vendredi 30 octobre 2009

Retour du Politique en Equateur


Jeune homme politique SANOFIste

Pour une fois, les commentaires sont encore plus instructifs que l'article...

Quand aux comparaisons Correa-Chavez, Mr Le Correspondant Regional, elles sont semble-til depassees depuis belle lurette. Correa a abandonne cette expression vide de contenu conceptuel du socialisme du XXIeme sicle depuis 2007.
A mon gout Correa incarne un gouvernant visionnaire, Chavez constituant une des plus belles arnaques "progessistes" de notre temps...


En Equateur, le politique fait son travail. En france, il baisse son pantalon.
Laurent C.
30.10.09 | 11h38
Et cela ne serait pas utile chez nous, pour limiter le déficit de la sécu ?
ARARAT
30.10.09 | 07h44
M'est avis que le Pt équatorien va se faire des amis dans le lobby du médicament (anglo-US), la France est loin derrière, Sanofi. Et pourtant, il a ô combien raison, afin de conserver toute la chaîne du médicament, allopathique ou phytothérapique, de permettre l'accès aux soins au plus grand nombre. Mais, comme pour les semences ou l'exploitation fruitière, Lilly, Abbott ou la United Fruit (bananes, agrumes) & Monsanto veillent sur l'Amérique du Sud. Registre délétère mondialisé.
yutsenko
30.10.09 | 06h52
Un grand pas politique Bravo! Et esperons la fin des multinationales et des monopoles devastateurs! Andele!
Alain H.
29.10.09 | 22h13
On commence à avancer; il reste à faire de même avec les semences de plantes alimentaires. C'est dans le cas de ces semences encore pire, car souvent des scientifiques explorent la nature (y compris celle des pays pauvres) pour y prélever et s'approprier -sans rien payer évidemment- des plantes possédant des caractères donc des gènes intéressants. Ces gènes sont introduits dans des variétés sélectionnées puis revendues chaque année fort cher comme semences de variétés protégées. Belle rente!
Gurney
29.10.09 | 19h16
Effectivement, un état devrait avoir certains domaines réservés. La santé, l'éducation, la sécurité, la justice, la force publique, les infrastructures stratégiques lourdes, l'administration, ne devrait JAMAIS être aux mains d'intérêts privés. Non aux écoles privées, aux cliniques, aux polices privées, à l'industrie pharmaceutique. Cependant, un état n'a strictement rien à faire dans d'autres domaines... Transports, poste, etc., en gros toutes nos "entreprises" publiques.
Melody
29.10.09 | 17h25
Une fois encore l'Amérique latine est pionnière en matière de biens publics. La santé et l'accès aux soins sont des droits inconditionnels auxquels chacun/e doit pouvoir accéder même en étant démuni/e. La marche vers les biens publics (santé, eau, transports publics, savoirs...) sera longue, mais la voie est ouverte en de nombreux endroits du monde. Citoyens, réveillons-nous.



L'Equateur défie l'industrie pharmaceutique

Rio de Janeiro, Le Monde

'Equateur vient de décider de produire ou d'importer plus de deux mille médicaments, en passant outre les brevets déposés par les multinationales pharmaceutiques. En annonçant cette décision, confirmée par un décret entré en vigueur le 23 octobre, le président équatorien, Rafael Correa, l'a justifiée, au nom de la santé publique, par la nécessité d'élargir l'accès de la population à des médicaments qui, du fait de cette mesure, seront bien meilleur marché.

Cliquez-ici !
Près de la moitié des 14 millions d'Equatoriens vivent sous le seuil de pauvreté. "Plus jamais de médicaments avec brevet, a promis le chef de l'Etat dans son allocution hebdomadaire radiotélévisée. Chaque fois que nous pourrons éliminer les brevets et mettre en place une licence obligatoire, nous le ferons."

La licence obligatoire est une procédure par laquelle un Etat contraint, au nom de l'intérêt public, les propriétaires des brevets à autoriser un tiers à entrer en concurrence avec eux sur le marché, à armes égales. Pour compenser la perte des bénéfices que rapporte la fabrication exclusive des médicaments sous brevet, le pays devra verser aux entreprises lésées "une rémunération adéquate", selon les termes de l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la propriété intellectuelle.

