laisse tuer", résume une voisine de Katy.

Comment expliquer l'incurie gouvernementale en matière d'insécurité ? "Tous les voyous sont chavistes. Le gouvernement ne veut pas y toucher", juge Katy. M. Chavez continue de nier la dimension du problème. Interrogé récemment par la chaîne américaine CNN, le chef de l'Etat affirmait que Caracas est plus sûre que Mexico ou Miami. "Le président reste convaincu que la violence est appelée à diminuer à mesure que s'améliorent les conditions de vie des plus démunis, note le père jésuite Jose Virtuoso. Le Venezuela contredit cette vision traditionnelle et simpliste de la délinquance urbaine, car le pouvoir d'achat des pauvres n'a cessé de progresser, depuis dix ans."

Faute d'accepter la dimension du problème et d'en comprendre la complexité, les autorités ont du mal à élaborer une réponse efficace. "Le gouvernement a multiplié les programmes sociaux en matière d'éducation et de santé, explique Soraya El Achkar. Mais la sécurité n'a pas été perçue, ni traitée comme un problème social. Aucune politique publique spécifique n'a été mise en place pour contrer la montée de l'insécurité urbaine."

Les hommes sont plus exposés. "Les délinquantes sont rares et les délinquants hésitent à s'en prendre à une fille", confirme le policier Genaro. Les femmes n'en payent pas moins le prix de l'insécurité. Restées seules, elles élèvent les enfants, font vivre tant bien que mal la famille... et votent.

Mme El Achkar a participé à l'élaboration de la nouvelle loi sur la police, qui tente d'unifier et de coordonner l'action des 126 corps de police qui existent dans le pays. A Caracas, chacun des cinq arrondissements a la sienne. Cette multiplicité favorise la corruption et les rivalités, et complique les contrôles. "La loi est un progrès, mais elle doit encore être mise en oeuvre", souligne Mme El Achkar.

A en croire un fonctionnaire, "Chavez est un militaire qui domine bien les casernes et mal sa police. Il craint la confrontation". Les observateurs s'accordent sur un point : "Paradoxalement, le colonel Chavez, qui s'est gagné une image de dictateur, n'est pas du tout répressif." Nombre de ses concitoyens le lui reprochent.
Marie Delcas

Anonyme a dit…

Bonjour,
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A très bientôt (j'espère) sur www.blogexpat.com.

Anonyme a dit…

Eh be mon petit patxi on a fait sa petite crotte del fin de semana ? toujours les W-E que tu nous laches une pitit' cronik!! Le reste du temps tu (nous )courbes l'echine et laisse se remplir le reservoir à conneries jusqu'a ce que le trop plein ne provoque l'inspiration rageuse de l'auteur généreux. Oui il y a de la générosité dans ce que tu écris et je souhaitais t'en remercier. Moi je te balance un petit prout réactif de temps en temps mais n'empêche que tu t'astreins a une écriture régulière et c'est balaise de garder un ton à la fois lucide et distancié.
Bon ce que tu dis sur Trotsky tu fais un peu chier mais bon fallait bien, sans cracher sur l'héritage, refaire un peu les peintures et agrandir les ouvertures. Le p'tit facteur aussi il a plus d'un tour dans son sac!
Chavez Bon, faut quand même dire que OK ca n'est pas un enfant de coeur mais il incarne une forme de populisme intéressante et il s'en est probablement beaucoup moins mis dans les poches que tous ses prédécésseurs faudra laisser du temps pour faire une synthése, on demandera ça à nos enfants.
Bon ici, le p'tit nico, les syndicalistequi défendent leur fond de commerceetc ..meme pas envie den parler !
sauf que ce sont les départements Français d'Amérique qui nous réveillent!!intéressant non?

En Mars à Toulouse Festival du film Latino-Americain Il y a souvent des trucs bien et c'est plutot sympa .
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