Cette attaque contre les brevets pharmaceutiques s'inscrit dans le processus de radicalisation de la "révolution citoyenne et pacifique", accéléré par le président Correa après sa réélection pour un deuxième mandat, en août 2009. Partisan, à l'instar de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, de l'instauration dans son pays d'un "socialisme du XXIe siècle", M. Correa affirme souvent vouloir renforcer "la souveraineté nationale" contre "la voracité du capital".

Sur ce "nouveau champ de bataille", il dit vouloir obliger, par une politique "pionnière", les multinationales à concéder à des entreprises nationales "la production de certains médicaments", ajoutant : "Nous ne croyons pas aux droits de propriété néolibéraux à s'approprier jusqu'à la connaissance, qui est un bien public. Les multinationales font payer très cher les brevets. Ainsi, les gens peuvent, faute d'argent pour se traiter, mourir du cancer ou du sida. Les médicaments ne peuvent être considérés comme une marchandise."

Quito assure que ce mécanisme de substitution des brevets par des licences, loin d'être confiscatoire, est conforme au droit international et prévu en toutes lettres par des dispositions de l'OMC, au bénéfice des pays en situation d'urgence sanitaire.

Cette politique sera mise en oeuvre par l'Institut équatorien de la propriété intellectuelle (IEPI). Son président, Andres Ycaza, a précisé que le décret présidentiel s'appliquait à 2 241 brevets déposés par 177 laboratoires pharmaceutiques.

Selon un rapport du cabinet Etudes Intercontinental Marketing Services, cité par le quotidien El Comercio, 243 entreprises pharmaceutiques opèrent en Equateur, dont 177 étrangères, sur un marché qui représente 720 millions de dollars annuels (485 millions d'euros).

Le chef de l'Etat annonce une "baisse drastique" des prix des médicaments. Reste à savoir quand et comment ? Selon Renato Carlo, responsable de l'Association des laboratoires pharmaceutiques équatoriens (ALFE), la baisse pourrait commencer à se faire sentir "dans six à douze mois".

L'IEPI dit être prêt à concéder les licences une fois qu'il aura reçu la liste des médicaments jugés prioritaires. Les brevets à convertir en licences seraient environ au nombre de deux cents. Ils concerneraient notamment le traitement du cancer, du sida, du diabète, de l'hypertension et de plusieurs maladies moins graves et plus répandues.

Les professionnels prévoient une diminution des importations de médicaments au profit de l'industrie nationale. "Nos ventes vont diminuer, estime Edwin Lucero, administrateur de la société Farmacias Cruz Azul. Dans un premier temps, il y aura une rupture d'approvisionnement car 5 % seulement de nos stocks sont fabriqués dans les laboratoires nationaux."

L'industrie nationale produit à peine 13 % de la totalité des médicaments consommés en Equateur. Le gouvernement se dit persuadé que celle-ci relèvera le défi qui lui est lancé car elle ne tourne actuellement qu'à 40 % de ses capacités. "Elle génère 3 000 emplois directs. Ce chiffre quintuplera, lorsqu'elle fonctionnera à plein rendement", prédit M. Carlo.

Les professionnels du secteur sont plus sceptiques. Ils soulignent que la plupart des laboratoires se cantonnent au conditionnement des médicaments et ne disposent pas des formules chimiques. Antonio Quezada, gérant du groupe Difare souligne : "L'industrie locale n'en est pas au stade de la transformation chimique. Elle devra donc importer les principes actifs - les molécules - de certains médicaments. Ce sera un long processus."

jeudi 29 octobre 2009

Los mexicanos si somos racistas...


Benito Juarez, President Indigena...

Pour les hispanophones.
Du racisme au Mexique, officiellement pays du "metissage republicain".
Le manque d'autocritique sur le sujet de la part des Mexicains me rappelle un autre grand peuple peu enclin a l'ontologie et a regarder ses propres reseaux de caniveaux et autres canaux d'evacuation d'eaux noires...¿mais lequel, coño...?

La gran opereta de la política mexicana terminó su temporada de forma anticlimática hace unos días, pero dejó abierta la caja por donde escapó el fantasma más grande que tenemos, a la vez enterrado bajo la epidermis nacional: el racismo. El galvanizador fue un humilde hombre llamado Rafael Acosta, que con su nombre de guerra Juanito cautivó el imaginario colectivo.


La suite c'est ici.

mercredi 28 octobre 2009

Campesinos, histoire(s) d'une résistance



Que de souvenirs...Les assemblées interminables, les aptapihs, les chunos au goût de terre et de sucre, le sang, les hymnes, les larmes, les arches à peluches et aguallos colorées, les timides sourires, les fouets, les jallallas, les regards...

Un documentaire qui semble alléchant en tout cas.


Topo officiel: "Une femme de ménage ministre de la justice, la gronde d'un village perdu dans les montagnes, un congrès de paysans dans l'Amazonie, un indien aymara des hauts plateaux désormais ministre des affaires étrangères... Autant de portraits qui nous guident, des Andes à l'Amazonie, des villages au gouvernement, dans une Bolivie insurgée".

Dommage pour ce ton Cliché, cliché, cliché...
Cochabamba, n'est pas dans l'Amazonie, mais c'est pas bien loin à vol de condor, allez.
"D'un village perdu dans les montagnes", évidemment... Perdu...
La notion de Montagne européenne n'ira jamais tout à fait bien cuadrar avec l'Altiplano andin. Forcément, l'exotique proche est toujours "perdu dans" la forêt ou la montagne. Mais zenfin les enfants, qui est le perdu de qui, hein, je vous le demande?
Et puis le Ministre "Aymara des hauts plateaux"? Attends, le gars, je sais de quoi je parle, ça fait 2 générations qu'il est urbanisé et méga educado à la sauce républicaine aussi, c'est du cholo bien macadam, bien rôdé à la globalisation alter, faut pas croire...mais bon...Quant au qualificatif d' "INSURGEE", je ne sais pas. Vous avez l'air de savoir. Ca bouge, mais de là à...Esperanza.

En tout cas, je fais mon chieur mais il a l'air drôlement bien votre documentaire les puceaux. Bonne chance!

lundi 26 octobre 2009

Bonnes nouvelles de Montevideo, yo



C'est pas parce qu'on se dore le petit paupaul sous le soleil de Mexicoooooooooooo, pas parce qu'on devient foooooooou, sous le soleil de Mexicoooooooooooooo,
qu'on ne peut pas avoir l'oeil rivé, de temps à autre, notamment post coitum, quand animal triste, sur les turpitudes de la géopolitique internationale en général, et sud américaine en particulier.

Et c'est ainsi que l'on nous commente les eventos de la semaine, et notamment les "signes éclatants" de la Transition démocratique...
Enfin ça fait plus de 20 ans que ça se construit, alors le terme "transition", là, depuis mon jacuzzi catédratico, me semble pour le moins galvaudé, et somme toute peu pertinent (poil au cul)...

De quoi parle-t-on-tu-donc, Primo Patxi?

L'Uruguay, guey, mon ami, ce pays qui a vécu une sacrée semaine: l'ancien guerrillero (emprisonné 15 ans par la dictature) qui finit en tête du 1er tour, et sera certainement élu. Il eut ce bon mot sur Chavez récemment: "il construit plus de la bureaucratie que du socialisme...Et je lui ai dit personnellement..."

ET, et et et et et et et et, un de ces mêmes dictateurs Uruguayens, le dernier en date, qui prend 25 ans ferme!!! Quand je vous dis que l'impunité recule, année après année, depuis 2002...

Gregorio Alvarez a été condamné à 25 ans de prison jeudi pour 37 homicides commis pendant le régime militaire de 1973 à 1985, dans le cadre d'opération menée sur tout le continent sud-américain baptisée "Opération Condor".

Alvarez, 83 ans, était le commandant-en-chef de l'armée entre 1978 et 1979 et président de facto à la fin des années 1980, avant le retour de la démocratie. Il était accusé de la disparition des dizaines de prisonniers politiques arrêtés en Argentine, pays voisin, et rapatriés dans le cadre de la coopération entre les régimes militaires sud-américains afin d'écraser toute opposition.

L'avocat des plaignants Oscar Lopez Goldaracena a qualifié cette décision de "pas très important pour clarifier" le passé du pays, et a précisé que la défense pouvait faire appel.

Alvarez, qui a toujours affirmé ne rien savoir sur les enlèvements illégaux et les disparitions forcées, est en détention depuis 2007.

Absent du tribunal pour raison de santé, Alvarez avait brandi ses mains menottées lors de sa dernière apparition et avait lancé: "je vais mourir en prison".

Pauvre petit...Qu'il y crève!

Son épouse Rosario Flores a contesté la décision, évidemment...En exigeant les preuves, les corps des, par définition, disparus...

Environ 150 Uruguayens ont disparu lors de vols secrets depuis l'Argentine à la fin des années 70 et 29 autres sont portées disparues en Uruguay.

Voila de bonnes nouvelles, du côté de Montevideo!

Voila que je fête 3 ans de blog, et c'est la première entrée sur ce pays pas encore visité, donc pas encore diffamé, par votre Cousin préféré, Patxi le Détxireur de Txipolatas. jamais trop tard pour bien faire.

mercredi 21 octobre 2009

Cerveau disponible (Neuilly-Sur-Bananas)

* Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu).
* Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon).
* Septembre 2005 : cours de théâtre.
* Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I (obtenue).
* Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams).
* Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les exams).
* Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).

Passé par la fac de Nanterre (celle du secteur de Neuilly-sur-Seine, pas celle du secteur A...), avant de bénéficier d'une dérogation pour venir étudier à Paris I. Et le président de l'université a dû l'autoriser à tripler sa deuxième année, car il est impossible sinon de faire plus d'un redoublement durant les deux premières années d'études en droit.

Bref, à la découverte du CV de Petit Jean, on se dit que, dixit FB, si le cadet des Sarkozy peut diriger l'EPAD avec une première année de fac, alors le dernier rejeton du roi a lui aussi le droit de faire briller les couleurs de la France à l'étranger...
Je me déclare donc, et des milliers de ciudadanos avec moi, en faveur de la Motion "Pour que Louis Sarkozy représente la France à l'ONU après son passage en 6ème".
Vive la France, vive le népotisme, vive la République !

Zauront l'air fin, tous ceux qui, expatriés en tierramerica, compteront toujours à se la ramener sur le népotisme franco-franchute qui est encore trop mnimisé, systématiquement considéré comme QUOTE, "bien moins généralisé que chez ces conos d'hispanos", UNQUOTE...

Et Menem, il en avait des plomes-di méritocratiques, dis, Carlitos, mmh?

mardi 20 octobre 2009

Les vols fantômes Téhéran-Caracas


Typical Caribbean airport

Bizarre bizarre tous ces Iraniens, barbuditos, porteurs de passeports Vénézueliens, tout de même...
Etrange étrange cette route aérienne, bigarrée, Caracas-Téhéran, l'officielle, comme l'officieuse.
Chelou chelou, cette alliance, biscornue,
entre le régime aux Rétro-Mollahs et le régime aux Pétros-Dollas,
Burka intégralia et Monokini con tanga,
gardiens de la révolution islamique, gardiens du jackpot PDV-étatique...

Ouh la la la, dixit THE FUGEES.

Pour en saber mas, c'est por aqui que ça se passe.

Enfin je dis ça, je dis rien, 'pensez-bien...

mercredi 7 octobre 2009

Avis de recherche



On recherche-stop-depuis grosso merdo 6 mois-stop-un blogueur disparu- stop-connu et reconnu sous le nom de Patrick AKA Tonton, KA Le Parrrain, AKA L'Angolais, AKA Le Mafieux-stop-dernier indice: sa photo-stop-sur la couverture-stop-d'un 33 tours, sorti il y a peu-stop- disponible dans (et je dis bien dans) tous les bons Disques Jockeys de la Pampa et de Navarra - stop-et les bonnes cremeries-stop-rumeur egalement du cote de Mafia Wars-stop-certains disent l'avoir apercu dans maints tripots infames de Tucuman- stop-d'autres encore Squirtant au vent a Barbuda, en bermuda-stop-certains pretendent meme qu'íls l'ont vu voler-stop-RECOMPENSE genereuse, a la mesure de la perte soufferte-stop-le Monde Virtuel est un vaste orphelinat, depuis toi-stop.

S'adresser au Patron de cette Bodega, pour toute info complementaire.

mardi 6 octobre 2009

Tango del pecado



C'était bien bien bien ce mariage quand même...

vendredi 2 octobre 2009

Gracias a la vida

Le monde sans Mercedes Sosa, le monde sans le compañero Alain Genin, sera sans doute un peu plus froid, voila tout...



Et peut-etre meme un peu plus que ce que je veux bien avouer...

Gracias a la vida pour avoir eu le privilege incommensurable de les avoir croisé, un jour, une vie, sur mon petit chemin de petit bonhomme.